Il y a un an, conformément aux dispositions du code pétrolier, l’Assemblée de l’Union des Comores, réuni en session extraordinaire avait ...
Il y a un an, conformément aux dispositions du code pétrolier, l’Assemblée de l’Union des Comores, réuni en session extraordinaire avait approuvé le 17 mars 2014, deux contrats pétroliers relatifs au partage de production entre le Gouvernement de l’Union des Comores et les sociétés Bahari Ressources Limited/discover Exploitation Comores et Safari Petroleum/Wester Energy. Ces contrats sont entrés en vigueur après la ratification de la loi autorisant l’approbation de ces contrats par le Président de l’Union.
L’adoption de cette loi avait constitué un désaveu cinglant au contrat signé au mois novembre 2011 entre Mohamed Ali Soilihi, Vice-président en charge des Finances, de l’économie, du Budget, de l’investissement, du Commerce extérieur chargé des privatisations et, assurant l’intérim de son collègue, Fouad MOHADJI, Vice-président en charge du Ministère de la production, de l’environnement, de l’énergie, de l’industrie et de l’artisanat et la societé Boulle Mining Group. Ce contrat devrait permettre à ladite société d’accéder aux ressources pétrolières présentes dans les eaux comoriennes pour une période de 45 ans pour exploration et exploitation. Le Vice-président, Mohamed Ali Soilihi avait notifié le 20 septembre 2012 à la sociétéBahariRessources « qu’elle ne possédait pas l’accord d’exploration pétrolière des Comores ». Le 8 octobre 2012, le Vice-président Fouad MOHADJI adressa un courrier à son collègue Mohamed Ali Soilihi, qui assurait son intérim, pour lui rappeler qu’il empiétait ses prérogatives, ce qui constituait selon lui, "une faute grave dans le fonctionnement des institutions". Dans ce courrier, il avait rajouté que le gouvernement avait signé un contrat d’exploitation avec la société Ressources Bahari Ltd, dans la transparence totale, après délibération du conseil des ministres.
Finalement, ce sont les contrats signés entre le gouvernement et les sociétés Bahari Ressources Limited/discover Exploitation Comores et Safari Petroleum/Wester Energy soumis en conseil des ministres qui ont été approuvés par l’Assemblée de l’Union le 17 mars 2014. Le Contrat signé avec la societé Boulle Mining Group a été jeté aux oubliettes et les responsables de cette société ont dénoncé cette "rupture abusive" de leur contrat avec le gouvernement.
La société SafariPetroleumest immatriculée à Jersey (Royaume-Uni) et opérera aux Comores en association avec la société Western Energy Production (Usa).Les périmètres accordés à Safari et Western Energy sont les blocs D, E et F d'environ 17.697 km2. Le contrat Bahari/Discover, avec la même superficie, a soumissionné dans les zones A, B et C d'environ 18.000 km2 réparties en trois blocs d’une superficie de 6.000 Km3 chacun. En principe,les sociétés Safari et Western Energy devraient payer 250.000 dollars dans les 45 jours suivant l'approbation définitive du contrat de partage de production.
Un an après l’approbation de ces contrats par l’Assemblée de l’Union, aucune communication n’a été faite par le gouvernement sur le suivi et la mise en œuvre des dispositions contractuelles par les sociétés Bahari Ressources Limited/discover Exploitation Comores et Safari Petroleum/Wester Energy. Et pourtant, il est plus que necessaire que la population soit informée de l'état de réalisation de ces contrats qui avaient suscité beaucoup d'espoir et d'enthousiasme. Par ComoresDroit
L’adoption de cette loi avait constitué un désaveu cinglant au contrat signé au mois novembre 2011 entre Mohamed Ali Soilihi, Vice-président en charge des Finances, de l’économie, du Budget, de l’investissement, du Commerce extérieur chargé des privatisations et, assurant l’intérim de son collègue, Fouad MOHADJI, Vice-président en charge du Ministère de la production, de l’environnement, de l’énergie, de l’industrie et de l’artisanat et la societé Boulle Mining Group. Ce contrat devrait permettre à ladite société d’accéder aux ressources pétrolières présentes dans les eaux comoriennes pour une période de 45 ans pour exploration et exploitation. Le Vice-président, Mohamed Ali Soilihi avait notifié le 20 septembre 2012 à la sociétéBahariRessources « qu’elle ne possédait pas l’accord d’exploration pétrolière des Comores ». Le 8 octobre 2012, le Vice-président Fouad MOHADJI adressa un courrier à son collègue Mohamed Ali Soilihi, qui assurait son intérim, pour lui rappeler qu’il empiétait ses prérogatives, ce qui constituait selon lui, "une faute grave dans le fonctionnement des institutions". Dans ce courrier, il avait rajouté que le gouvernement avait signé un contrat d’exploitation avec la société Ressources Bahari Ltd, dans la transparence totale, après délibération du conseil des ministres.
Finalement, ce sont les contrats signés entre le gouvernement et les sociétés Bahari Ressources Limited/discover Exploitation Comores et Safari Petroleum/Wester Energy soumis en conseil des ministres qui ont été approuvés par l’Assemblée de l’Union le 17 mars 2014. Le Contrat signé avec la societé Boulle Mining Group a été jeté aux oubliettes et les responsables de cette société ont dénoncé cette "rupture abusive" de leur contrat avec le gouvernement.
La société SafariPetroleumest immatriculée à Jersey (Royaume-Uni) et opérera aux Comores en association avec la société Western Energy Production (Usa).Les périmètres accordés à Safari et Western Energy sont les blocs D, E et F d'environ 17.697 km2. Le contrat Bahari/Discover, avec la même superficie, a soumissionné dans les zones A, B et C d'environ 18.000 km2 réparties en trois blocs d’une superficie de 6.000 Km3 chacun. En principe,les sociétés Safari et Western Energy devraient payer 250.000 dollars dans les 45 jours suivant l'approbation définitive du contrat de partage de production.
Un an après l’approbation de ces contrats par l’Assemblée de l’Union, aucune communication n’a été faite par le gouvernement sur le suivi et la mise en œuvre des dispositions contractuelles par les sociétés Bahari Ressources Limited/discover Exploitation Comores et Safari Petroleum/Wester Energy. Et pourtant, il est plus que necessaire que la population soit informée de l'état de réalisation de ces contrats qui avaient suscité beaucoup d'espoir et d'enthousiasme. Par ComoresDroit