Dramatique début de mutinerie à la Prison centrale de Moroni et tentative d’évasion Il y a une semaine, a eu lieu une mutinerie à la Prison...
Dramatique début de mutinerie à la Prison centrale de Moroni et tentative d’évasion
Il y a une semaine, a eu lieu une mutinerie à la Prison centrale de Moroni. Les prisonniers à l’origine de cette grave affaire n’y sont pas allés de main morte puisqu’ils ont cassé plusieurs infrastructures faisant partie de cette Prison, et tentèrent de s’évader, sans s’interroger sur le lieu où ils pourraient aller se cacher, dans un pays aussi exigu, où les possibilités pour se cacher sont réduites à la portion congrue. Où ira se cacher un prisonnier en cavale dans ce pays à la surface aussi réduite, où tout le monde connaît tout le monde? Toujours est-il que tentative d’évasion, il y a eu. Certains prisonniers ont donc essayé de se faire la belle, et il y a eu une réussite, puisqu’un prisonnier réputé très dangereux a fui et est quelque part dans la nature.
Les plus dangereux des prisonniers ont été transférés à la Gendarmerie et au Camp militaire de Kandani, où les conditions d’incarcération sont plus strictes, et où les risques d’évasion sont très difficiles si les gardiens veulent bien faire leur travail. Quand il s’est avéré que la fuite du prisonnier très dangereux a été organisée avec la complicité d’un membre des forces de l’ordre, une enquête a été ouverte, et le Procureur est sur les dents. Rapidement, le complice a été identifié. Il a fallu aller le chercher dans un quartier de Moroni. Son sens de l’innocence est tellement évident qu’il l’a poussé à s’opposer aux forces de l’ordre et à tenter de s’enfuir. Il reçut une balle sur le dos, qui le transperça jusqu’à l’abdomen. Son état de santé est stationnaire. Son opération chirurgicale est pour le lundi 2 mars 2015 à l’Hôpital El Maanrouf de Moroni. Une enquête est en cours et permettra de savoir si le militaire complice a agi seul ou en bande organisée. Le Procureur s’est saisi de l’affaire, et il pourrait y avoir des révélations dans les jours à venir. Affaire à suivre…
Par ARM
© www.lemohelien.com – Dimanche 1er mars 2015.
Photo. © Oustadh Padré
Il y a une semaine, a eu lieu une mutinerie à la Prison centrale de Moroni. Les prisonniers à l’origine de cette grave affaire n’y sont pas allés de main morte puisqu’ils ont cassé plusieurs infrastructures faisant partie de cette Prison, et tentèrent de s’évader, sans s’interroger sur le lieu où ils pourraient aller se cacher, dans un pays aussi exigu, où les possibilités pour se cacher sont réduites à la portion congrue. Où ira se cacher un prisonnier en cavale dans ce pays à la surface aussi réduite, où tout le monde connaît tout le monde? Toujours est-il que tentative d’évasion, il y a eu. Certains prisonniers ont donc essayé de se faire la belle, et il y a eu une réussite, puisqu’un prisonnier réputé très dangereux a fui et est quelque part dans la nature.
Les plus dangereux des prisonniers ont été transférés à la Gendarmerie et au Camp militaire de Kandani, où les conditions d’incarcération sont plus strictes, et où les risques d’évasion sont très difficiles si les gardiens veulent bien faire leur travail. Quand il s’est avéré que la fuite du prisonnier très dangereux a été organisée avec la complicité d’un membre des forces de l’ordre, une enquête a été ouverte, et le Procureur est sur les dents. Rapidement, le complice a été identifié. Il a fallu aller le chercher dans un quartier de Moroni. Son sens de l’innocence est tellement évident qu’il l’a poussé à s’opposer aux forces de l’ordre et à tenter de s’enfuir. Il reçut une balle sur le dos, qui le transperça jusqu’à l’abdomen. Son état de santé est stationnaire. Son opération chirurgicale est pour le lundi 2 mars 2015 à l’Hôpital El Maanrouf de Moroni. Une enquête est en cours et permettra de savoir si le militaire complice a agi seul ou en bande organisée. Le Procureur s’est saisi de l’affaire, et il pourrait y avoir des révélations dans les jours à venir. Affaire à suivre…
Par ARM
© www.lemohelien.com – Dimanche 1er mars 2015.
Photo. © Oustadh Padré