Il est primordial en ce 8 mars journée de la femme , de se poser la question du rôle des Comoriennes dans le développement socio-économique...
Il est primordial en ce 8 mars journée de la femme, de se poser la question du rôle des Comoriennes dans le développement socio-économique de la Nation. Car les femmes comoriennes sont le plus grand réservoir de talents inexploités au monde.
Le nouveau parlement qui vient d’être élu n’aura qu’une seule femme député. Les deux parlements précédents n’en comptaient aucune. Mais le plus triste, c’est que les Comoriennes ne sont ni choquées, ni scandalisées, ni révoltées par cette sous-représentation à l’assemblée nationale. Cette absence regrettable de femmes dans toutes les structures décisionnelles du pays, n’est pas due à des lois discriminantes envers la gent féminine comme tel est le cas dans certains pays.
Chez nous, ce phénomène s’explique tout simplement par le fait que, hormis quelques exceptions, la femme comorienne a décidé volontairement de déserter le champ politique. Pourtant le contexte social est favorable à leur épanouissement dans tous les domaines, puisqu’elles ont la chance de vivre dans un pays matriarcal.
Ce manque d’implication ne peut plus durer. Un pays en voie de développement ne peut pas avancer sans la participation de la moitié de sa population. La femme comorienne doit devenir une citoyenne à part entière et non une citoyenne entièrement à part. le cliché de la Comorienne, dont la seule préoccupation est d’aller danser et se pavaner dans les mariages, doit cesser.
Le nouveau parlement qui vient d’être élu n’aura qu’une seule femme député. Les deux parlements précédents n’en comptaient aucune. Mais le plus triste, c’est que les Comoriennes ne sont ni choquées, ni scandalisées, ni révoltées par cette sous-représentation à l’assemblée nationale. Cette absence regrettable de femmes dans toutes les structures décisionnelles du pays, n’est pas due à des lois discriminantes envers la gent féminine comme tel est le cas dans certains pays.
Chez nous, ce phénomène s’explique tout simplement par le fait que, hormis quelques exceptions, la femme comorienne a décidé volontairement de déserter le champ politique. Pourtant le contexte social est favorable à leur épanouissement dans tous les domaines, puisqu’elles ont la chance de vivre dans un pays matriarcal.
Ce manque d’implication ne peut plus durer. Un pays en voie de développement ne peut pas avancer sans la participation de la moitié de sa population. La femme comorienne doit devenir une citoyenne à part entière et non une citoyenne entièrement à part. le cliché de la Comorienne, dont la seule préoccupation est d’aller danser et se pavaner dans les mariages, doit cesser.
Les femmes ont le même devoir que leurs homologues masculins de contribuer à la gestion des affaires publiques. Elles doivent participer aux débats et apporter leur pierre à l’édifice. Les Comoriennes doivent se battre pour exiger des lois garantissant la parité hommes-femmes à tous les niveaux .
Le pays a besoin d’une prise de conscience relative à la nécessité de procéder à des changements systématiques afin de parvenir à une égalité entre les sexes. S’il le faut des mesures préférentielles de discrimination positive doivent être prises.
Retrouvez cet article sur le blog de Comores Développement
(photos: Oustadh Padré)
(photos: Oustadh Padré)