Les habitants de la partie indépendante de l’archipel des Comores ont élu le 25 janvier et le 22 février 2015 leurs députés, leurs conseil...
Les habitants de la partie indépendante de l’archipel des Comores ont élu le 25 janvier et le 22 février 2015 leurs députés, leurs conseillers des iles et leurs conseillers communaux. Ils ont attendu des semaines pour connaitre les résultats définitifs et attendent toujours de connaitre les majorités qui vont diriger l’Assemblée de l’Union, le conseil des iles de Ngazidja et les conseils communaux. Tout au long de cette campagne, les candidats n’ont pas pu confronter leurs programmes en l’absence de débats contradictoires. Les médias publics surtout l’Officie de Radio et Télévision des Comores (ORTC) n’ont pas joué leur rôle de « défenseurs de la démocratie » et continuent de fonctionner comme au temps du parti unique avec presque les mêmes journalistes. Aucun débat politique et encore moins des soirées électorales ne sont organisés par l’ORTC.
A Mayotte, l’autre ile de l’archipel des Comores demeurée sous administration française, les habitants ont participé au 1er tour des élections des « conseillers départementaux » ce 22 mars 2015. Contrairement à la partie indépendante de l’archipel, les candidats à ces élections ont tenu des débats soutenus et contradictoires, même si les indépendantistes sont toujours censurés, dans les antennes de la télévision publique locale Mayotte 1ère. Les habitants ont eu droit à des soirées électorales animées par des jeunes journalistes talentueux qui osaient poser les résultats qui fâchent aux invités et qui déroulaient les résultats du scrutin le jour même du scrutin. Les resultats definitifs du scrutin sont connus le jour même du scrutin et transmis sur les antennes des médias locaux. Nos cousins de Mayotte continuent ainsi de renforcer leur culture démocratique alors que les habitants de la partie indépendante des Comores continuent de connaitre les affres de la désinformation, de la violation flagrante du code de l’information.
A Mayotte, l’autre ile de l’archipel des Comores demeurée sous administration française, les habitants ont participé au 1er tour des élections des « conseillers départementaux » ce 22 mars 2015. Contrairement à la partie indépendante de l’archipel, les candidats à ces élections ont tenu des débats soutenus et contradictoires, même si les indépendantistes sont toujours censurés, dans les antennes de la télévision publique locale Mayotte 1ère. Les habitants ont eu droit à des soirées électorales animées par des jeunes journalistes talentueux qui osaient poser les résultats qui fâchent aux invités et qui déroulaient les résultats du scrutin le jour même du scrutin. Les resultats definitifs du scrutin sont connus le jour même du scrutin et transmis sur les antennes des médias locaux. Nos cousins de Mayotte continuent ainsi de renforcer leur culture démocratique alors que les habitants de la partie indépendante des Comores continuent de connaitre les affres de la désinformation, de la violation flagrante du code de l’information.
Les valeurs démocratiques continuent de reculer et les débats politiques sont presque inexistants et ne sont même pas valorisés. C’est l’invective et les mensonges qui priment sur les débats d’idées. Les élections ne servent presque à rien puisque les électeurs et les élus sont marchandés à coup des fond publics. L’expression du peuple est bafouée par les détenteurs du pouvoir qui font tout pour acheter la conscience des uns et des autres. Des élus qui bénéficient de l’immunité sont convoqués comme des vulgaires délinquants à la Brigade des recherches de la Gendarmerie Nationale, un doyen d’âge d’une assemblée insulaires est « enlevé »manu miliaire dans l’enceinte historique du siège du conseil de l’île de Ngazidja qui a connu la déclaration unilatérale de l’indépendance des Comores. Tout un symbole à la veille du 40ème anniversaire de l’indépendance des Comores.
Ainsi 40 ans après l’indépendance inachevée des Comores, les habitants de la partie indépendance de l’archipel continuent de vivre dans une « République bananière » qui ne respecte ni sa législation qui garantit les valeurs démocratiques, ni les suffrages exprimés dans les urnes.
En termes d’élections et dans bien d’autres secteurs, nous avons malheureusement beaucoup à apprendre de nos cousins mahorais.
Ainsi 40 ans après l’indépendance inachevée des Comores, les habitants de la partie indépendance de l’archipel continuent de vivre dans une « République bananière » qui ne respecte ni sa législation qui garantit les valeurs démocratiques, ni les suffrages exprimés dans les urnes.
En termes d’élections et dans bien d’autres secteurs, nous avons malheureusement beaucoup à apprendre de nos cousins mahorais.
Par ComoresDroit
Photo ©mayottehebdo.com