DROIT DE RÉPONSE A ARM Monsieur ARM, Votre article intitulé « le Procureur présente un sévère réquisitoire contre la BDC avant de devenir so...
DROIT DE RÉPONSE A ARM
Monsieur ARM,
Votre article intitulé « le Procureur présente un sévère réquisitoire contre la BDC avant de devenir son avocat », où sous couvert de prétendues interrogations citoyennes vous faites étalage d’accusations gratuites et peu fondées à l’égard de mon Maître de stage et confrère Maître Fahmi Saïd Ibrahim, a suscité en moi un agacement telle que, même si la meilleure réponse à votre provocation ne saurait être que le silence, il était impérieux de répondre à vos propos pernicieux et vecteur de confusion et de désinformation chez celles et ceux qui auraient le malheur de vous lire.
En effet, vous soulignez à juste titre l’engagement politique de Maître Fahmi Saïd Ibrahim pour la sauvegarde des intérêts nationaux et des intérêts des citoyens comoriens, y compris dans les marchés publics. Vous soulignez sa ferme dénonciation des modalités dans lesquelles les actions du Gouvernement Comoriens dans la Banque de Développement des Comores ont été cédées. Tout ceci est très bien écrit et nous vous remercions de continuer à faire le relais des engagements et positions politiques du confrère Fahmi qui sont aussi ceux du PEC et de bon nombre de citoyens comoriens.
Mais il eut fallu que vous dans votre article – si toutefois nous pouvons nous permettre de l’appeler ainsi, étant donné la subjectivité apparente et le manque total de fondement qui trahit la mauvaise foi de son auteur – vous tentiez de confondre Maître Fahmi avec ce personnage aux opinions et engagements versatiles et ceux en prenant à témoins le peuple comorien « seul juge en la matière ».
Alors Monsieur ARM, vous qui vous êtes manifestement recouvert pour l’occasion du costume de l’enquêteur de la république, du détective privé au profit du droit des comoriens et du plus grand nombre à être mieux informé sur ses leaders politiques, devriez apprendre à vérifier vos informations avant tout et ce déjà auprès de vos sources dans le système judiciaire comorien qui j’en suis sure ne sont pas des moindres au vu de vos récents scoops, pièces de procédure à l’appui : Premièrement, Maître Fahmi Saïd Ibrahim n’est pas le conseil de la Banque de Développement des Comores contrairement à ce que vous affirmez avec force. Vous apprendrez que dans la procédure dont vous vous êtes permis de publier la page de garde de nos conclusions en dépit des lois comorienne en la matière – comportement assez critiquable pour un aussi bon citoyen que vous –, je reste le seul conseil de la Banque de Développement des Comores.
Vous apprendrez également que par décision de la Cour d’Appel de Moroni, aucun avocat-stagiaire à la Cour ne peut produire d’actes de procédure sans la cosignature de son Maître de stage et la constitution de son cabinet. Que mes actes de procédure porte donc l’entête et le nom du confrère Fahmi Saïd Ibrahim est autant logique qu’indispensable quand je suis constitué pour défendre les intérêts de mes clients. Deuxièmement, et j’ose à peine vous le rappeler vu votre titre de docteur en droit, j’attire votre attention sur le fait qu’il n’y a pas conflit d’intérêt ni même « incohérence grave et manifeste » quand un avocat dénonce la cession d’action dans une entreprise d’économie mixte qu’il estime irrégulière et qu’il défende ladite entreprise dans une autre procédure.
L’inexistence de lien entre les deux procédures font qu’il ne subsiste aucune contrariété d’intérêt pouvant « heurtait sa sensibilité », « ses convictions » ni même compromettre sa loyauté envers le client. Tout ceci pour vous dire, que même si Maître Fahmi eut été l’avocat de la Banque de Développement des Comores, ce qui n’est absolument pas le cas, rien ne justifierait vos inquiétudes.
Enfin, j’ai grand espoir que vous auriez obtenu les réponses aux questions que vous vous posez à travers ces lignes, et je vous encourage à poursuivre vos investigations avec plus d’objectivité à l’avenir.
Fort cordialement,
Maître Aïcham ITIBAR.
Monsieur ARM,
Votre article intitulé « le Procureur présente un sévère réquisitoire contre la BDC avant de devenir son avocat », où sous couvert de prétendues interrogations citoyennes vous faites étalage d’accusations gratuites et peu fondées à l’égard de mon Maître de stage et confrère Maître Fahmi Saïd Ibrahim, a suscité en moi un agacement telle que, même si la meilleure réponse à votre provocation ne saurait être que le silence, il était impérieux de répondre à vos propos pernicieux et vecteur de confusion et de désinformation chez celles et ceux qui auraient le malheur de vous lire.
En effet, vous soulignez à juste titre l’engagement politique de Maître Fahmi Saïd Ibrahim pour la sauvegarde des intérêts nationaux et des intérêts des citoyens comoriens, y compris dans les marchés publics. Vous soulignez sa ferme dénonciation des modalités dans lesquelles les actions du Gouvernement Comoriens dans la Banque de Développement des Comores ont été cédées. Tout ceci est très bien écrit et nous vous remercions de continuer à faire le relais des engagements et positions politiques du confrère Fahmi qui sont aussi ceux du PEC et de bon nombre de citoyens comoriens.
Mais il eut fallu que vous dans votre article – si toutefois nous pouvons nous permettre de l’appeler ainsi, étant donné la subjectivité apparente et le manque total de fondement qui trahit la mauvaise foi de son auteur – vous tentiez de confondre Maître Fahmi avec ce personnage aux opinions et engagements versatiles et ceux en prenant à témoins le peuple comorien « seul juge en la matière ».
Alors Monsieur ARM, vous qui vous êtes manifestement recouvert pour l’occasion du costume de l’enquêteur de la république, du détective privé au profit du droit des comoriens et du plus grand nombre à être mieux informé sur ses leaders politiques, devriez apprendre à vérifier vos informations avant tout et ce déjà auprès de vos sources dans le système judiciaire comorien qui j’en suis sure ne sont pas des moindres au vu de vos récents scoops, pièces de procédure à l’appui : Premièrement, Maître Fahmi Saïd Ibrahim n’est pas le conseil de la Banque de Développement des Comores contrairement à ce que vous affirmez avec force. Vous apprendrez que dans la procédure dont vous vous êtes permis de publier la page de garde de nos conclusions en dépit des lois comorienne en la matière – comportement assez critiquable pour un aussi bon citoyen que vous –, je reste le seul conseil de la Banque de Développement des Comores.
Vous apprendrez également que par décision de la Cour d’Appel de Moroni, aucun avocat-stagiaire à la Cour ne peut produire d’actes de procédure sans la cosignature de son Maître de stage et la constitution de son cabinet. Que mes actes de procédure porte donc l’entête et le nom du confrère Fahmi Saïd Ibrahim est autant logique qu’indispensable quand je suis constitué pour défendre les intérêts de mes clients. Deuxièmement, et j’ose à peine vous le rappeler vu votre titre de docteur en droit, j’attire votre attention sur le fait qu’il n’y a pas conflit d’intérêt ni même « incohérence grave et manifeste » quand un avocat dénonce la cession d’action dans une entreprise d’économie mixte qu’il estime irrégulière et qu’il défende ladite entreprise dans une autre procédure.
L’inexistence de lien entre les deux procédures font qu’il ne subsiste aucune contrariété d’intérêt pouvant « heurtait sa sensibilité », « ses convictions » ni même compromettre sa loyauté envers le client. Tout ceci pour vous dire, que même si Maître Fahmi eut été l’avocat de la Banque de Développement des Comores, ce qui n’est absolument pas le cas, rien ne justifierait vos inquiétudes.
Enfin, j’ai grand espoir que vous auriez obtenu les réponses aux questions que vous vous posez à travers ces lignes, et je vous encourage à poursuivre vos investigations avec plus d’objectivité à l’avenir.
Fort cordialement,
Maître Aïcham ITIBAR.