Nul besoin d'être sorti de l'ENA ou de Polytechnique ou d'une quelconque grande école ou Institut d'études politiques pou...
Nul besoin d'être sorti de l'ENA ou de Polytechnique ou d'une quelconque grande école ou Institut d'études politiques pour analyser et comprendre que les Comores vivent un coup d'Etat institutionnel depuis Lundi 15 mars 2015. Comment se font les coups d'Etat ?
Un groupe de mercenaires armés ou de militaires investissent les sièges des institutions d'un État, notamment la présidence, prennent en otage le chef de cet État ou le tuent et contrôlent immédiatement les institutions qu'ils musèlent et réduisent au silence, proclament contrôler la situation et appellent la population à rester chez elle et calme. Un singleton prend ensuite les micros dans les médias et annonce au pays et au monde entier sa forfaiture. Cela est le schéma classique, le mode opératoire utilisé en général. Autre méthode : des groupuscules politiques formés de personnalités politiques aigries en mal d'audience et de notoriété, des desperados, réussissent à manipuler quelques élus en deuil de reconnaissance pour paralyser les institutions et les empêchent de fonctionner normalement.
Par des manigances, des coups-bas et mic-Mac sordides bien préparés par avance, ils manipulent l'opinion, neutralisent certains dirigeants, anesthésient d'autres, corrompent certains et du coup, les responsables de ces institutions, pris en otage mental ne peuvent plus agir, le pays vit alors au ralenti ou carrément paralysé, les citoyens sont soumis à une pression psychologique au point que chacun ne crois plus au pouvoir en place capable de trouver une solution et avec l'aide de quelques militaires, ils finissent par s'emparer du pouvoir, avec ces arguments bien rodés du genre : " face à la menace de la paix et de l'ordre, au risque de déstabilisation imminente, et de la nécessaire sauvegarde de la paix civile et de la démocratie, face au danger terroriste, les éléments patriotes de votre armée s'est senti le devoir de prendre leurs responsabilités républicaines pour sauver le pays de l'anarchie et du chaos ". Voilà le scénario catastrophe auquel on peut s'attendre au regard des événements de ces derniers jours et de la tension en cours entre le pouvoir de Mouigni Baraka, celui du Conseil de l'île de Ngazidja et le pouvoir central tricéphale Mamadou-Ikililou-Boléro.
Le Conseil de l'île d'Anjouan est mis en place, alors que le pouvoir UPDC est à terre. À Moili, le Conseil est fonctionnel alors que le JUWA est quasi inexistant et que l'UPDC et Mohamed Ali Said ont terrassé le parti JUWA. Il n'y a eu aucun incident à déplorer. Pourquoi à Ngazidja, ces deux scénarios ne sont pas possible alors ? Parce que ici siège le pouvoir central qui échappera demain à l'UPDC, et aux roitelets de la CRC, RADHI qui veulent en finir avec la traversée du désert que leur ont imposée les urnes en 2006 et en février de cette année 2015 et qui risque certainement d'aller jusqu'à 2021, avec leur échec annoncée en 2016. D'en est trop pour eux, alors autant déstabiliser tout et pêcher en eau trouble.
C'est pourquoi ils vont tout tenter pour empêcher une éventuelle majorité Juwa-RDC au Conseil de l'île de Ngazidja, susceptible de propulser le JUWA de Sambi au perchoir de l'Assemblée nationale. UPDC, CRC, RADHI et ORANGE sont disposés à mettre le pays à feu et à sang s'il faut passer par cette voie pour arriver à leur fin de garder la pouvoir. L'opinion internationale est préparée à cette éventualité probante, reste l'opinion nationale, assez répulsive à cette tragédie et qu'il leur faut préparer psychologiquement à défaut de la conquérir par la raison diabolique et machiavélique. Les mises en scène d'enlèvement et les simulations de menaces contre le doyen d'âge des élus du Conseil de Ngazidja, ne sont que la partie immergée de l'Iceberg Mamadou-Boléro-Msaidie, le sous-marin, à propulsion nucléaire qu'ils vont lancer pour arriver à leur faim insatiable de pouvoir.
Les véritables obstacles à leur folie meurtrière restent d'abord Ikililou et Mouigni Baraka, ensuite la population et enfin Sambi et Juwa qu'il diabolise et désigne à tu-tête par diversion comme le principal danger des Comores. Non, Sambi est certes un défi majeur pour eux demain, mais le vrai danger imminent pour ces va-t-en guerre, ce sont le Président Ikililou et Mouigni Baraka qui refusent de plus en plus leurs délires et manœuvres sordides, diaboliques. Les voix des Comoriens sorties des urnes en janvier 2014 et février dernier constituent l'alerte déclencheur de leur amère désespérance. Novembre 2015 et mars 2016 prochain représentent un cauchemar, le coup de grâce final d'anéantissement. Aussi leur danger de mort inavouable, pour eux, inavouable et inacceptable politiquement, c'est l'expression démocratique du peuple souverain dont ils ont peur et qu'ils veulent museler dès maintenant.
En conclusion, aujourd'hui, pour ces partis des sables mouvants du pouvoir Mamadou-Ikililou-Bolero, au delà de leurs ennemis ciblés et traditionnels : Sambi et le parti JUWA, ce sont donc Ikililou et Moegni Baraka qui seront les premiers à broyer, viendra ensuite la démocratie et sa source légitime : le peuple souverain et dépositaire légitime de pouvoir et enfin, Sambi et JUWA, les véritables garde-fous de cette démocratie qu'ils veulent abattre.
Par Ibrahima Mhoumadi Sidi
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Un groupe de mercenaires armés ou de militaires investissent les sièges des institutions d'un État, notamment la présidence, prennent en otage le chef de cet État ou le tuent et contrôlent immédiatement les institutions qu'ils musèlent et réduisent au silence, proclament contrôler la situation et appellent la population à rester chez elle et calme. Un singleton prend ensuite les micros dans les médias et annonce au pays et au monde entier sa forfaiture. Cela est le schéma classique, le mode opératoire utilisé en général. Autre méthode : des groupuscules politiques formés de personnalités politiques aigries en mal d'audience et de notoriété, des desperados, réussissent à manipuler quelques élus en deuil de reconnaissance pour paralyser les institutions et les empêchent de fonctionner normalement.
Par des manigances, des coups-bas et mic-Mac sordides bien préparés par avance, ils manipulent l'opinion, neutralisent certains dirigeants, anesthésient d'autres, corrompent certains et du coup, les responsables de ces institutions, pris en otage mental ne peuvent plus agir, le pays vit alors au ralenti ou carrément paralysé, les citoyens sont soumis à une pression psychologique au point que chacun ne crois plus au pouvoir en place capable de trouver une solution et avec l'aide de quelques militaires, ils finissent par s'emparer du pouvoir, avec ces arguments bien rodés du genre : " face à la menace de la paix et de l'ordre, au risque de déstabilisation imminente, et de la nécessaire sauvegarde de la paix civile et de la démocratie, face au danger terroriste, les éléments patriotes de votre armée s'est senti le devoir de prendre leurs responsabilités républicaines pour sauver le pays de l'anarchie et du chaos ". Voilà le scénario catastrophe auquel on peut s'attendre au regard des événements de ces derniers jours et de la tension en cours entre le pouvoir de Mouigni Baraka, celui du Conseil de l'île de Ngazidja et le pouvoir central tricéphale Mamadou-Ikililou-Boléro.
Le Conseil de l'île d'Anjouan est mis en place, alors que le pouvoir UPDC est à terre. À Moili, le Conseil est fonctionnel alors que le JUWA est quasi inexistant et que l'UPDC et Mohamed Ali Said ont terrassé le parti JUWA. Il n'y a eu aucun incident à déplorer. Pourquoi à Ngazidja, ces deux scénarios ne sont pas possible alors ? Parce que ici siège le pouvoir central qui échappera demain à l'UPDC, et aux roitelets de la CRC, RADHI qui veulent en finir avec la traversée du désert que leur ont imposée les urnes en 2006 et en février de cette année 2015 et qui risque certainement d'aller jusqu'à 2021, avec leur échec annoncée en 2016. D'en est trop pour eux, alors autant déstabiliser tout et pêcher en eau trouble.
C'est pourquoi ils vont tout tenter pour empêcher une éventuelle majorité Juwa-RDC au Conseil de l'île de Ngazidja, susceptible de propulser le JUWA de Sambi au perchoir de l'Assemblée nationale. UPDC, CRC, RADHI et ORANGE sont disposés à mettre le pays à feu et à sang s'il faut passer par cette voie pour arriver à leur fin de garder la pouvoir. L'opinion internationale est préparée à cette éventualité probante, reste l'opinion nationale, assez répulsive à cette tragédie et qu'il leur faut préparer psychologiquement à défaut de la conquérir par la raison diabolique et machiavélique. Les mises en scène d'enlèvement et les simulations de menaces contre le doyen d'âge des élus du Conseil de Ngazidja, ne sont que la partie immergée de l'Iceberg Mamadou-Boléro-Msaidie, le sous-marin, à propulsion nucléaire qu'ils vont lancer pour arriver à leur faim insatiable de pouvoir.
Les véritables obstacles à leur folie meurtrière restent d'abord Ikililou et Mouigni Baraka, ensuite la population et enfin Sambi et Juwa qu'il diabolise et désigne à tu-tête par diversion comme le principal danger des Comores. Non, Sambi est certes un défi majeur pour eux demain, mais le vrai danger imminent pour ces va-t-en guerre, ce sont le Président Ikililou et Mouigni Baraka qui refusent de plus en plus leurs délires et manœuvres sordides, diaboliques. Les voix des Comoriens sorties des urnes en janvier 2014 et février dernier constituent l'alerte déclencheur de leur amère désespérance. Novembre 2015 et mars 2016 prochain représentent un cauchemar, le coup de grâce final d'anéantissement. Aussi leur danger de mort inavouable, pour eux, inavouable et inacceptable politiquement, c'est l'expression démocratique du peuple souverain dont ils ont peur et qu'ils veulent museler dès maintenant.
En conclusion, aujourd'hui, pour ces partis des sables mouvants du pouvoir Mamadou-Ikililou-Bolero, au delà de leurs ennemis ciblés et traditionnels : Sambi et le parti JUWA, ce sont donc Ikililou et Moegni Baraka qui seront les premiers à broyer, viendra ensuite la démocratie et sa source légitime : le peuple souverain et dépositaire légitime de pouvoir et enfin, Sambi et JUWA, les véritables garde-fous de cette démocratie qu'ils veulent abattre.
Par Ibrahima Mhoumadi Sidi
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