Aujourd’hui, j’ai décidé de prendre ma plume virtuelle non seulement pour lancer un vibrant appel à un soulèvement populaire aux Comores ca...
Aujourd’hui, j’ai décidé de prendre ma plume virtuelle non seulement pour lancer un vibrant appel à un soulèvement populaire aux Comores car la situation est grave, mais aussi pour signaler que la corruption, les détournements des fonds publics, le favoritisme et la mauvaise gouvernance du gouvernement d’Ikililou Dhoinine a amené le pays au chaos: pas d’électricité, ni d’eau. La vie quotidienne est très chère et le chômage est très inquiétant. Peuple comorien, l’avenir de notre pays est incertain. Le système politique, économique, social, et éducationnel de notre pays ne nous garantit pas un vrai développement et un avenir meilleur.
Si nous restons des spectateurs passifs face à cette situation, nos dirigeants en profitent et continueront à nous faire souffrir et à nous donner des fausses promesses. Donc, le moment d’AGIR est venu. Il est temps qu’on se réveille avant qu’il ne soit trop tard puisqu’il est déjà tard pour libérer notre pays pris en otage par des crapules. Ainsi donc, devons-nous retrousser les manches pour nous engager dans une bataille contre nos autorités jusqu’à la satisfaction de nos revendications. Pour ce faire, nous devons nous exprimer, nous soulever comme un seul homme pour descendre dans les rues pour exiger:
- La libération du Président de la Fédération comorienne des Consommateurs ( Libéré le 11/02/15) et des autres manifestants détenus illégalement,
- Le départ du Directeur de la MAMWÉ, la société d’eau et d’électricité des Comores,
- La démission sans condition du gouvernement d’Ikililou Dhoinine, surtout le départ du Vice-président Mohamed Ali Soilihi (Mamadou) du ministère de l’Économie et des Finances.
- La mise en parenthèse de la période électorale jusqu’à ce que l’État comorien réponde positivement aux doléances de la population comorienne.
Soyons unis. Le changement est possible. N’ayons pas peur de mourir en martyrs car si nous restons les bras croisés, Dieu nous punira pour notre immobilisme coupable.
Mes chers compatriotes, personne ne viendra libérer notre pays à notre place. Pour cette raison, nous devons savoir que cette libération a un prix et nous devons être prêts à le payer pour nous garantir un meilleur présent et pour garantir un avenir meilleur à nos enfants car notre vie est de plus en plus chaotique.
Par Nassuf Ahmed Abdou
Étudiant comorien en Formation doctorale dans le Département de Géographie
Université d’Antananarivo, Madagascar