Chers compatriotes, Au nom de tous les mohéliens, soucieux de l'avenir de notre Île, nous avons décidé de briser le silence et de vous...
Chers compatriotes,
Au nom de tous les mohéliens, soucieux de l'avenir de notre Île, nous avons décidé de briser le silence et de vous interpeller sur ce qu'on appelle '' le bien fondé de la tournante''. Cadres supérieurs et moyens vivant à Moroni, on ne peut rester indifférents devant les accusations portées sur tout Mohéli, suite à la gestion chaotique que tout le monde ressent, tout au long de la tournante mohélienne. Il faut que vous sachiez que vous portez une lourde responsabilité, et Mohéli ne vous pardonnera pas même si on sait, que depuis la sortie spectaculaire du vice-président Fouad Mohadji, rappelant à l'ordre son petit frère Ikililou sur sa manière de gouverner, l'enfant de Fomboni est marginalisé et n'est pas associé aux grandes décisions de la République.
Cela fait à peine plus d'un an que les compatriotes de ce pays crient à une révolution citoyenne pour se débarrasser du premier président mohélien, issu du système de la présidence tournante entre les Îles de l'Union des Comores, et c'est en ce sens que nous avons tenu à nous exprimer, afin d'attirer l'attention des mohéliens, qui, aujourd'hui, pensent à tort que c'est Mohéli qu'on veut déstabiliser alors que ceux qui crient au départ d'Ikililou ont raison, car Ikililou a trahi le bien fondé de la tournante. Mohéli n'a rien obtenu dans tous les secteurs, et ce qui préoccupe notre cher président, ce sont ses champs d'ylang-ylang. Son incompétence s'avère flagrante et au lieu de le dénoncer et éviter que demain, on nous indexe tous entant que mohéliens, personne n'ose affronter cette réalité et c'est le silence radio. Certes, le vice-président Fouad est monté au créneau dés la première heure pour le rappeler à l'ordre, mais depuis, il s'est caché dans son ministère de genre que son petit frère Ikililou lui a attribué sous forme de sanction après avoir osé hausser le ton. Que Fouad sache qu'il a une lourde responsabilité car nous lui avons accordé notre suffrage, et nous doutons fort bien que lui aussi est corrompu voire devenu actionnaire des champs d'ylang-ylang du chef. Si, non, il aurait dénoncé cet homme qui confond l'Etat et ses propres intérêts. Lire la Constitution et rien que la Constitution. On ne vous demande pas plus Mr le vice-président.
Ce mardi même, l'incompétence d'Ikililou bat son plein. Au lieu de trouver une solution à la manifestation '' Madji na Mwendje'', le président Ikililou assisté de son directeur de cabinet chargé de la défense, donne l'ordre aux militaires de tirer sur les manifestants. On déplore huit blessés à Mtsoudjé. Aux abords de l'hôpital El Maarouf, c'est tout Mohéli qu'on accuse. L'incompétence notoire d'Ikililou a fait qu'aujourd'hui, la situation se dégrade dangereusement et vivement la révolution qu'on a toujours attendue. Elle est là devant nos portes, et ce qu'on entend ici et là, nous fait peur et Ikililou est responsable de cette situation. Ce qui nous irrite, est encore une fois votre silence Mr le vice-président, car vous êtes le seul à avoir une culture républicaine, or, vous laissez la situation pourrir.
Avec la tournante, le pays a gagné car voici un mohélien aujourd'hui à la tête de l'Etat. Hier on nous disait, la majorité fait la loi, et aujourd'hui, pour le bien de nous tous, c'est la minorité qui fait la loi.
Malheureusement, la tournante mohélienne n'a pas fait profiter les mohéliens avec un Ikililou qui ne vise que ses propres intérêts : absence d'un port digne ou d'un aéroport, et d'autres infrastructures que l'esprit de la tournante accorde à l'Île où échoit la tournante.
Chers compatriotes,
Nous constatons que Beit-Salam fait en sorte de fuir le débat alors qu'il a été posé par un Sambi mais comme cet homme est placé au centre de tout pour détourner les comoriens sur leurs préoccupations premières, ceux qui sont à la tête de l'Etat ont peur du débat. A chaque fois que le peuple décide de prendre son destin en main, on pousse les gens vers un faux débat : le chiisme. Dans notre pays, une loi a été votée et promulguée sur notre appartenance dans '' Ahli Suna Wal Jamaa''. Malheureusement, des pseudo prédicateurs brisent notre unité et portent atteinte à ce qui nous réunit, notamment les Maoulid et les Majlis. Et ces gens là ne sont que des émissaires de ceux qui crachent sur le peuple comorien à travers le pouvoir qu'ils ont .
Sambi disait : '' Mtsona trongo mwatsuparozona'', autrement dit, selon les interprétations de ce matin dans les rues de Moroni, ''avec un mohélien à la tête de l'Etat, c'est une catastrophe''. Et tout se vérifie.
Pour terminer, nous vous disons que la sagesse voudra bien que notre grand frère Ikililou rende le tablier et qu'il épargne le peuple comorien d'un bain de sang. C'est un grand service qu'il aurait rendu au peuple comorien. Nous, mohéliens sommes convaincus que notre tournante a accouché une souris et vouloir s'accrocher au pouvoir jusqu'à autoriser un bain de sang serait une erreur fatale pour tout Mohéli. De grâce, rendez le pouvoir au peuple, et ne vous laissez pas piéger par la stratégie de votre directeur de cabinet.
Au nom de tous les mohéliens, soucieux de l'avenir de notre Île, nous avons décidé de briser le silence et de vous interpeller sur ce qu'on appelle '' le bien fondé de la tournante''. Cadres supérieurs et moyens vivant à Moroni, on ne peut rester indifférents devant les accusations portées sur tout Mohéli, suite à la gestion chaotique que tout le monde ressent, tout au long de la tournante mohélienne. Il faut que vous sachiez que vous portez une lourde responsabilité, et Mohéli ne vous pardonnera pas même si on sait, que depuis la sortie spectaculaire du vice-président Fouad Mohadji, rappelant à l'ordre son petit frère Ikililou sur sa manière de gouverner, l'enfant de Fomboni est marginalisé et n'est pas associé aux grandes décisions de la République.
Cela fait à peine plus d'un an que les compatriotes de ce pays crient à une révolution citoyenne pour se débarrasser du premier président mohélien, issu du système de la présidence tournante entre les Îles de l'Union des Comores, et c'est en ce sens que nous avons tenu à nous exprimer, afin d'attirer l'attention des mohéliens, qui, aujourd'hui, pensent à tort que c'est Mohéli qu'on veut déstabiliser alors que ceux qui crient au départ d'Ikililou ont raison, car Ikililou a trahi le bien fondé de la tournante. Mohéli n'a rien obtenu dans tous les secteurs, et ce qui préoccupe notre cher président, ce sont ses champs d'ylang-ylang. Son incompétence s'avère flagrante et au lieu de le dénoncer et éviter que demain, on nous indexe tous entant que mohéliens, personne n'ose affronter cette réalité et c'est le silence radio. Certes, le vice-président Fouad est monté au créneau dés la première heure pour le rappeler à l'ordre, mais depuis, il s'est caché dans son ministère de genre que son petit frère Ikililou lui a attribué sous forme de sanction après avoir osé hausser le ton. Que Fouad sache qu'il a une lourde responsabilité car nous lui avons accordé notre suffrage, et nous doutons fort bien que lui aussi est corrompu voire devenu actionnaire des champs d'ylang-ylang du chef. Si, non, il aurait dénoncé cet homme qui confond l'Etat et ses propres intérêts. Lire la Constitution et rien que la Constitution. On ne vous demande pas plus Mr le vice-président.
Ce mardi même, l'incompétence d'Ikililou bat son plein. Au lieu de trouver une solution à la manifestation '' Madji na Mwendje'', le président Ikililou assisté de son directeur de cabinet chargé de la défense, donne l'ordre aux militaires de tirer sur les manifestants. On déplore huit blessés à Mtsoudjé. Aux abords de l'hôpital El Maarouf, c'est tout Mohéli qu'on accuse. L'incompétence notoire d'Ikililou a fait qu'aujourd'hui, la situation se dégrade dangereusement et vivement la révolution qu'on a toujours attendue. Elle est là devant nos portes, et ce qu'on entend ici et là, nous fait peur et Ikililou est responsable de cette situation. Ce qui nous irrite, est encore une fois votre silence Mr le vice-président, car vous êtes le seul à avoir une culture républicaine, or, vous laissez la situation pourrir.
Avec la tournante, le pays a gagné car voici un mohélien aujourd'hui à la tête de l'Etat. Hier on nous disait, la majorité fait la loi, et aujourd'hui, pour le bien de nous tous, c'est la minorité qui fait la loi.
Malheureusement, la tournante mohélienne n'a pas fait profiter les mohéliens avec un Ikililou qui ne vise que ses propres intérêts : absence d'un port digne ou d'un aéroport, et d'autres infrastructures que l'esprit de la tournante accorde à l'Île où échoit la tournante.
Chers compatriotes,
Nous constatons que Beit-Salam fait en sorte de fuir le débat alors qu'il a été posé par un Sambi mais comme cet homme est placé au centre de tout pour détourner les comoriens sur leurs préoccupations premières, ceux qui sont à la tête de l'Etat ont peur du débat. A chaque fois que le peuple décide de prendre son destin en main, on pousse les gens vers un faux débat : le chiisme. Dans notre pays, une loi a été votée et promulguée sur notre appartenance dans '' Ahli Suna Wal Jamaa''. Malheureusement, des pseudo prédicateurs brisent notre unité et portent atteinte à ce qui nous réunit, notamment les Maoulid et les Majlis. Et ces gens là ne sont que des émissaires de ceux qui crachent sur le peuple comorien à travers le pouvoir qu'ils ont .
Sambi disait : '' Mtsona trongo mwatsuparozona'', autrement dit, selon les interprétations de ce matin dans les rues de Moroni, ''avec un mohélien à la tête de l'Etat, c'est une catastrophe''. Et tout se vérifie.
Pour terminer, nous vous disons que la sagesse voudra bien que notre grand frère Ikililou rende le tablier et qu'il épargne le peuple comorien d'un bain de sang. C'est un grand service qu'il aurait rendu au peuple comorien. Nous, mohéliens sommes convaincus que notre tournante a accouché une souris et vouloir s'accrocher au pouvoir jusqu'à autoriser un bain de sang serait une erreur fatale pour tout Mohéli. De grâce, rendez le pouvoir au peuple, et ne vous laissez pas piéger par la stratégie de votre directeur de cabinet.