Monsieur le Président des Chefs d’Etat-major de la région de l’Afrique de l’Est, Général Patrick Nyamvumba, Chef d’Etat-major des Arm...
Monsieur le Président des Chefs d’Etat-major de la région de l’Afrique de l’Est,
Général Patrick Nyamvumba, Chef d’Etat-major des Armées de la République de Rwanda
Eminents Chefs d’Etat-major présents,
Distingués délégués,
Monsieur le Directeur EASF,
Mesdames et Messieurs
C’est un réel plaisir pour moi, au nom des autorités et du peuple comoriens de vous souhaiter la bienvenue à Moroni, capitale fédérale de la République de l’Union des Comores, dans le cadre des travaux de la 18ème Réunion Ordinaire des Chefs d’Etat-major de la région de l’Afrique de l’Est, juste avant le Conseil des Ministres de Défense de notre région.
De prime abord, je voudrais vous remercier de m’avoir donné l’occasion et l’honneur de vous souhaiter la bienvenue dans votre seconde patrie.
Aussi, permettez-moi de remercier tous ceux, comoriens et expatriés, qui ont accepté d’aménager ce précieux temps libre pour participer à l’ouverture des travaux des Chefs d’Etat-major de l’Afrique orientale.
Enfin, je voudrais comme mes autres collègues Ministres de la Défense de la région, vous dire combien nous apprécions sincèrement le Directeur de l’Eastern Africa Standby Forces et toute son équipe pour le travail qu’ils accomplissent quotidiennement, y compris l’organisation de la réunion de cet après-midi.
Messieurs les Eminents Chefs d’Etat-major,
En Afrique, des progrès importants ont été enregistrés durant les deux dernières décennies dans le domaine de la paix et de la sécurité.
C’est ainsi que, dans notre région, de très louables progrès ont été réalisés dans la mise en œuvre de la Force Est Africaine en Attente qui a atteint une pleine été totale capacité opérationnelle et ceci, une année avant la Force continentale elle-même.
Nous pouvons affirmer aujourd’hui que nous avons à notre disposition un ensemble d’instruments pouvant nous aider à atténuer les problèmes relatifs aux troubles à l’ordre public pour le maintien de la paix, pour la consolidation de la démocratie, de la promotion de la Bonne Gouvernance, du respect des Droits de l’Homme.
Ils peuvent également nous servir en cas de besoin, au désarmement après un conflit qui aurait ensanglanté un de nos Etats, pour mettre en œuvre des structures devant concevoir une politique de prévention et de maintien de la paix.
En effet, même si notre continent l’Afrique se montre de plus en plus actif pour résoudre les conflits en son sein, nous continuons toujours et parfois d’une manière systématique, à affronter des défis de taille.
Ainsi, d’une part, les progrès sont réalisés, mais restent fragiles, avec surtout un risque de rechute, comme en témoigne le conflit prolongé dans le territoire contesté d’Abiye, entre la République du Soudan et la République du Soudan du Sud d’autre part.
Les conflits demeurent une réalité douloureuse dans certaines parties du continent. L’Afrique, quant à elle, continue de faire face à la menace des changements anticonstitutionnels des gouvernements ou en tous les cas à la volonté de certains de vouloir à tout prix torpiller la loi constitutionnelle pour avoir ou pour garder le pouvoir, ou encore, certains n’hésitent pas à recourir à la rébellion armée ou même à d’autres méthodes de menaces, y compris de terrorisme, de criminalité transnationale organisée, de piraterie et du mercenariat.
Dans un esprit de responsabilité partagée et reconnaissant que la sécurité d’un Etat est inextricablement liée à la survie-même de cet Etat, nous ne devons épargner aucun effort pour que collectivement, nous proposions des solutions idoines aux problèmes liés à la sécurité de notre région.
Nous devons nous attaquer sérieusement aux défis que nous rencontrons dans l’application des engagements pris par nos Etats membres. Nous devons unir nos efforts ensemble, tirant pleinement parti des accords de coopération existants.
Nous devons construire notre partenariat avec les autres membres de la communauté internationale pour promouvoir notre programme et les intérêts de nos populations. Et pour cela, aucun de nos Etats n’a le droit de se dérober et croyez-moi, nos Chefs d’Etat ont compris le message et c’est ce message là, que j’ai voulu vous transmettre vous en tant que Chefs d’état-major des pays de l’Afrique de l’Est.
Messieurs les Imminents chefs d’Etat-major,
Je voudrais profiter de cette opportunité qui m’est offerte pour apprécier notre engagement commun, celui de nos Etats membres qui ont fait en sorte qu’en 2014, la Force Est-Africaine en Attente atteigne sa pleine capacité opérationnelle.
Désormais, l’Afrique notre continent et le monde entier sont témoins de la déclaration selon laquelle nous sommes prêts à gérer nos défis et à faire la guerre contre la guerre et pour la paix dans notre région.
Je ne peux clore mon propos sans remercier très sincèrement nos partenaires été les amis de l’EASFCOM dont le soutien n’a jamais fait défaut. Sachez, chers amis, que votre participation active au renforcement de l’EASF est très appréciée.
C’est donc avec la même détermination de réussir les missions qui nous ont été assignées que je vous souhaite des débats fructueux et pleins de succès à vos travaux, que je déclare la 18ème Réunion Extraordinaire des Chefs d’Etat-major des pays de l’Afrique de l’Est, ouverte officiellement à Moroni ce jeudi 5 février 2015,
Je vous remercie
Général Patrick Nyamvumba, Chef d’Etat-major des Armées de la République de Rwanda
Eminents Chefs d’Etat-major présents,
Distingués délégués,
Monsieur le Directeur EASF,
Mesdames et Messieurs
C’est un réel plaisir pour moi, au nom des autorités et du peuple comoriens de vous souhaiter la bienvenue à Moroni, capitale fédérale de la République de l’Union des Comores, dans le cadre des travaux de la 18ème Réunion Ordinaire des Chefs d’Etat-major de la région de l’Afrique de l’Est, juste avant le Conseil des Ministres de Défense de notre région.
De prime abord, je voudrais vous remercier de m’avoir donné l’occasion et l’honneur de vous souhaiter la bienvenue dans votre seconde patrie.
Aussi, permettez-moi de remercier tous ceux, comoriens et expatriés, qui ont accepté d’aménager ce précieux temps libre pour participer à l’ouverture des travaux des Chefs d’Etat-major de l’Afrique orientale.
Enfin, je voudrais comme mes autres collègues Ministres de la Défense de la région, vous dire combien nous apprécions sincèrement le Directeur de l’Eastern Africa Standby Forces et toute son équipe pour le travail qu’ils accomplissent quotidiennement, y compris l’organisation de la réunion de cet après-midi.
Messieurs les Eminents Chefs d’Etat-major,
En Afrique, des progrès importants ont été enregistrés durant les deux dernières décennies dans le domaine de la paix et de la sécurité.
C’est ainsi que, dans notre région, de très louables progrès ont été réalisés dans la mise en œuvre de la Force Est Africaine en Attente qui a atteint une pleine été totale capacité opérationnelle et ceci, une année avant la Force continentale elle-même.
Nous pouvons affirmer aujourd’hui que nous avons à notre disposition un ensemble d’instruments pouvant nous aider à atténuer les problèmes relatifs aux troubles à l’ordre public pour le maintien de la paix, pour la consolidation de la démocratie, de la promotion de la Bonne Gouvernance, du respect des Droits de l’Homme.
Ils peuvent également nous servir en cas de besoin, au désarmement après un conflit qui aurait ensanglanté un de nos Etats, pour mettre en œuvre des structures devant concevoir une politique de prévention et de maintien de la paix.
En effet, même si notre continent l’Afrique se montre de plus en plus actif pour résoudre les conflits en son sein, nous continuons toujours et parfois d’une manière systématique, à affronter des défis de taille.
Ainsi, d’une part, les progrès sont réalisés, mais restent fragiles, avec surtout un risque de rechute, comme en témoigne le conflit prolongé dans le territoire contesté d’Abiye, entre la République du Soudan et la République du Soudan du Sud d’autre part.
Les conflits demeurent une réalité douloureuse dans certaines parties du continent. L’Afrique, quant à elle, continue de faire face à la menace des changements anticonstitutionnels des gouvernements ou en tous les cas à la volonté de certains de vouloir à tout prix torpiller la loi constitutionnelle pour avoir ou pour garder le pouvoir, ou encore, certains n’hésitent pas à recourir à la rébellion armée ou même à d’autres méthodes de menaces, y compris de terrorisme, de criminalité transnationale organisée, de piraterie et du mercenariat.
Dans un esprit de responsabilité partagée et reconnaissant que la sécurité d’un Etat est inextricablement liée à la survie-même de cet Etat, nous ne devons épargner aucun effort pour que collectivement, nous proposions des solutions idoines aux problèmes liés à la sécurité de notre région.
Nous devons nous attaquer sérieusement aux défis que nous rencontrons dans l’application des engagements pris par nos Etats membres. Nous devons unir nos efforts ensemble, tirant pleinement parti des accords de coopération existants.
Nous devons construire notre partenariat avec les autres membres de la communauté internationale pour promouvoir notre programme et les intérêts de nos populations. Et pour cela, aucun de nos Etats n’a le droit de se dérober et croyez-moi, nos Chefs d’Etat ont compris le message et c’est ce message là, que j’ai voulu vous transmettre vous en tant que Chefs d’état-major des pays de l’Afrique de l’Est.
Messieurs les Imminents chefs d’Etat-major,
Je voudrais profiter de cette opportunité qui m’est offerte pour apprécier notre engagement commun, celui de nos Etats membres qui ont fait en sorte qu’en 2014, la Force Est-Africaine en Attente atteigne sa pleine capacité opérationnelle.
Désormais, l’Afrique notre continent et le monde entier sont témoins de la déclaration selon laquelle nous sommes prêts à gérer nos défis et à faire la guerre contre la guerre et pour la paix dans notre région.
Je ne peux clore mon propos sans remercier très sincèrement nos partenaires été les amis de l’EASFCOM dont le soutien n’a jamais fait défaut. Sachez, chers amis, que votre participation active au renforcement de l’EASF est très appréciée.
C’est donc avec la même détermination de réussir les missions qui nous ont été assignées que je vous souhaite des débats fructueux et pleins de succès à vos travaux, que je déclare la 18ème Réunion Extraordinaire des Chefs d’Etat-major des pays de l’Afrique de l’Est, ouverte officiellement à Moroni ce jeudi 5 février 2015,
Je vous remercie
Beit Salam