Un militant russe a été condamné vendredi à huit jours de prison pour avoir manifesté au pied du Kremlin son soutien à l'hebdomadaire fr...
Un militant russe a été condamné vendredi à huit jours de prison pour avoir manifesté au pied du Kremlin son soutien à l'hebdomadaire français Charlie Hebdo, a annoncé un tribunal moscovite.
Mark Galperine, qui avait manifesté seul samedi sur la place du Manège, à deux pas du Kremlin, avec une pancarte «Je suis Charlie», a été condamné «pour violation des règles d'organisation d'un événement public», a déclaré à l'AFP une porte-parole du tribunal Tverskoï de Moscou. Le manifestant n'avait pas demandé l'autorisation des autorités municipales, a précisé la porte-parole.
Si la Russie a salué dans un premier temps la marche historique organisée dimanche à Paris contre le terrorisme, l'autorité russe de surveillance des médias, Roskomnadzor, a appelé vendredi les médias russes à «s'abstenir de publier» des caricatures sur le prophète Mahomet, dessinées par Charlie Hebdo.
Les caricatures vont à «l'encontre des normes éthiques et morales établies pendant des siècles de cohabitation entre différents peuples et confessions religieuses» sur le territoire de Russie, a-t-elle estimé dans un communiqué. Elles peuvent «être jugées insultantes et humiliantes (...) et qualifiées d'incitation à la haine interethnique et religieuse» en Russie, où l'islam est la deuxième religion en termes de pratiquants, après l'orthodoxie, a indiqué Roskomnadzor.
L'«incitation à la haine» raciale, interethnique ou religieuse est condamnée par de lourdes amendes en vertu de l'article 282 du Code pénal russe, dans lequel de nombreuses ONG voient une atteinte à la liberté d'expression. Près d'un demi-million de personnes devraient se réunir dimanche en Tchétchénie, république majoritairement musulmane du Caucase russe, afin de protester contre la publication des caricatures de l'hebdomadaire, selon son dirigeant Ramzan Kadyrov.
N.B. avec AFP
Mark Galperine, qui avait manifesté seul samedi sur la place du Manège, à deux pas du Kremlin, avec une pancarte «Je suis Charlie», a été condamné «pour violation des règles d'organisation d'un événement public», a déclaré à l'AFP une porte-parole du tribunal Tverskoï de Moscou. Le manifestant n'avait pas demandé l'autorisation des autorités municipales, a précisé la porte-parole.
Les caricatures de Mahomet posent problème
Si la Russie a salué dans un premier temps la marche historique organisée dimanche à Paris contre le terrorisme, l'autorité russe de surveillance des médias, Roskomnadzor, a appelé vendredi les médias russes à «s'abstenir de publier» des caricatures sur le prophète Mahomet, dessinées par Charlie Hebdo.
Les caricatures vont à «l'encontre des normes éthiques et morales établies pendant des siècles de cohabitation entre différents peuples et confessions religieuses» sur le territoire de Russie, a-t-elle estimé dans un communiqué. Elles peuvent «être jugées insultantes et humiliantes (...) et qualifiées d'incitation à la haine interethnique et religieuse» en Russie, où l'islam est la deuxième religion en termes de pratiquants, après l'orthodoxie, a indiqué Roskomnadzor.
L'«incitation à la haine» raciale, interethnique ou religieuse est condamnée par de lourdes amendes en vertu de l'article 282 du Code pénal russe, dans lequel de nombreuses ONG voient une atteinte à la liberté d'expression. Près d'un demi-million de personnes devraient se réunir dimanche en Tchétchénie, république majoritairement musulmane du Caucase russe, afin de protester contre la publication des caricatures de l'hebdomadaire, selon son dirigeant Ramzan Kadyrov.
N.B. avec AFP