Le président malgache Hery Rajaonarimampianina a présenté dimanche un nouveau gouvernement chargé d'"engager la vitesse supérieure...
Le président malgache Hery Rajaonarimampianina a présenté dimanche un nouveau gouvernement chargé d'"engager la vitesse supérieure", alors qu'il est de plus en plus critiqué sur son manque de résultats concrets après avoir passé un an aux affaires.
"C'est un gouvernement prêt à se battre que nous venons de former", a déclaré M. Rajaonarimampianina dans une intervention radio-télévisée, à l'occasion du premier anniversaire de son arrivée au pouvoir.Â
L'équipe dirigée par Jean Ravelonarivo, un militaire nommé Premier ministre le 15 janvier, comprend 30 ministres, dont 22 étaient présents dans la précédente équipe. Parmi les nouveaux venus, la présidente de la commission électorale malgache Béatrice Atallah devient ministre des Affaires étrangères.
Les critères retenus pour la formation de ce gouvernement étaient "la culture d'excellence et la réconciliation nationale", a relevé le président Hery Rajaonarimampianina.
Vilipendé pour son manque de résultats, alors que le pays --l'un des plus pauvres du monde-- peine à décoller, le président malgache a souligné qu'il ne fallait "pas confondre vitesse et précipitation".Â
"Nous allons engager la vitesse supérieure", a-t-il promis. "Un an n'est pas suffisant pour changer le pays".
Sa gestion de l'approvisionnement en électricité est particulièrement critiquée, alors que le pays est confronté à des délestages de plus en plus fréquents. Deux personnes ont trouvé la mort en décembre après des manifestations antidélestage à Tamatave (est).
"Les bases sont là, on peut se concentrer sur un taux de croissance de 5% pour cette année", a souligné Hery Rajaonarimampianina dimanche.
Après avoir été nulle sur la période 2009-2013, la croissance économique est remontée à 3% l'an dernier à Madagascar, selon le Fonds monétaire international (FMI).Â
Appelant à des réformes structurelles, le FMI a estimé la semaine dernière qu'une croissance de 5% était possible en 2015, mais que l'instabilité politique, la faiblesse des institutions et une mauvaise gouvernance "érodent les fondations d'une croissance solide".
L'arrivée au pouvoir de Hery Rajaonarimampianina --démocratiquement élu-- en janvier 2014 a marqué un retour à l'ordre constitutionnel après cinq années d'une grave crise provoquée par le renversement du président Marc Ravalomanana par Andry Rajoelina, pendant laquelle la Grande Ile s'est considérablement appauvrie. Les bailleurs de fonds, notamment, sont revenus.
Mais M. Rajaonarimampianina n'a pas de majorité parlementaire, et il doit en particulier affronter l'hostilité d'Andry Rajoelina, à qui il a refusé le choix d'un Premier ministre, alors que son camp est le plus puissant à l'Assemblée nationale. AFP
"C'est un gouvernement prêt à se battre que nous venons de former", a déclaré M. Rajaonarimampianina dans une intervention radio-télévisée, à l'occasion du premier anniversaire de son arrivée au pouvoir.Â
L'équipe dirigée par Jean Ravelonarivo, un militaire nommé Premier ministre le 15 janvier, comprend 30 ministres, dont 22 étaient présents dans la précédente équipe. Parmi les nouveaux venus, la présidente de la commission électorale malgache Béatrice Atallah devient ministre des Affaires étrangères.
Les critères retenus pour la formation de ce gouvernement étaient "la culture d'excellence et la réconciliation nationale", a relevé le président Hery Rajaonarimampianina.
Vilipendé pour son manque de résultats, alors que le pays --l'un des plus pauvres du monde-- peine à décoller, le président malgache a souligné qu'il ne fallait "pas confondre vitesse et précipitation".Â
"Nous allons engager la vitesse supérieure", a-t-il promis. "Un an n'est pas suffisant pour changer le pays".
Sa gestion de l'approvisionnement en électricité est particulièrement critiquée, alors que le pays est confronté à des délestages de plus en plus fréquents. Deux personnes ont trouvé la mort en décembre après des manifestations antidélestage à Tamatave (est).
"Les bases sont là, on peut se concentrer sur un taux de croissance de 5% pour cette année", a souligné Hery Rajaonarimampianina dimanche.
Après avoir été nulle sur la période 2009-2013, la croissance économique est remontée à 3% l'an dernier à Madagascar, selon le Fonds monétaire international (FMI).Â
Appelant à des réformes structurelles, le FMI a estimé la semaine dernière qu'une croissance de 5% était possible en 2015, mais que l'instabilité politique, la faiblesse des institutions et une mauvaise gouvernance "érodent les fondations d'une croissance solide".
L'arrivée au pouvoir de Hery Rajaonarimampianina --démocratiquement élu-- en janvier 2014 a marqué un retour à l'ordre constitutionnel après cinq années d'une grave crise provoquée par le renversement du président Marc Ravalomanana par Andry Rajoelina, pendant laquelle la Grande Ile s'est considérablement appauvrie. Les bailleurs de fonds, notamment, sont revenus.
Mais M. Rajaonarimampianina n'a pas de majorité parlementaire, et il doit en particulier affronter l'hostilité d'Andry Rajoelina, à qui il a refusé le choix d'un Premier ministre, alors que son camp est le plus puissant à l'Assemblée nationale. AFP