Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a conclu une évaluation de l'économie de Madagascar, notant que l...
Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a conclu une évaluation de l'économie de Madagascar, notant que la croissance économique du pays a été lente. Un communiqué du FMI transmis samedi à la PANA à New York a déclaré que Madagascar est l'un des pays les plus pauvres du monde, avec un environnement fragile en raison de l'instabilité politique, de la faiblesse des institutions et de la gouvernance qui avaient érodé la base pour une croissance économique solide.
'Depuis la crise politique en 2009, la croissance économique a été lente et les services sociaux, y compris les soins de santé de base et l'enseignement primaire, se sont détériorés', a-t-il déclaré.
Il a cependant indiqué que le gouvernement qui a assumé le pouvoir au début de 2014, à la suite d’élections constitutionnelles, a montré un engagement pour relever les défis de Madagascar vers la croissance et le développement.
Le communiqué souligne qu’il y a les premiers signes d'une reprise économique en 2014, avec une croissance estimée à 3% et l'inflation de décembre à moins de 7%, indiquant que 'le déficit du compte courant devrait avoir diminué à environ 2% du PIB en 2014 tiré par l’augmentation des exportations de minéraux, la diminution des besoins d'importations alimentaires et les prix internationaux du pétrole en deçà de ceux prévus'.
Le FMI a également déclaré que la demande de crédit, de plus en plus, poussée des taux d'intérêt nationaux pour accroître et élever le coût de financement intérieur du budget, a conduit le gouvernement à augmenter les avances statutaires de la banque centrale.
«Étant donné le recouvrement des recettes fiscales encore faible, les dépenses des domaines hautement prioritaires telles que l'éducation et la santé, continuaient d'être entravées en 2014. La nécessité de financer les subventions aux carburants, les entreprises publiques telles que JIRAMA et le Fonds de la pension publique sous-financé sont ajoutés aux pressions budgétaires.
'Dans le même temps, les autorités qui ont commencé à apurer les arriérés budgétaires internes, ont pris des mesures pour définir un plan pour consolider les finances de la JIRAMA et ont adopté un plan d'actions prioritaire pour renforcer la gestion des finances publiques', a-t-il déclaré.
Le communiqué a également déclaré que les directeurs du FMI ont salué les premiers signes de la reprise économique en 2014, mais ont noté que le pays est confronté à des défis complexes découlant de la faiblesse des institutions et de la gouvernance, les contraintes budgétaires, la vulnérabilité aux chocs et le besoin urgent d'inverser la détérioration des indicateurs de développement.
Pour ce faire, les administrateurs ont appelé à une accélération des réformes économiques et structurelles pour libérer le potentiel important de Madagascar, soulignant que le prochain plan de développement national devrait donner la priorité à des réformes qui augmenteront le niveau et l'efficacité des dépenses publiques pro-croissance/ pro-pauvres, amélioreront la gouvernance et renforceront les institutions, augmenteront les investissements à haut rendement dans les infrastructures et amélioreront le climat des affaires.
Ils ont également déclaré qu’une mise en œuvre résolue de ces réformes fera la promotion de l'emploi et la croissance du secteur privé et réduira la pauvreté.
Les administrateurs ont également salué l'accent sur l'augmentation de l'espace budgétaire pour les dépenses sociales d’urgence sur la santé et l'éducation, ainsi que les investissements d'infrastructure.
Ils ont souligné la nécessité de renforcer l'indépendance de la politique monétaire et ont appelé à une recapitalisation rapide de la banque centrale et un renforcement de ses mécanismes de contrôle.
Ils ont, en outre, recommandé d'éviter l'utilisation des avances statutaires pour le financement du budget, tandis que les efforts visant à la mise à niveau de supervision du secteur financier et le suivi des risques, ainsi que le développement du système financier devraient également se poursuivre.
Pana 18/01/2015
'Depuis la crise politique en 2009, la croissance économique a été lente et les services sociaux, y compris les soins de santé de base et l'enseignement primaire, se sont détériorés', a-t-il déclaré.
Il a cependant indiqué que le gouvernement qui a assumé le pouvoir au début de 2014, à la suite d’élections constitutionnelles, a montré un engagement pour relever les défis de Madagascar vers la croissance et le développement.
Le communiqué souligne qu’il y a les premiers signes d'une reprise économique en 2014, avec une croissance estimée à 3% et l'inflation de décembre à moins de 7%, indiquant que 'le déficit du compte courant devrait avoir diminué à environ 2% du PIB en 2014 tiré par l’augmentation des exportations de minéraux, la diminution des besoins d'importations alimentaires et les prix internationaux du pétrole en deçà de ceux prévus'.
Le FMI a également déclaré que la demande de crédit, de plus en plus, poussée des taux d'intérêt nationaux pour accroître et élever le coût de financement intérieur du budget, a conduit le gouvernement à augmenter les avances statutaires de la banque centrale.
«Étant donné le recouvrement des recettes fiscales encore faible, les dépenses des domaines hautement prioritaires telles que l'éducation et la santé, continuaient d'être entravées en 2014. La nécessité de financer les subventions aux carburants, les entreprises publiques telles que JIRAMA et le Fonds de la pension publique sous-financé sont ajoutés aux pressions budgétaires.
'Dans le même temps, les autorités qui ont commencé à apurer les arriérés budgétaires internes, ont pris des mesures pour définir un plan pour consolider les finances de la JIRAMA et ont adopté un plan d'actions prioritaire pour renforcer la gestion des finances publiques', a-t-il déclaré.
Le communiqué a également déclaré que les directeurs du FMI ont salué les premiers signes de la reprise économique en 2014, mais ont noté que le pays est confronté à des défis complexes découlant de la faiblesse des institutions et de la gouvernance, les contraintes budgétaires, la vulnérabilité aux chocs et le besoin urgent d'inverser la détérioration des indicateurs de développement.
Pour ce faire, les administrateurs ont appelé à une accélération des réformes économiques et structurelles pour libérer le potentiel important de Madagascar, soulignant que le prochain plan de développement national devrait donner la priorité à des réformes qui augmenteront le niveau et l'efficacité des dépenses publiques pro-croissance/ pro-pauvres, amélioreront la gouvernance et renforceront les institutions, augmenteront les investissements à haut rendement dans les infrastructures et amélioreront le climat des affaires.
Ils ont également déclaré qu’une mise en œuvre résolue de ces réformes fera la promotion de l'emploi et la croissance du secteur privé et réduira la pauvreté.
Les administrateurs ont également salué l'accent sur l'augmentation de l'espace budgétaire pour les dépenses sociales d’urgence sur la santé et l'éducation, ainsi que les investissements d'infrastructure.
Ils ont souligné la nécessité de renforcer l'indépendance de la politique monétaire et ont appelé à une recapitalisation rapide de la banque centrale et un renforcement de ses mécanismes de contrôle.
Ils ont, en outre, recommandé d'éviter l'utilisation des avances statutaires pour le financement du budget, tandis que les efforts visant à la mise à niveau de supervision du secteur financier et le suivi des risques, ainsi que le développement du système financier devraient également se poursuivre.
Pana 18/01/2015