C’est aujourd’hui 25 janvier la Journée mondiale de lutte contre la lèpre. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), cette maladi...
C’est aujourd’hui 25 janvier la Journée mondiale de lutte contre la lèpre. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), cette maladie qui atteint le système nerveux et la peau touche près de 200 000 personnes chaque année dans le monde. A Madagascar, elle est encore à un niveau important avec 1 600 nouveaux cas par an. Sur la Grande Ile de l’océan Indien, la lèpre concerne à la fois le monde rural et les grandes villes. Reportage à Tuléar, la principale ville du sud-ouest du pays.
Dans la chaleur écrasante de l’après-midi, une dizaine de patients attendent sous la varangue du Pavillon du Père Isidore Depré (PPID). Ce pavillon accueille le centre de référence pour la lèpre au sein de l’hôpital de Tuléar.
Natacha, une collégienne de 15 ans, est venue consulter ici pour la première fois il y a quatre mois : « J’avais quelques taches sur le corps. Et puis j’en ai eu de plus en plus. Mes camarades de classe me disaient : ‘‘Va-t'en, tu risques de nous contaminer’. Ça, c’était au début de ma maladie ». Dès la prise des premiers médicaments, la lèpre n’est plus contagieuse et les taches apparues sur la peau de Natacha ont aujourd’hui presque toutes disparu.
Le traitement dure de six mois à un an. A Tuléar, la bactérie de la lèpre continue de circuler et la maladie touche un large éventail de population. « Presque la moitié sont des gens pauvres, explique un médecin sur place . Mais de temps en temps, il y a aussi des gens aisés. On a beaucoup de gens qui étudient à l’université, des policiers, des fonctionnaires, des classes moyennes qui attrapent la lèpre ».
Contrairement aux malades en zone rurale, les citadins consultent plus rapidement des médecins. Les lépreux mutilés, qui perdent leur main ou leur pied, sont donc peu nombreux ici. Mais le nombre de cas stagne : chaque année le centre accueille une quarantaine de nouveaux malades. Par RFI
Dans la chaleur écrasante de l’après-midi, une dizaine de patients attendent sous la varangue du Pavillon du Père Isidore Depré (PPID). Ce pavillon accueille le centre de référence pour la lèpre au sein de l’hôpital de Tuléar.
Natacha, une collégienne de 15 ans, est venue consulter ici pour la première fois il y a quatre mois : « J’avais quelques taches sur le corps. Et puis j’en ai eu de plus en plus. Mes camarades de classe me disaient : ‘‘Va-t'en, tu risques de nous contaminer’. Ça, c’était au début de ma maladie ». Dès la prise des premiers médicaments, la lèpre n’est plus contagieuse et les taches apparues sur la peau de Natacha ont aujourd’hui presque toutes disparu.
Le traitement dure de six mois à un an. A Tuléar, la bactérie de la lèpre continue de circuler et la maladie touche un large éventail de population. « Presque la moitié sont des gens pauvres, explique un médecin sur place . Mais de temps en temps, il y a aussi des gens aisés. On a beaucoup de gens qui étudient à l’université, des policiers, des fonctionnaires, des classes moyennes qui attrapent la lèpre ».
Contrairement aux malades en zone rurale, les citadins consultent plus rapidement des médecins. Les lépreux mutilés, qui perdent leur main ou leur pied, sont donc peu nombreux ici. Mais le nombre de cas stagne : chaque année le centre accueille une quarantaine de nouveaux malades. Par RFI