Le président français a dénoncé, samedi, les violences qui ont émaillé des manifestations anti-"Charlie Hebdo". Il a jugé "in...
Le président français a dénoncé, samedi, les violences qui ont émaillé des manifestations anti-"Charlie Hebdo". Il a jugé "intolérable" que des drapeaux français soient brûlés et souhaité que les responsables de ces actes soient "punis".
Dans plusieurs pays musulmans, la une de "Charlie Hebdo", qui croque un Mahomet la larme à l'œil, passe mal. De nombreuses manifestations ont eu lieu, vendredi 16 et samedi 17 janvier. En Afrique de l'Ouest, des drapeaux français ont même été brûlés, notamment dans les capitales mauritanienne et sénégalaise. De quoi irriter le chef de l'État français.
Lors d'un déplacement, samedi, dans son fief corrézien de Tulle, François Hollande s'est insurgé : "On n’en a pas terminé avec ces comportements-là, et il faudra les punir, parce que quand ils se passent en France c’est intolérable, mais même aussi à l’étranger. Je pense notamment à ces pays qui parfois ne peuvent pas comprendre ce qu’est la liberté d’expression car ils en ont été privés. Mais aussi, ces pays, on les a soutenus dans la lutte contre le terrorisme, et donc je veux leur exprimer toujours ma solidarité, mais en même temps, la France a des principes et des valeurs et c’est notamment la liberté d’expression", a-t-il ajouté.
De nouvelles manifestations ont eu lieu samedi, au Niger. À Niamey, au moins cinq personnes ont été tuées et une vingtaine d'églises ont été incendiées par des manifestants. Des nombreux bars, hôtels, débits de boisson ou commerces appartenant à des non-musulmans ou tenant enseigne pour des entreprises françaises, ont également été détruits.
Face à ces émeutes, l'ambassade de France à Niamey a appelé ses ressortissants à "éviter toute sortie". Le ministère français des affaires étrangères a condamné ces violences. La veille, à Zinder, deuxième ville du Niger, des manifestations anti-"Charlie Hebdo" avaient dégénéré en émeutes, faisant cinq morts et 45 blessés, selon un dernier bilan.
Avec AFP
Dans plusieurs pays musulmans, la une de "Charlie Hebdo", qui croque un Mahomet la larme à l'œil, passe mal. De nombreuses manifestations ont eu lieu, vendredi 16 et samedi 17 janvier. En Afrique de l'Ouest, des drapeaux français ont même été brûlés, notamment dans les capitales mauritanienne et sénégalaise. De quoi irriter le chef de l'État français.
Lors d'un déplacement, samedi, dans son fief corrézien de Tulle, François Hollande s'est insurgé : "On n’en a pas terminé avec ces comportements-là, et il faudra les punir, parce que quand ils se passent en France c’est intolérable, mais même aussi à l’étranger. Je pense notamment à ces pays qui parfois ne peuvent pas comprendre ce qu’est la liberté d’expression car ils en ont été privés. Mais aussi, ces pays, on les a soutenus dans la lutte contre le terrorisme, et donc je veux leur exprimer toujours ma solidarité, mais en même temps, la France a des principes et des valeurs et c’est notamment la liberté d’expression", a-t-il ajouté.
© AFP | Des manifestants anti-"Charlie Hebdo" à Zinder, au Niger, vendredi 16 janvier. |
De nouvelles manifestations ont eu lieu samedi, au Niger. À Niamey, au moins cinq personnes ont été tuées et une vingtaine d'églises ont été incendiées par des manifestants. Des nombreux bars, hôtels, débits de boisson ou commerces appartenant à des non-musulmans ou tenant enseigne pour des entreprises françaises, ont également été détruits.
Face à ces émeutes, l'ambassade de France à Niamey a appelé ses ressortissants à "éviter toute sortie". Le ministère français des affaires étrangères a condamné ces violences. La veille, à Zinder, deuxième ville du Niger, des manifestations anti-"Charlie Hebdo" avaient dégénéré en émeutes, faisant cinq morts et 45 blessés, selon un dernier bilan.
Avec AFP