Ce samedi 17 janvier 2015, à l’appel des familles de détenus, du comité de soutien et sos démocratie ont participé côte à côte à la manif...
Ce samedi 17 janvier 2015, à l’appel des familles de détenus, du comité de soutien et sos démocratie ont participé côte à côte à la manifestation.
Quelques participants ont défilé devant l' ambassade des Comores à Paris , scandant comme un seul homme les mots" un procès imminent et équitable" , " faiza doit être réintégrer immédiatement et sans condition" .
Au cours de la manifestation, nous avons été reçus en délégation par notre Ambassadeur à Paris, Mr Nourdine Bourhani. Nous lui avons remis des doléances sur les droits et les devoirs d'un procès équitable pour les détenus de la tentative de coup d'état, et sur le droit de la liberté d’expression concernant le cas de licenciement de la jeune journaliste Faïza Soulé Youssouf.
Pour le premier cas, la justice comorienne vient d'annoncer la date du procès qui aura lieu le 22 Janvier 2015. Ce procès doit s'appliquer selon nos textes de loi et les textes conventionnels signés par l'Etat comorien. Une Cour spéciale pour juger des personnes pour atteinte à la sûreté de l'état nous rend perplexe, car cette cour n'autorise pas d'appel. Aussi elle n’est pas garantie à la fois, par des textes conventionnels et par un ensemble de principes directeurs édictés sous l'égide de l'ONU75. Son application en matière d'atteinte à la sécurité de l'état doit de ce fait s’appuyer sur de nombreuses garanties légales qui ne sont pas prévues à notre connaissance durant ce procès.
Les garanties relatives à un procès équitable doivent assurer l'équité entre les deux parties qui s'affrontent. Tant pour la partie poursuivante et forte qu’est l’Etat, et surtout pour les accusés. Ainsi, des droits complémentaires doivent accompagner ces derniers afin de ne pas être lésés ou être victimes des présomptions, etc. On pourrait d’ailleurs constater et dire que toute personne présumée innocente doit jouir de sa liberté, or ces 15 détenus sont en prison depuis 2 ans sans preuves avérées.
Pour le cas de Faïza Soulé, nous considérons que le caractère de ce licenciement est assez abusif, et ne correspond pas également aux procédures légales (cf. courrier lettre ouverte de la Rédaction Alwatwan) pour les deux parties contractantes, et regardant la matière de rupture du contrat, elle est ainsi dire impulsive. De même que chaque partie devrait exercer son droit pour éviter toute une violation manifeste du contrat,
Ce licenciement est outrancier par rapport au motif évoqué, complètement absurde, d'abandon de texte alors qu’elle avait fourni un justificatif de traitement médical. En réalité tout le monde sait que la jeune journaliste est persécutée même depuis et en raison de ses articles de journalisme qui d’ailleurs ne nuisent ni à la démocratie ni à un quelconque régime au contraire, elle est licenciée donc pour restriction et du droit à la liberté d’expression.
Nous avons sollicité à Mr l’Ambassadeur d’intervenir aux près des autorités compétentes pour le respect de la liberté d'expression, des droits de contrat de travail, et surtout pour qu’elles œuvrent d’user et de trouver tous les moyens légaux concernant la réintégration de Madame Faïza Soulé à son poste. Nous remercions notre Ambassadeur de l’accueil qu’il nous a manifesté et tous les participants à cette manifestation.
Comités de soutien (détenus + Journaliste Faiza)