Comme beaucoup de jeunes africains, Rado Ratovo a quitté Madagascar pour venir s'installer dans la ville de Guangzhou en Chine. Au co...
Comme beaucoup de jeunes africains, Rado Ratovo a quitté Madagascar pour venir s'installer dans la ville de Guangzhou en Chine. Au cours de ces cinq dernières années passées à Guangzhou, il a successivement été serveur dans un hôtel, vendeur de cartons d'emballage, employé à l'aéroport international de Guangzhou-Baiyun, et enfin manager à l'hôtel Holiday Crown.
Ce qui a poussé Rado à venir s'installer en Chine, c'est la rupture avec son ancienne petite amie, qui ne parvenait pas à se contenter de sa situation financière. Après cette rupture, sa sœur, immigrée en France depuis plusieurs années, lui a conseillé d'aller en Chine s'il voulait « gagner de l'argent ».
Selon lui, il y a beaucoup de raisons permettant d'expliquer pourquoi les jeunes africains sont nombreux à se rendre à Guangzhou. Mais, pour la plupart, il s'agit soit de gagner un salaire décent, soit de faire des études.
Rado est arrivé à Guangzhou avec 2000 yuans (près de 200 euros) en poche et un visa d'études valable six mois. N'ayant pas tenu longtemps avec ces maigres économies, Rado appela alors sa sœur en France pour lui annoncer qu'il désirait rentrer à Madagascar. « Non, si tu rentres sans rien gagner, la famille sera déçue », l'en dissuada sa sœur, avant de lui envoyer 13 000 yuans quelques jours plus tard.
C'est à ce moment que Rado a commencé à se rendre à l'aéroport de Guangzhou à chaque fois qu'un vol en partance de Madagascar y atterrissait. A la sortie de l'aéroport, il distribuait des cartes de visite aux voyageurs qui venaient de Madagascar et leur proposait ses produits . Comme la plupart des Africains vivant à Guangzhou, Rado ne se spécialise pas dans un secteur précis, mais recherche plutôt les besoins de ses clients potentiels. Il essaye généralement d'offrir ses services en Chine en échange d'une commission moyenne de 10%. Rado ne refuse aucun client pour gagner sa vie : d'une commande d'un million de yuans à l'achat d'une simple guitare en Chine.
Aujourd'hui, Rado est marié avec Holy, une jeune femme originaire de son pays qui vit à Guangzhou. Ils ont une fille, Sara, âgée de 3 ans. Ils vivent dans un appartement moyen de gamme dont le loyer est de 3500 yuans par mois.
En 2012, Rado a fait expédier du matériel acheté en Chine jusqu'à Madagascar pour y construire une maison sur le terrain qu'il a hérité de son père aujourd'hui décédé. Après avoir appris cette nouvelle, son ex-petite amie à tenté de reprendre contact avec lui, mais Rado l'a quant à lui déjà oubliée.
En ce qui concerne l'avenir, Rado, qui connait de nombreux fournisseurs à Guangzhou, projette d'ouvrir un magasin dans son pays, où il vendra des marchandises importées de Chine.
Ce qui a poussé Rado à venir s'installer en Chine, c'est la rupture avec son ancienne petite amie, qui ne parvenait pas à se contenter de sa situation financière. Après cette rupture, sa sœur, immigrée en France depuis plusieurs années, lui a conseillé d'aller en Chine s'il voulait « gagner de l'argent ».
Selon lui, il y a beaucoup de raisons permettant d'expliquer pourquoi les jeunes africains sont nombreux à se rendre à Guangzhou. Mais, pour la plupart, il s'agit soit de gagner un salaire décent, soit de faire des études.
Rado est arrivé à Guangzhou avec 2000 yuans (près de 200 euros) en poche et un visa d'études valable six mois. N'ayant pas tenu longtemps avec ces maigres économies, Rado appela alors sa sœur en France pour lui annoncer qu'il désirait rentrer à Madagascar. « Non, si tu rentres sans rien gagner, la famille sera déçue », l'en dissuada sa sœur, avant de lui envoyer 13 000 yuans quelques jours plus tard.
C'est à ce moment que Rado a commencé à se rendre à l'aéroport de Guangzhou à chaque fois qu'un vol en partance de Madagascar y atterrissait. A la sortie de l'aéroport, il distribuait des cartes de visite aux voyageurs qui venaient de Madagascar et leur proposait ses produits . Comme la plupart des Africains vivant à Guangzhou, Rado ne se spécialise pas dans un secteur précis, mais recherche plutôt les besoins de ses clients potentiels. Il essaye généralement d'offrir ses services en Chine en échange d'une commission moyenne de 10%. Rado ne refuse aucun client pour gagner sa vie : d'une commande d'un million de yuans à l'achat d'une simple guitare en Chine.
Aujourd'hui, Rado est marié avec Holy, une jeune femme originaire de son pays qui vit à Guangzhou. Ils ont une fille, Sara, âgée de 3 ans. Ils vivent dans un appartement moyen de gamme dont le loyer est de 3500 yuans par mois.
En 2012, Rado a fait expédier du matériel acheté en Chine jusqu'à Madagascar pour y construire une maison sur le terrain qu'il a hérité de son père aujourd'hui décédé. Après avoir appris cette nouvelle, son ex-petite amie à tenté de reprendre contact avec lui, mais Rado l'a quant à lui déjà oubliée.
En ce qui concerne l'avenir, Rado, qui connait de nombreux fournisseurs à Guangzhou, projette d'ouvrir un magasin dans son pays, où il vendra des marchandises importées de Chine.