L’organe indépendant en charge des élections souffle le chaud et le froid en même temps. Soumise dans l’obligation de suivre une démarche co...
L’organe indépendant en charge des élections souffle le chaud et le froid en même temps. Soumise dans l’obligation de suivre une démarche consensuelle au détriment de la loi, la CENI se trouve dans l’obligation de satisfaire certaines exigences politiques et une application stricte de la loi. Deux situations qui remettent en cause son indépendance.
Dans le cadre du règlement des contentieux causés par le rejet des candidatures aux triples élections de 2015, la CENI se trouve entre l’enclume et le marteau. Le mémorandum d’entente signé entre le gouvernement et les partis politiques, a attaché la CENI à suivre une démarche consensuelle et non l’application stricte de la loi pour consolider la sérénité du processus électoral. La cours constitutionnelle qui fait partie prenante de la signature de cette note de réaménagement, vient de publier un communiqué qui invité les candidats rejetés par la CENI de rectifier les erreurs ainsi autorisés. « Notre premier erreur est le fait de prendre le dossier incomplet. Nous n’avions pas à prendre un dossier incomplet comme stipule la loi. Ce que nous payons comme erreurs aujourd’hui, alors que nous aurions refusé,» a –il déploré le chargé en communication de la CENI Monsieur Dafiné.
La brèche ouverte par ce mémorandum qui a prolongé les recours de 72 heurs vient de toucher à sa fin pour les recours à la CENI mais se poursuit jusqu’au 13 dans le cadre de la cours constitutionnelle qui affichera les listes définitives de candidats retenu au plus tard le 19 de ce mois. « Parmi le bien fait de ce mémorandum c’est qu’aucun date n’est changé, » a précisé monsieur Dafiné.
En ce dernier jour de recours, l’ambiance n’est pas palpitante à la CENI. Il semble que les candidats ont appris la leçon du dernier jour de dépôt de candidature qui a achevé par rejeter beaucoup de candidats choisis à la hâte. « A Anjouan et à Mohéli, on a beaucoup avancé et il y a beaucoup d’engagement. Ils ont fait les choses avant le dernier délai. Ici on est la et on assiste les gens pour que tout passe dans l’ordre. Il y a des personnes qui ne se sentaient pas obliger de passer par la CENI, ils ont saisi directement la cours, », a-t-il précisé. Dans cette équivoque, la CENI garde effectivement son indépendance et joue le sapeur pompier entre la loi et l’entente des politiciens. Et ce qui est rassurant en tout cas, est que jusqu'à preuve du contraire les dates clés du processus électoral sont maintenues malgré l’alourdissement de leurs activités.
Nakidine Hassane
Photo.©lagazettedescomores
Dans le cadre du règlement des contentieux causés par le rejet des candidatures aux triples élections de 2015, la CENI se trouve entre l’enclume et le marteau. Le mémorandum d’entente signé entre le gouvernement et les partis politiques, a attaché la CENI à suivre une démarche consensuelle et non l’application stricte de la loi pour consolider la sérénité du processus électoral. La cours constitutionnelle qui fait partie prenante de la signature de cette note de réaménagement, vient de publier un communiqué qui invité les candidats rejetés par la CENI de rectifier les erreurs ainsi autorisés. « Notre premier erreur est le fait de prendre le dossier incomplet. Nous n’avions pas à prendre un dossier incomplet comme stipule la loi. Ce que nous payons comme erreurs aujourd’hui, alors que nous aurions refusé,» a –il déploré le chargé en communication de la CENI Monsieur Dafiné.
La brèche ouverte par ce mémorandum qui a prolongé les recours de 72 heurs vient de toucher à sa fin pour les recours à la CENI mais se poursuit jusqu’au 13 dans le cadre de la cours constitutionnelle qui affichera les listes définitives de candidats retenu au plus tard le 19 de ce mois. « Parmi le bien fait de ce mémorandum c’est qu’aucun date n’est changé, » a précisé monsieur Dafiné.
En ce dernier jour de recours, l’ambiance n’est pas palpitante à la CENI. Il semble que les candidats ont appris la leçon du dernier jour de dépôt de candidature qui a achevé par rejeter beaucoup de candidats choisis à la hâte. « A Anjouan et à Mohéli, on a beaucoup avancé et il y a beaucoup d’engagement. Ils ont fait les choses avant le dernier délai. Ici on est la et on assiste les gens pour que tout passe dans l’ordre. Il y a des personnes qui ne se sentaient pas obliger de passer par la CENI, ils ont saisi directement la cours, », a-t-il précisé. Dans cette équivoque, la CENI garde effectivement son indépendance et joue le sapeur pompier entre la loi et l’entente des politiciens. Et ce qui est rassurant en tout cas, est que jusqu'à preuve du contraire les dates clés du processus électoral sont maintenues malgré l’alourdissement de leurs activités.
Nakidine Hassane
Photo.©lagazettedescomores