Les «bons et vrais Comoriens» prêchent le faux pour connaître le faux et ne sauront rien «Maan Chri Al-hout fil-Bahar», «Je n’achète pas po...
Les «bons et vrais Comoriens» prêchent le faux pour connaître le faux et ne sauront rien
«Maan Chri Al-hout fil-Bahar», «Je n’achète pas poisson qui est dans la mer», dit avec une forte logique le proverbe marocain. Ce proverbe nous apprend beaucoup de choses sur les nouvelles petites magouilles médiatiques des «bons et vrais Comoriens», qui n’ont toujours pas supporté que leurs ennemis jurés Hamada Madi Boléro, Alloui Saïd Abasse et Mirhane Bourhane soient arrivés en France en novembre 2014 pour parler de Mayotte sans qu’ils n’aient eu vent ne serait-ce que de la tenue de leur réunion avec les diplomates français.
«Maan Chri Al-hout fil-Bahar», «Je n’achète pas poisson qui est dans la mer», dit avec une forte logique le proverbe marocain. Ce proverbe nous apprend beaucoup de choses sur les nouvelles petites magouilles médiatiques des «bons et vrais Comoriens», qui n’ont toujours pas supporté que leurs ennemis jurés Hamada Madi Boléro, Alloui Saïd Abasse et Mirhane Bourhane soient arrivés en France en novembre 2014 pour parler de Mayotte sans qu’ils n’aient eu vent ne serait-ce que de la tenue de leur réunion avec les diplomates français.
Ces mêmes «bons et vrais Comoriens» ont été humiliés une deuxième fois quand ils apprirent que ces plénipotentiaires qu’ils évertuent à qualifier de «vendus et espions» ont fait avancer les négociations franco-comoriennes dans des proportions qui n’ont jamais été atteintes auparavant. Car, il y a eu de belles avancées, et quand on fréquente des gens convenables, on apprend beaucoup de choses, à condition de promettre de ne rien révéler. C’est un fait. Alors quand on sait ce qui a été dit, on meurt de rire quand on voit les «bons et vrais Comoriens» se comporter comme des gamins pour prêcher le faux en cherchant à connaître le vrai, qu’ils ne sauront que le moment venu, en même temps que tout le monde. Qu’on se le dise. Ces gens-là sont allés jusqu’à faire circuler sur Internet un texte sur la prétendue haute trahison du Président Ikililou Dhoinine, qui aurait vendu un poisson nageant dans l’océan.
Ce sont des mensonges pour faire endormir un enfant récalcitrant. Tout ça est faux. Du reste, dès la fin de la réunion parisienne, il a été convenu que, pour l’instant, rien ne doit filtrer car il y a des dispositions préliminaires à prendre. Nos «bons et vrais Comoriens» doivent se mettre à la mode et savoir que pour en arriver aux Accords d’Oslo entre Israël et la Palestine conclus en grande pompe à Washington le 13 septembre 1993, il avait fallu négocier secrètement pendant des mois et des mois. D’ailleurs, dès que ces négociations ont été portées sur la place publique, elles n’ont plus avancé, alors que sous l’égide de la Norvège et dans un grand secret, elles avançaient de manière satisfaisante.
Une fois de plus, les «bons et vrais Comoriens» doivent comprendre que nous qui savons ne dirons rien pour l’instant car la diplomatie est ainsi faite. Et comme disait Richard Nixon, «la diplomatie n’est pas un bazar d’Orient». Alors, si on veut amuser les copains et les copines, chacun est libre de dire ce qu’il veut, mais il vaut mieux dire la vérité que des mensonges qui seront dénoncés un jour. Alors, dans leur petite haine, ils ont tout faux. Le Président Ikililou Dhoinine a donné des consignes à des professionnels de la diplomatie pour défendre les intérêts des Comores de manière honorable. Cela a été fait. Le reste relève des enfantillages. De toute façon, les diplomates comoriens ne peuvent pas vendre Mayotte car on ne vend pas un poisson qui nage dans l’océan. Et la France n’ira pas acheter ce poisson-là. On ne vend qu’un poisson qu’on a dans sa pirogue.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Vendredi 5 décembre.
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