Le «Conseiller commercial» détruit l’appartement de l’ancien Premier Conseiller Au secours! Horreur et consternation! On croyait qu’il n’y...
Le «Conseiller commercial» détruit l’appartement de l’ancien Premier Conseiller
Au secours! Horreur et consternation! On croyait qu’il n’y avait plus de sauvages en France et que les Vandales appartenaient à l’Histoire et à l’Histoire seulement depuis le Vème siècle. Or, ce qui s’est passé ce lundi 1erdécembre 2014 à Noisiel, en Région parisienne prouve qu’un sauvage doublé d’un Vandale est en divagation en ville, sème la ruine et la désolation sur son passage, non pas dans le Mato Grosso ou dans la forêt du Mayombe, mais à Noisiel, en Seine-et-Marne, tout près de Paris. Il s’agit de Son Excellence, le très distingué Monsieur Abdourahamane Soundi, le «Conseiller commercial» à l’Ambassade des Comores à Paris, Ambassade joyeusement surnommée la «Vieille fille de la rue Marbeau», même si elle a refait peau neuve depuis quelques semaines et est pimpante et clinquante comme un sou neuf. Ce lundi 1er décembre 2014, Abdourahamane Soundi se livra à une sauvagerie et à une barbarie d’une rare intensité dans l’appartement d’Abdallah Mohamed, ancien Premier Conseiller à l’Ambassade des Comores à Paris. Comme on peut le constater à la lumière des photos faites dans l’appartement d’Abdallah Mohamed, on a l’impression que ce dernier a été saccagé par les hordes de Gengis Khan sur ce qui restait après un premier passage des Vandales. Tout est à terre. Tout a été cassé. Même les murs ont été vandalisés. Même le revêtement mural a été saccagé par le dernier sauvage d’Europe. Cela fait quelques mois qu’Abdallah Mohamed fait l’objet d’un harcèlement destiné à le faire partir de l’appartement de l’Ambassade des Comores à Paris qu’il occupe depuis qu’il était Premier Conseiller dans cette Ambassade. Or, tant que ses droits ne sont pas respectés, il ne peut pas évacuer les lieux comme un voleur. Pour retracer le fil des événements, il faudra rappeler que le 19 avril 2013, quand a eu lieu la fameuse tentative de coup d’État à Moroni, le Conseiller Abdallah Mohamed, fils unique, était chez lui à Domoni pour le premier anniversaire du décès de sa mère et pour réhabiliter sa maison. Marié à une petite-fille de l’ancien Président Ahmed Abdallah, ses ennemis dans la mission diplomatique ont saisi cette occasion pour l’accuser d’avoir trempé dans la tentative de putsch, puisque l’accusé principal est Mahmoud Ahmed Abdallah. Quand les délateurs ont senti que «l’argument» ne tenait pas la route, ils l’ont accusé d’avoir quitté Paris sans avertir sa hiérarchie. Si tel était le cas, pourquoi une simple sanction administrative n’a pas été envisagée? Abdallah Mohamed, le Coran en main, s’était présenté devant le Président Ikililou Dhoinine, de passage à Paris, et avait juré n’être en rien dans ces affaires de putsch. Plutôt parler à un mur. Le Vice-président Nourdine Bourhane était intervenu. Tintin! Échec et mat!
Puis, vint le temps du harcèlement. Les autorités comoriennes s’employèrent alors à lui faire parvenir des mises en demeure pour qu’il évacue l’appartement. Tout a été fait. Les mêmes autorités comoriennes s’employèrent à exiger de lui la restitution de sa carte diplomatique. Or, dans les pays civilisés, les choses ne se passent pas comme ça: on rétablit le fonctionnaire dans ses droits d’abord. Logiquement donc, Abdallah Mohamed devait être indemnisé avant de faire l’objet de mesures d’expulsion de l’appartement de fonctions. Il aurait dû bénéficier d’un conteneur pour rapatrier ses affaires aux Comores. Rien de tel n’a été fait. On veut juste qu’il aille ailleurs. Qu’il ait servi au sein de l’appareil diplomatique comorien de 1989 à 2013, soit pendant 24 ans donc, ne compte pas. Aucune Commission disciplinaire paritaire ne s’est réunie pour statuer sur son cas. Il n’a été entendu par aucun organe de l’État comorien pour qu’il puisse plaider sa cause. Les délateurs de la rue Marbeau et leurs protecteurs au sommet de l’État à Moroni ont décidé d’avoir sa peau, et c’est tout.
Le Docteur El-Anrif Saïd Hassane, le très et plus qu’ambitieux ministre des Relations extérieures et de la Coopération chargé de la Diaspora, de la Francophonie et du Monde arabe (Gloire à Dieu pour la longueur du titre!) était le subalterne d’Abdallah Mohamed quand il était le soi-disant «Conseiller politique» à l’Ambassade des Comores à Paris jusqu’au samedi 13 juillet 2013, date de sa consécration ministérielle universelle. Or, au lieu de plaider la cause de son ancien chef, il s’employa à lui glisser des peaux de banane sous les pieds. Un chic type, cet El-Anrif Saïd Hassane-là. Il a tout du gendre idéal. Finalement, il était décidé que comme ses droits allaient être bientôt être respectés, Abdallah Mohamed avait décidé de faire entrer le Grand Seigneur Abdourahamane Soundi dans l’appartement et y a même libéré de la place pour lui. Mais, l’absentéiste «Conseiller commercial», qui n’a jamais rencontré un dirigeant d’entreprise, ni favorisé la signature d’un accord commercial, voulait aller plus vite que la musique: il s’est servi de la clé de l’appartement et a profité d’un moment où Abdallah Mohamed était sorti et alors que son épouse était à Orléans, pour assouvir ses petits instincts de dernier sauvage d’Europe, laissant derrière lui un spectacle horrible et désolant.
Mesdames, Messieurs, il n’y a pas eu effraction. Non. La porte a été ouverte avec la clé dont dispose le Grand Seigneur. Grossière erreur faisant que le crime ne peut pas être parfait. Et là, tout a été cassé, à un moment où un autre Conseiller de l’Ambassade veut constituer une fine équipe pour aller prendre de force la Carte diplomatique d’Abdallah Mohamed. C’est la joie. C’est un bonheur sans tache. En tout état de cause, dès qu’il trouva la scène de fin du monde qui s’offrait à ses yeux dans son appartement, Abdallah Mohamed a agi en juriste qu’il est: il a appelé la Police française. Et l’affaire va aller loin parce que, en tant que local de la mission diplomatique à Paris, l’appartement d’Abdallah Mohamed est couvert par une immunité qui le rend inviolable. Tout ceci est écrit à l’article 30 alinéa 1er de la Convention de Vienne du 18 avril 1963 sur les Relations diplomatiques: «La demeure privée de l’agent diplomatique jouit de la même inviolabilité et de la même protection que les locaux de la mission» diplomatique. C’est clair, non? Or, aux yeux des autorités françaises, Abdallah Mohamed, bénéficiaire d’une Carte diplomatique dûment délivrée par le ministère des Affaires étrangères (Quai d’Orsay), conserve son statut diplomatique. N’est-ce pas beau, le Droit? C’est beau, bien sûr…
Comment donc l’ami Abdourahamane Soundi va-t-il expliquer tout ça aux autorités françaises, car il devra s’expliquer, immunités diplomatiques ou pas? Le Préambule de la Convention de Vienne du 18 avril 1961 est très clair sur la raison d’être des privilèges et immunités diplomatiques: «[…] Le but desdits privilèges et immunités est non pas d’avantager des individus mais d’assurer l’accomplissement efficace des fonctions des missions diplomatiques en tant que représentants des États». Là aussi, les choses sont claires, et l’ami Abdourahamane Soundi ne peut pas se cacher derrière son immunité diplomatique pour fuir ses responsabilités pénales. Et puis, on ne peut pas s’empêcher de se poser la question de savoir pourquoi, alors que la situation s’arrangeait, il a fallu qu’il se livre à une telle barbarie chez autrui? Ça va donc barder, comme on dit trivialement.
De toute façon, aujourd’hui, les choses qui se font autour d’Abdallah Mohamed sont très simples: il y a pourrissement d’une situation. Ce pourrissement résulte de l’aveuglement des autorités comoriennes, qui ont maintenu dans l’eau la tête d’un diplomate de formation et de carrière ayant servi son pays de 1989 à 2013. Les autorités comoriennes ont trop écouté les délateurs haineux de la rue Marbeau. Elles continuent à enfoncer Abdallah Mohamed dans une situation de grave injustice, en le broyant sans pitié. Aujourd’hui, les choses sont allées très loin car elles sont entre les mains de la Police française, qui n’est pas celle d’un pays du Tiers-Monde. Qu’est-ce qui va se passer maintenant? En tout cas, le saccage de l’appartement renforce la situation d’Abdallah Mohamed, pendant que celle de l’État comorien est tombée de Charybde en Scylla. Dans les milieux diplomatiques des pays du Tiers-Monde, on voit des choses et des choses, mais on n’a pas l’habitude de recruter des Vandales et des sauvages parmi les diplomates. Si Abdallah Mohamed pouvait rentrer aux Comores dans les semaines à venir, maintenant, il va devoir attendre la fin de l’enquête. Naturellement, on ne voit pas comment il va pouvoir vivre sous le même toit, même à titre temporaire, avec quelqu’un qui lui a vandalisé son appartement. Félicitations donc aux intelligentes autorités comoriennes.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Mardi 2 décembre 2014.
Au secours! Horreur et consternation! On croyait qu’il n’y avait plus de sauvages en France et que les Vandales appartenaient à l’Histoire et à l’Histoire seulement depuis le Vème siècle. Or, ce qui s’est passé ce lundi 1erdécembre 2014 à Noisiel, en Région parisienne prouve qu’un sauvage doublé d’un Vandale est en divagation en ville, sème la ruine et la désolation sur son passage, non pas dans le Mato Grosso ou dans la forêt du Mayombe, mais à Noisiel, en Seine-et-Marne, tout près de Paris. Il s’agit de Son Excellence, le très distingué Monsieur Abdourahamane Soundi, le «Conseiller commercial» à l’Ambassade des Comores à Paris, Ambassade joyeusement surnommée la «Vieille fille de la rue Marbeau», même si elle a refait peau neuve depuis quelques semaines et est pimpante et clinquante comme un sou neuf. Ce lundi 1er décembre 2014, Abdourahamane Soundi se livra à une sauvagerie et à une barbarie d’une rare intensité dans l’appartement d’Abdallah Mohamed, ancien Premier Conseiller à l’Ambassade des Comores à Paris. Comme on peut le constater à la lumière des photos faites dans l’appartement d’Abdallah Mohamed, on a l’impression que ce dernier a été saccagé par les hordes de Gengis Khan sur ce qui restait après un premier passage des Vandales. Tout est à terre. Tout a été cassé. Même les murs ont été vandalisés. Même le revêtement mural a été saccagé par le dernier sauvage d’Europe. Cela fait quelques mois qu’Abdallah Mohamed fait l’objet d’un harcèlement destiné à le faire partir de l’appartement de l’Ambassade des Comores à Paris qu’il occupe depuis qu’il était Premier Conseiller dans cette Ambassade. Or, tant que ses droits ne sont pas respectés, il ne peut pas évacuer les lieux comme un voleur. Pour retracer le fil des événements, il faudra rappeler que le 19 avril 2013, quand a eu lieu la fameuse tentative de coup d’État à Moroni, le Conseiller Abdallah Mohamed, fils unique, était chez lui à Domoni pour le premier anniversaire du décès de sa mère et pour réhabiliter sa maison. Marié à une petite-fille de l’ancien Président Ahmed Abdallah, ses ennemis dans la mission diplomatique ont saisi cette occasion pour l’accuser d’avoir trempé dans la tentative de putsch, puisque l’accusé principal est Mahmoud Ahmed Abdallah. Quand les délateurs ont senti que «l’argument» ne tenait pas la route, ils l’ont accusé d’avoir quitté Paris sans avertir sa hiérarchie. Si tel était le cas, pourquoi une simple sanction administrative n’a pas été envisagée? Abdallah Mohamed, le Coran en main, s’était présenté devant le Président Ikililou Dhoinine, de passage à Paris, et avait juré n’être en rien dans ces affaires de putsch. Plutôt parler à un mur. Le Vice-président Nourdine Bourhane était intervenu. Tintin! Échec et mat!
Puis, vint le temps du harcèlement. Les autorités comoriennes s’employèrent alors à lui faire parvenir des mises en demeure pour qu’il évacue l’appartement. Tout a été fait. Les mêmes autorités comoriennes s’employèrent à exiger de lui la restitution de sa carte diplomatique. Or, dans les pays civilisés, les choses ne se passent pas comme ça: on rétablit le fonctionnaire dans ses droits d’abord. Logiquement donc, Abdallah Mohamed devait être indemnisé avant de faire l’objet de mesures d’expulsion de l’appartement de fonctions. Il aurait dû bénéficier d’un conteneur pour rapatrier ses affaires aux Comores. Rien de tel n’a été fait. On veut juste qu’il aille ailleurs. Qu’il ait servi au sein de l’appareil diplomatique comorien de 1989 à 2013, soit pendant 24 ans donc, ne compte pas. Aucune Commission disciplinaire paritaire ne s’est réunie pour statuer sur son cas. Il n’a été entendu par aucun organe de l’État comorien pour qu’il puisse plaider sa cause. Les délateurs de la rue Marbeau et leurs protecteurs au sommet de l’État à Moroni ont décidé d’avoir sa peau, et c’est tout.
Le Docteur El-Anrif Saïd Hassane, le très et plus qu’ambitieux ministre des Relations extérieures et de la Coopération chargé de la Diaspora, de la Francophonie et du Monde arabe (Gloire à Dieu pour la longueur du titre!) était le subalterne d’Abdallah Mohamed quand il était le soi-disant «Conseiller politique» à l’Ambassade des Comores à Paris jusqu’au samedi 13 juillet 2013, date de sa consécration ministérielle universelle. Or, au lieu de plaider la cause de son ancien chef, il s’employa à lui glisser des peaux de banane sous les pieds. Un chic type, cet El-Anrif Saïd Hassane-là. Il a tout du gendre idéal. Finalement, il était décidé que comme ses droits allaient être bientôt être respectés, Abdallah Mohamed avait décidé de faire entrer le Grand Seigneur Abdourahamane Soundi dans l’appartement et y a même libéré de la place pour lui. Mais, l’absentéiste «Conseiller commercial», qui n’a jamais rencontré un dirigeant d’entreprise, ni favorisé la signature d’un accord commercial, voulait aller plus vite que la musique: il s’est servi de la clé de l’appartement et a profité d’un moment où Abdallah Mohamed était sorti et alors que son épouse était à Orléans, pour assouvir ses petits instincts de dernier sauvage d’Europe, laissant derrière lui un spectacle horrible et désolant.
Mesdames, Messieurs, il n’y a pas eu effraction. Non. La porte a été ouverte avec la clé dont dispose le Grand Seigneur. Grossière erreur faisant que le crime ne peut pas être parfait. Et là, tout a été cassé, à un moment où un autre Conseiller de l’Ambassade veut constituer une fine équipe pour aller prendre de force la Carte diplomatique d’Abdallah Mohamed. C’est la joie. C’est un bonheur sans tache. En tout état de cause, dès qu’il trouva la scène de fin du monde qui s’offrait à ses yeux dans son appartement, Abdallah Mohamed a agi en juriste qu’il est: il a appelé la Police française. Et l’affaire va aller loin parce que, en tant que local de la mission diplomatique à Paris, l’appartement d’Abdallah Mohamed est couvert par une immunité qui le rend inviolable. Tout ceci est écrit à l’article 30 alinéa 1er de la Convention de Vienne du 18 avril 1963 sur les Relations diplomatiques: «La demeure privée de l’agent diplomatique jouit de la même inviolabilité et de la même protection que les locaux de la mission» diplomatique. C’est clair, non? Or, aux yeux des autorités françaises, Abdallah Mohamed, bénéficiaire d’une Carte diplomatique dûment délivrée par le ministère des Affaires étrangères (Quai d’Orsay), conserve son statut diplomatique. N’est-ce pas beau, le Droit? C’est beau, bien sûr…
Comment donc l’ami Abdourahamane Soundi va-t-il expliquer tout ça aux autorités françaises, car il devra s’expliquer, immunités diplomatiques ou pas? Le Préambule de la Convention de Vienne du 18 avril 1961 est très clair sur la raison d’être des privilèges et immunités diplomatiques: «[…] Le but desdits privilèges et immunités est non pas d’avantager des individus mais d’assurer l’accomplissement efficace des fonctions des missions diplomatiques en tant que représentants des États». Là aussi, les choses sont claires, et l’ami Abdourahamane Soundi ne peut pas se cacher derrière son immunité diplomatique pour fuir ses responsabilités pénales. Et puis, on ne peut pas s’empêcher de se poser la question de savoir pourquoi, alors que la situation s’arrangeait, il a fallu qu’il se livre à une telle barbarie chez autrui? Ça va donc barder, comme on dit trivialement.
De toute façon, aujourd’hui, les choses qui se font autour d’Abdallah Mohamed sont très simples: il y a pourrissement d’une situation. Ce pourrissement résulte de l’aveuglement des autorités comoriennes, qui ont maintenu dans l’eau la tête d’un diplomate de formation et de carrière ayant servi son pays de 1989 à 2013. Les autorités comoriennes ont trop écouté les délateurs haineux de la rue Marbeau. Elles continuent à enfoncer Abdallah Mohamed dans une situation de grave injustice, en le broyant sans pitié. Aujourd’hui, les choses sont allées très loin car elles sont entre les mains de la Police française, qui n’est pas celle d’un pays du Tiers-Monde. Qu’est-ce qui va se passer maintenant? En tout cas, le saccage de l’appartement renforce la situation d’Abdallah Mohamed, pendant que celle de l’État comorien est tombée de Charybde en Scylla. Dans les milieux diplomatiques des pays du Tiers-Monde, on voit des choses et des choses, mais on n’a pas l’habitude de recruter des Vandales et des sauvages parmi les diplomates. Si Abdallah Mohamed pouvait rentrer aux Comores dans les semaines à venir, maintenant, il va devoir attendre la fin de l’enquête. Naturellement, on ne voit pas comment il va pouvoir vivre sous le même toit, même à titre temporaire, avec quelqu’un qui lui a vandalisé son appartement. Félicitations donc aux intelligentes autorités comoriennes.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Mardi 2 décembre 2014.