Comme il a été rapporté dans ces colonnes cette semaine, il faut faire attention car c’est la saison de la peste. Malheureusement, la sen...
Comme il a été rapporté dans ces colonnes cette semaine, il faut faire attention car c’est la saison de la peste. Malheureusement, la sensibilisation sur l’hygiène et la salubrité publique ne sont pas toujours efficaces. La première victime de la peste est morte cette semaine. Il s’agit d’une jeune femme de 21 ans, habitant dans le quartier populaire d’Ankasina-67 ha. Il y eu un dysfonctionnement dans le traitement de ce cas, car les premiers médecins qui l’ont diagnostiqué n’ont pas signalé le probable cas de peste, ils ont même laissé la famille emporter le corps de la jeune femme qui a été veillé pendant 3 jours selon la tradition malgache.
Ce n’est qu’après que les médecins du BMH (bureau municipal d’hygiène) sont venus faire des prélèvements et analyses à l’Institut Pasteur, résultats qui se sont révélés positifs. Mais la famille de la victime a refusé de donner le corps aux médecins du BMH et aux gendarmes venus à la rescousse. « Nous allons enterrer nous-mêmes notre proche selon la tradition car le premier médecin qui l’a vu mourir a donné les dossiers nécessaires pour le faire », s’entête la famille. Les autorités ne savent que faire, elles ont tout simplement aspergé de produits désinfectants les alentours de la maison de la victime. Elles vont sûrement être obligées de revenir pour convaincre tous ceux qui étaient en contact avec la victime de son vivant comme lors du décès de se faire diagnostiquer et soigner. Vaste programme dans la mesure où ce sont certainement pas moins d’une centaine de personnes à convaincre, rien que pour les veillées funéraires. Et dire que le Premier ministre, ministre de la santé, se vante de pouvoir faire face à Ebola si jamais cette maladie arrive à Madagascar alors qu’on ne peut même pas coordonner ce genre de problème. Prions, comme diront la plupart des gens, pour qu’Ebola n’arrive pas ici, car on ne peut pas vraiment compter sur les dirigeants.
Ce n’est qu’après que les médecins du BMH (bureau municipal d’hygiène) sont venus faire des prélèvements et analyses à l’Institut Pasteur, résultats qui se sont révélés positifs. Mais la famille de la victime a refusé de donner le corps aux médecins du BMH et aux gendarmes venus à la rescousse. « Nous allons enterrer nous-mêmes notre proche selon la tradition car le premier médecin qui l’a vu mourir a donné les dossiers nécessaires pour le faire », s’entête la famille. Les autorités ne savent que faire, elles ont tout simplement aspergé de produits désinfectants les alentours de la maison de la victime. Elles vont sûrement être obligées de revenir pour convaincre tous ceux qui étaient en contact avec la victime de son vivant comme lors du décès de se faire diagnostiquer et soigner. Vaste programme dans la mesure où ce sont certainement pas moins d’une centaine de personnes à convaincre, rien que pour les veillées funéraires. Et dire que le Premier ministre, ministre de la santé, se vante de pouvoir faire face à Ebola si jamais cette maladie arrive à Madagascar alors qu’on ne peut même pas coordonner ce genre de problème. Prions, comme diront la plupart des gens, pour qu’Ebola n’arrive pas ici, car on ne peut pas vraiment compter sur les dirigeants.
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