Des dizaines de milliers d'apatrides au Koweït vont pouvoir obtenir la citoyenneté des Comores et régler ainsi un problème qui dure d...
Des dizaines de milliers d'apatrides au Koweït vont pouvoir obtenir la citoyenneté des Comores et régler ainsi un problème qui dure depuis des décennies, a annoncé dimanche un haut responsable koweïtien.
Tous les apatrides, ou "bidoun" en arabe, "se verront remettre des formulaires spéciaux pour la citoyenneté économique des Comores", et obtenir simultanément des avantages au Koweït, a précisé le sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur, le général Mazen al-Jarrah.
Les apatrides qui acceptent l'arrangement bénéficieront d'un titre de séjour au Koweït, de la gratuité de l'éducation et des soins ainsi que du droit à l'emploi.
Selon l'arrangement, le chef d'une famille apatride obtiendra la "citoyenneté économique" et un passeport des Comores, alors que les membres de sa famille seront naturalisés comoriens et auront un passeport.Ce processus sera enclenché dès l'ouverture à Koweït d'une ambassade des Comores, prévue dans les prochains mois, a indiqué le général Jarrah.
Plus de 110 000 apatrides sont nés au Koweït et revendiquent la nationalité de ce riche émirat pétrolier du Golfe.Ces deux dernières années, des apatrides ont manifesté à plusieurs reprises pour demander la nationalité et l'accès aux services publics. Les autorités en ont naturalisé 34 000 mais affirment que les autres détiennent d'autres nationalités.Ces manifestations ont été réprimées par la police et des centaines de manifestants ont été arrêtés et certains condamnés à des peines de prison.
En avril, un député koweïtien avait proposé d'envoyer les apatrides protestataires, reconnus coupables d'atteinte à la sécurité, dans un camp à installer dans le désert.Les Comores, un archipel situé au large de l'Afrique orientale, est membre de la Ligue arabe, tout comme le Koweït.
Image ©Habarizacomores.com
AFP
Tous les apatrides, ou "bidoun" en arabe, "se verront remettre des formulaires spéciaux pour la citoyenneté économique des Comores", et obtenir simultanément des avantages au Koweït, a précisé le sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur, le général Mazen al-Jarrah.
Les apatrides qui acceptent l'arrangement bénéficieront d'un titre de séjour au Koweït, de la gratuité de l'éducation et des soins ainsi que du droit à l'emploi.
Selon l'arrangement, le chef d'une famille apatride obtiendra la "citoyenneté économique" et un passeport des Comores, alors que les membres de sa famille seront naturalisés comoriens et auront un passeport.Ce processus sera enclenché dès l'ouverture à Koweït d'une ambassade des Comores, prévue dans les prochains mois, a indiqué le général Jarrah.
Plus de 110 000 apatrides sont nés au Koweït et revendiquent la nationalité de ce riche émirat pétrolier du Golfe.Ces deux dernières années, des apatrides ont manifesté à plusieurs reprises pour demander la nationalité et l'accès aux services publics. Les autorités en ont naturalisé 34 000 mais affirment que les autres détiennent d'autres nationalités.Ces manifestations ont été réprimées par la police et des centaines de manifestants ont été arrêtés et certains condamnés à des peines de prison.
En avril, un député koweïtien avait proposé d'envoyer les apatrides protestataires, reconnus coupables d'atteinte à la sécurité, dans un camp à installer dans le désert.Les Comores, un archipel situé au large de l'Afrique orientale, est membre de la Ligue arabe, tout comme le Koweït.
Image ©Habarizacomores.com
AFP