Le Qatar souhaite accélérer les projets promis à l’Union des Comores à Doha à l’issue de la conférence de mars 2010 sur le développement ...
Le Qatar souhaite accélérer les projets promis à l’Union des Comores à Doha à l’issue de la conférence de mars 2010 sur le développement de l’archipel. C’est l’impression que les techniciens comoriens accordent à une nouvelle visite à Moroni d’une délégation de haut niveau de l’Emirat conduite par son vice-ministre chargé des Affaires étrangères, Mohamed Abdullah Al-Rumaihi. Le Qatar préside actuellement le Comité arabe pour le développement et l’investissement aux Comores (CADI), l’organe chargé de coordonner le travail de mobilisation des fonds promis par les donateurs à Doha. En tout, 570 millions d’intentions d’aides avaient été annoncées après cette grande conférence, la quatrième de l’histoire des Comores après celles de 1982, de 1992 et de 2005 à Maurice. Plus de 80 fiches de projets avaient été soumis par les Comores au Qatar. Le montant définitif arrêté à l’issue d’une mini-conférence de suivi organisée en janvier 2011 à Moroni est de 970 millions de dollars de promesses d’aides. Le seul projet de grande envergure ayant abouti, jusqu’ici, est la création de la Société nationale de pêche (SNP) dont le lancement officiel est prévu ce mois de novembre. Le Conseil d’administration de cette société financée en grande partie par le Qatar sera mis en place à l’occasion de cette nouvelle visite.
Les officiels qataris profiteront de leur séjour à Moroni pour évaluer les actions engagées visant à lever les obstacles au démarrage des autres projets dans le domaine de l’agriculture, de l’énergie et des infrastructures routières. Les donateurs se sont limités depuis 2010 sur des actions de charité et de construction des œuvres sociales (écoles, mosquées, bâtiments administratifs…) pour un montant estimé à 40 millions d’euros en 2012. Plus de 70% des fonds promis à Doha sont orientés vers des investissements publics. Les Comores, faute de capacités d’absorption des fonds, ont confié l’expertise technique à la Banque islamique de développement (BID) notamment la conception des projets en lieu et place des fiches des projets élaborés par le pays mais qui manquent de clarté surtout que les mêmes fiches ne précisent pas les montants des fonds à apporter pour l’exécution des projets en question. La lenteur dans la mise en œuvre des projets de Doha a été mise à mal par les arriérés de dette du pays puisque les bailleurs, des institutions financières arabes pour la majorité, avaient lié tout décaissement des fonds au règlement de ces arriérés de dette rééchelonnées depuis 2013 sur une période de 40 ans. L’heure, aujourd’hui, est de voir comment accélérer la machine des investissements au profit de l’Union des Comores après les arrangements obtenus sur les arriérés de dettes. Des annonces sont attendues en marge de cette nouvelle visite du CADI aux Comores.
Publié par : APOI
Les officiels qataris profiteront de leur séjour à Moroni pour évaluer les actions engagées visant à lever les obstacles au démarrage des autres projets dans le domaine de l’agriculture, de l’énergie et des infrastructures routières. Les donateurs se sont limités depuis 2010 sur des actions de charité et de construction des œuvres sociales (écoles, mosquées, bâtiments administratifs…) pour un montant estimé à 40 millions d’euros en 2012. Plus de 70% des fonds promis à Doha sont orientés vers des investissements publics. Les Comores, faute de capacités d’absorption des fonds, ont confié l’expertise technique à la Banque islamique de développement (BID) notamment la conception des projets en lieu et place des fiches des projets élaborés par le pays mais qui manquent de clarté surtout que les mêmes fiches ne précisent pas les montants des fonds à apporter pour l’exécution des projets en question. La lenteur dans la mise en œuvre des projets de Doha a été mise à mal par les arriérés de dette du pays puisque les bailleurs, des institutions financières arabes pour la majorité, avaient lié tout décaissement des fonds au règlement de ces arriérés de dette rééchelonnées depuis 2013 sur une période de 40 ans. L’heure, aujourd’hui, est de voir comment accélérer la machine des investissements au profit de l’Union des Comores après les arrangements obtenus sur les arriérés de dettes. Des annonces sont attendues en marge de cette nouvelle visite du CADI aux Comores.
Publié par : APOI
Le vice-ministre qatari des Affaires étrangères, M. Al-Rumaihi entame une visite de quatre jours à Moroni dès ce mardi 18 novembre. |