Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed ne voit que lui à la présidence en 2016. Quand ce proche parmi les proches lui demande pourquoi il est resté si...
Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed ne voit que lui à la présidence en 2016.
Quand ce proche parmi les proches lui demande pourquoi il est resté si calme alors que les autres candidats à l'élection présidentielle de 2016 s'agitent dans tous les sens, Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed, emblématique et volcanique Président du Parti Comores Alternatives (PCA) et candidat à l'élection présidentielle comorienne de 2016, bondit de sa chaise comme une fusée décollant de Cap Kennedy: «Moi, au moins, quand j'invite des gens dans un restaurant KFC, j'en paie la note. Je ne fais pas dans la ladrerie, en laissant les gens payer à ma place. Nous devons apprendre à ne pas confondre gesticulation dramatique et politique, radinerie et sens de l'économie. Moi, je ne m'agite pas, contrairement à d'autres.
Pourquoi? Parce que je suis le seul acteur politique comorien dont on connaît le contenu, le bien-fondé et la pertinence du programme et des idées politiques. Ce qui signifie que les autres candidats ne savent pas ce qu'ils veulent, et le peuple comorien s'en rend parfaitement compte. Les autres candidats ne proposent rien et n'ont rien à proposer puisqu'ils ne se portent pas candidats pour le bien du peuple, mais pour eux-mêmes et leurs familles. De toute manière, chacun est libre de rêver, mais pour 2016, la présidence est à moi. Les Comoriens vivent mal et on besoin d'un Président dont ils connaissent la personnalité, les idées politiques, le sens de l'autorité pour faire travailler le pays, l'honnêteté et la compétence. Dans les Comores d'aujourd'hui, cet homme, c'est moi. Je ne vois que moi, et je le dis sans flagornerie, ni vantardise. Les raisons qui expliquent le choix qui se portera sur moi sont évidentes. C'est que les Comoriens ont besoin de renouveau, à un moment où le théologien manquant de sincérité a lamentablement échoué, tout comme le militaire qui n'a même pas pu mettre de l'ordre au sein de l'Armée dont il est issu et dont il était le chef. Pour ce qui est des apparatchiks sur le retour ou en rupture de ban, on sait qu'ils s'accrochent au pouvoir depuis 1978, mais on ne voit pas ce qu'ils ont apporté au pays. Aujourd'hui, il est très clair que les Comoriens ont besoin d'un projet concret, consistant et réaliste et non de rêves inutiles et irréalisables. Les Comores ont besoin d'un traitement symptomatique et d'un traitement étiologique. Nous devons d'abord calmer la douleur, en travaillant sur la sécurité du pays, les infrastructures, notamment routières, l'eau et l'électricité, avant de travailler sur l'économie comorienne en profondeur. Ce ne sont pas les hommes du passé qui vont faire en sorte que de telles solutions puissent être à la portée de la main des Comoriens. Aujourd'hui, nous avons besoin de changer la manière de gouverner le pays, et il n'y a que moi pour le faire correctement et sincèrement».
Et quand on dit à Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed que l'ancien Président Azali Assoumani et son ancien ministre Houmed Msaïdié sont en France en ce moment, notamment pour faire entendre «la bonne parole» au sein de l'importante communauté comorienne de l'Hexagone, il donne l'impression d'être piqué par un essaim d'abeilles et de frelons: «Des mots, encore des mots! Ils ne proposent que des mots. Qu'ils sillonnent donc la France. Au fond, cela va changer quoi? Dans leur aventure, ces anciens chefs de la CRC devenus des ennemis irréconciliables ne font que tenter de m'imiter, moi qui travaille sur le terrain depuis des années. J'ai été le premier et le seul d'ailleurs à avoir compris l'importance de la diaspora comorienne dans le processus de développement de son pays d'origine. Les autorités comoriennes n'ont rien fait pour les Comoriens vivant en France. De temps à autre, on entend des gens promettre le droit de vote aux Comoriens installés en France, et après, il n'y a rien. D'ailleurs, si on veut se dire la réalité, on doit se demander comment on peut accorder le droit de vote aux Comoriens de France pour les élections aux Comores alors que nous ne disposons même pas de Consulat en France, même dans les villes et régions à forte concentration comorienne. Le Maroc et l'Algérie ont des leçons à nous donner en la matière. De toute manière, une élection qui doit se dérouler aux Comores débute toujours en France avant de se matérialiser dans notre pays. Mais, tout cela demande de l'intelligence politique, si vous voyez ce que je veux dire».
ARM
© www.lemohelien.com – Vendredi 7 novembre 2014.
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