C’était le 12 novembre 1975, les Comores furent admises à l’Organisation des Nations Unies (ONU). A cette occasion, Said Mohamed Djaffar, l...
C’était le 12 novembre 1975, les Comores furent admises à l’Organisation des Nations Unies (ONU). A cette occasion, Said Mohamed Djaffar, le Chef de l'Etat et du gouvernement des Comores indépendantes de l’époque, prononça un discours important qui allait consacrer l'admission des Comores à l'Organisation des Nations Unies. A l’issue des discussions, les Comores deviennent membres de l’ONU en vertu de la résolution 3385 (XXX) du 12 novembre 1975, qui réaffirme « la nécessité de respecter l’unité et l’intégrité territoriale de l’archipel des Comores, composées des îles d’Anjouan, de la Grande-Comore, de Mayotte et de Mohéli ».
Malgré le fait que les Comores soient devenues un État membre de l’ONU, dans leurs frontières naturelles, jamais remises en cause auparavant par l'ex puissance colonisatrice, l’indépendances des Comores est inachevée 39 ans après, car la France continue d’administrer depuis l’île de Mayotte et elle a transformé cette île en département d’ outre-mer en 2011. Depuis l’admission des Comores á l’ONU, plus de 20 résolutions ont été votées par l’ONU, réaffirmant, toutes, la souveraineté de l’État comorien sur Mayotte et demandant à la France de se retirer de cette île. La résolution N° 31/4 du 21 octobre 1976 qui «condamne énergiquement la présence de la France à Mayotte, qui constitue une violation de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la République indépendante des Comores ». Elle condamne également et rejette les référendums organisés par la France à Mayotte, les considérant «comme nuls et non avenus».
En dépit de ces condamnations, la France et ses corsaires continuent de piétiner les droits élémentaires de la population comorienne. En effet, les Comores sont suffisamment humiliées par ce pays, à travers ses services commandés : un coup d’état fomenté quatre semaines après la proclamation unilatérale de l'indépendance en présence des forces françaises qui étaient stationnées, l’assassinat de deux chefs d’état en 1978 et en 1989 à la suite de coups d’état réalisés par le célèbre corsaire de la République française : Bob Denard, la déportation par l’armée française vers l’île de la Réunion en 1995 d’un Président en exercice, l’imposition d’un visa d’entrée à Mayotte par le Premier Ministre Edouard Balladur qui a transformé le bras de mer séparant les iles d’ Anjouan et de Mayotte en l’ un des grands cimetières marins du monde. Humiliation suprême : l’appui au mouvement séparatiste anjouanais en 1997 avec cette revendication de rattachement de l’île à la France. Comme si ces humiliations ne suffisent pas, ce pays a transformé la quatrième ile de ce pays, Mayotte, en 101e Département français et en Région Ultrapériphérique de l’Europe et continue de traiter, comme du bétail, les comoriens transformés en clandestins à Mayotte, avec la bénédiction et les encouragements de la majorité des habitants de cette ile. Des rafles qui n’honorent pas le pays des droits de l’homme. Sur terre et sur mer, la chasse aux comoriens est un devenu un sport local prisé par les forces de l’ordre avec les bavures enregistrées régulièrement.
En plus de ces agissements, la France contrôle la politique monétaire et la défense extérieure du pays. Elle s’arrange toujours pour placer ses concitoyens et ses « espions » dans les postes stratégiques du pays. Ainsi, les Comores sont l’un des rares pays indépendants dirigés par des «français ». Certes, ces français sont d’origine comorienne, mais ils rendent leurs comptes surtout à la France. Le pays a été dirigé par un Président français, le « père de l’indépendance des Comores » de 1978 à 1989. Ses gouvernements successifs sont composés par plusieurs français qui occupent des ministères clés comme les Ministère des relations extérieures, de l’intérieur…Des Ambassadeurs nommés notamment auprès de la France, des Etats Unis… sont parfois des français. Plusieurs parlementaires qui président les commissions importantes de l’Assemblée sont aussi des français. L’armée, le cabinet militaire sont parfois dirigés par des officiers français, idem pour la justice et le barreau…Les principaux opérateurs économiques de la place sont aussi des français qui prennent parfois le pays en otage. En 2007, un litige privé imposant une banque française et un citoyen français (Affaire BIC Comores contre NICOM) a paralysé l’activité économique du pays.
Ainsi, 39 ans après son accession aux Nations Unies, les Comores demeurent sous « domination française » et l’on comprend pourquoi, le Gouvernement comorien refusequ’une stèle en hommage aux victimes du "visa Balladur" soit érigée à la plus belle place des Comores qui s’appelle justement la «Place de France ». Par ComoresDroit
Malgré le fait que les Comores soient devenues un État membre de l’ONU, dans leurs frontières naturelles, jamais remises en cause auparavant par l'ex puissance colonisatrice, l’indépendances des Comores est inachevée 39 ans après, car la France continue d’administrer depuis l’île de Mayotte et elle a transformé cette île en département d’ outre-mer en 2011. Depuis l’admission des Comores á l’ONU, plus de 20 résolutions ont été votées par l’ONU, réaffirmant, toutes, la souveraineté de l’État comorien sur Mayotte et demandant à la France de se retirer de cette île. La résolution N° 31/4 du 21 octobre 1976 qui «condamne énergiquement la présence de la France à Mayotte, qui constitue une violation de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la République indépendante des Comores ». Elle condamne également et rejette les référendums organisés par la France à Mayotte, les considérant «comme nuls et non avenus».
En dépit de ces condamnations, la France et ses corsaires continuent de piétiner les droits élémentaires de la population comorienne. En effet, les Comores sont suffisamment humiliées par ce pays, à travers ses services commandés : un coup d’état fomenté quatre semaines après la proclamation unilatérale de l'indépendance en présence des forces françaises qui étaient stationnées, l’assassinat de deux chefs d’état en 1978 et en 1989 à la suite de coups d’état réalisés par le célèbre corsaire de la République française : Bob Denard, la déportation par l’armée française vers l’île de la Réunion en 1995 d’un Président en exercice, l’imposition d’un visa d’entrée à Mayotte par le Premier Ministre Edouard Balladur qui a transformé le bras de mer séparant les iles d’ Anjouan et de Mayotte en l’ un des grands cimetières marins du monde. Humiliation suprême : l’appui au mouvement séparatiste anjouanais en 1997 avec cette revendication de rattachement de l’île à la France. Comme si ces humiliations ne suffisent pas, ce pays a transformé la quatrième ile de ce pays, Mayotte, en 101e Département français et en Région Ultrapériphérique de l’Europe et continue de traiter, comme du bétail, les comoriens transformés en clandestins à Mayotte, avec la bénédiction et les encouragements de la majorité des habitants de cette ile. Des rafles qui n’honorent pas le pays des droits de l’homme. Sur terre et sur mer, la chasse aux comoriens est un devenu un sport local prisé par les forces de l’ordre avec les bavures enregistrées régulièrement.
En plus de ces agissements, la France contrôle la politique monétaire et la défense extérieure du pays. Elle s’arrange toujours pour placer ses concitoyens et ses « espions » dans les postes stratégiques du pays. Ainsi, les Comores sont l’un des rares pays indépendants dirigés par des «français ». Certes, ces français sont d’origine comorienne, mais ils rendent leurs comptes surtout à la France. Le pays a été dirigé par un Président français, le « père de l’indépendance des Comores » de 1978 à 1989. Ses gouvernements successifs sont composés par plusieurs français qui occupent des ministères clés comme les Ministère des relations extérieures, de l’intérieur…Des Ambassadeurs nommés notamment auprès de la France, des Etats Unis… sont parfois des français. Plusieurs parlementaires qui président les commissions importantes de l’Assemblée sont aussi des français. L’armée, le cabinet militaire sont parfois dirigés par des officiers français, idem pour la justice et le barreau…Les principaux opérateurs économiques de la place sont aussi des français qui prennent parfois le pays en otage. En 2007, un litige privé imposant une banque française et un citoyen français (Affaire BIC Comores contre NICOM) a paralysé l’activité économique du pays.
Ainsi, 39 ans après son accession aux Nations Unies, les Comores demeurent sous « domination française » et l’on comprend pourquoi, le Gouvernement comorien refusequ’une stèle en hommage aux victimes du "visa Balladur" soit érigée à la plus belle place des Comores qui s’appelle justement la «Place de France ». Par ComoresDroit