A 13 heures, la couleur rouge commençait à habiller la salle du Palais des Congrès, de la ville de Montreuil. Jusque 14h, avec un climat pl...
A 13 heures, la couleur rouge commençait à habiller la salle du Palais des Congrès, de la ville de Montreuil. Jusque 14h, avec un climat plus ou moins beau, les gens attendaient l’arrivée du secrétaire général du parti RADHI et de sa délégation. Comme il est encré dans les veines des comoriens, ce retard est sans tambour ni trompette.
A 14 h 30 mn, les membres du parti RADHI, de France et la délégation venant des Comores… faisaient leur entrée dans la salle du Palais du congrès avec Houmed MSAIDIE et Mme Aniami Mchangama, respectivement, secrétaire général du parti et secrétaire fédérale section France. A la tribune étaient présents, la délégation du parti RADHI venant des Comores, en l’occurrence, Mihidhoir Saggaf, Abdou Soefo et Ali Abdallah, d’une autre part Aniami Mchangama, section France et d’autres venus de différentes régions de France, tous entouraient Houmed Msaidié. Mais aussi une présence très remarquable, celle de Mr Stéphane TROUSSEL, président du conseil général de la Seine Saint-Denis.
Msaidié, l’enfant de Mbude et
Mitsamihuli
Des hommes et des femmes, tous en rouge, la couleur du parti RADHI. Djoho, dragila…, mauwa et mikumi ya hariri, ont inondé les parages. L’assistance a été donc bercée par un "makra kuran". Après quoi, un notable de la région de Mitsamiouli, au nom de Said Soilih, a pris la parole en premier.
Sans doute, connaissant bien la cadence, il a montré que H.Msaidié maitrise bien les soucis de la diaspora comorienne, notamment celle de France. Il a en outre interpelé Msaidié, qu’une fois, chef de l’Etat comorien, il faut qu’il tisse une entente solide avec les pouvoirs insulaires. Enfin, car, son rôle était le kalimati shukra, Said Soilih a clôturé son intervention par le mot de remerciement. Ce fut ensuite, le tour d’Abdoul Fatah, qui a précisé que sa prise de parole n’est que régionale. Au nom de la région de Mbude et de Mitsamiouli, Abdoul fatah, affirmait que Msaidié est l’enfant de Mitsamiouli et Mboude. Donc de la préfecture. Au cours de son intervention, Aboul fatah, affirmait que les responsables politiques présents sur la tribune sont des hommes honnêtes et soucieux d'un avenir radieux pour les Comores.
« Pas d’indignation sélective »
L’hymne national, a retenti au milieu de la cérémonie. Et le tour du secrétaire général s’est présenté. Mais dès sa présentation derrière le pupitre, les indignés, autrement dit RILAMHA, ont repris leurs œuvres. Des pancartes citoyennes, une indignation pacifique. Donc, avec tranquillité, ils ont pu exprimer leurs messages, comme à tous leaders politiques voulant faire meeting en France.
Et comme « Mledjea na ngwe ka koza », une sécurité qui a été préparée avec civilité, donc, prise de considération de l’incident qui s’est produit lors du meeting du gouverneur Mouigni Baraka du député Djaé, il y a un mois. Calmes, les indignés, ont accomplis leur tâche. Message bien transmis : pas d’eau, pas d’électricité, pas d’hôpitaux, pas de justice, pas d’éducation... aux Comores. Un pays qui n’a rien de positif depuis l’entrée en scène politique de cette troisième génération des années de 1990. De cette indignation, Msaidié a dit avoir pris acte.
« Des mots et des maux »
Connaissant bien le pied avec lequel, il faut danser, Msaidié, a abordé le sujet standard: la diaspora. C’est ainsi qu’il a évoqué le fait que les associations de la diaspora s’unissent pour créer un rapport de force favorable. Même s’il s’est réveillé après l’heure, mais il se réveille quand même. Le droit de vote de la diaspora qui sans doute reste un sujet préoccupant, n’a pas été exclu dans son discours. C’est ainsi qu’il a confirmé au public que la loi sur le vote de la diaspora a été déjà votée à l’assemblée nationale.
Msaidié promet de porter les préoccupations de la diaspora qui selon lui est "un élément très important dans la construction des Comores". Un point capital a été abordé, pour un ancien ministre de transports et du tourisme, Msaidié, a indexé les taxes aéroportuaires, qui se partagent entre Com’Air, ASECNA, AIMPSI, les qualifiant de pharaoniques. L’un des leviers qui puisse relever le pays, les comoriens doivent pouvoir investir plus aisément, si on allège ces taxes.
C’est bien, l’homme, sans froid aux yeux. Cet homme fort du régime CRC, donc d’Azali, a parlé de tourisme comme moyen de pouvoir aider les Comores dans le cadre du développement. En soulignant que toutes les îles du monde sont développées grâce au tourisme. Et ce qui reste comme espoir est le fait que cet ancien ministre du régime qui a fermé Galawa, trouvera aux comoriens, l’homme qui a dit ceci « Ye Galawa ila si nde ra ibaya, sinde ridjo hu ibuwa ».Parole prononcée lors des campagnes législatives faisant élire le député de Mitsamihouli, pendant le régime CRC.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus