Les gens qui semblent éprouver plus d'affection pour leur toutou que leur conjoint, on connaît. Mais une mère qui ressent plus pour son ...
Les gens qui semblent éprouver plus d'affection pour leur toutou que leur conjoint, on connaît. Mais une mère qui ressent plus pour son chien que son propre enfant (et qui le crie sur internet et devant son fiston), c'est moins courant. Elle explique ses arguments au Daily Mail. Morceaux choisis.
"Avec ses grand yeux bruns et son besoin constant d'affection et de câlins, Matilda réveille en moi toute ma fibre maternelle. Chaque fois que je la regarde - ou vois une photo d'elle - mon coeur se remplit d'un amour infini et de désir de la serrer tout contre moi en enfonçant ma tête dans la sienne puis de la protéger et la dorloter", confie Kelly Rose au Daily Mail. Pourtant, Kelly n'a pas de fille. Elle a un fils de 11 ans, William. Matilda est son chien, un Terrier blanc de quatre ans.
"Je préfère mon chien, et j'ai de très bonnes raisons"
"Je reconnais librement que je l'aime autant que mon fils William. En fait, parfois je l'aime même plus que lui. Et je ne me sens pas coupable de l'admettre", lance la Britannique qui estime avoir de très bons arguments pour préférer son animal de compagnie au fruit de ses entrailles.
Sans tabou, elle détaille visiblement désabusée par l'attitude de son pré-ado: "Mon fils sème le bazar dans toute la maison. Il faut le pousser et lui rappeler de faire ses devoirs et de ranger ses vêtements, et le gronder parce qu'il est impertinent tandis que ma chère et douce Matilda est toujours obéissante, d'humeur égale et débordante d'affection".
L'ingratitude d'un enfant
Une comparaison déplacée entre un chien dressé et un adolescent, que beaucoup ne comprennent pas. Pourtant, Kelly Rose renchérit: "Tout ce que je fais pour Matilda provoque amour et gratitude. Chaque assiette de nourriture est accueillie avec envie et queue frémissante, le simple mot 'promenade' conduit à des gémissements de joie et des baisers mouillés. En revanche, quel que soit le nombre de plats que je mitonne pour William, de vêtements que je lave et repasse, de leçons de natation et autres activités auxquelles je l'emmène après l'école, c'est à peine si j'ai un merci ou un soupçon de reconnaissance".
"Les autres femmes ressentent comme moi" (ah bon?)
Loin d'être naïve, la jeune mère sait qu'elle passe pour un monstre. "Avant d'appeler la Protection de l'Enfance, sachez que je ne suis pas seule à éprouver cela. Une étude récente révèle que les chiens réveillent le même instinct parental qu'un enfant. Preuve en est: la réaction de mères, confrontées à des clichés de leurs enfants et de leurs chiens, était sensiblement identique. Cela ne m'a pas surpris que lors d'un autre test, l'analyse faciale cette fois, on a déterminé que les femmes répondaient avec plus d'empathie aux images de leurs animaux domestiques que de leur progéniture", argumente Kelly Rose sur base d'une enquête "scientifique" qu'elle ne source d'ailleurs pas.
"J'ai tout le temps d'aimer mon fils, mais pas ma chienne"
Pourtant, la jeune provocatrice affirme aimer son fils au-delà de ce qu'elle pourrait exprimer. "Seulement, le temps qui m'est donné avec Matilda, 12 ans au mieux, est plus court qu'avec mon fils. On en est déjà au tiers du chemin elle et moi, donc je veux la rendre la plus heureuse possible à chaque instant. Je ne veux surtout pas qu'elle pense qu'elle est mal-aimée ou n'a pas été voulue. Mon fils aussi, mais j'ai des décennies à partager avec lui tandis que les besoins de Matilda sont plus pressants", estime-t-elle.
Selon la jeune femme, c'est parce qu'un enfant grandit et se libère de ses besoins envers ses parents que la relation est moins intense. "Un chien, lui, reste au fond toujours un chiot: il aura toujours autant besoin de vous qu'au début de sa vie", résume-t-elle, visiblement soucieuse d'être indispensable voire vitale pour ceux qu'elle aime.
"Ma chienne, au moins, n'est pas dans un conflit de loyauté"
L'obsession de Kelly Rose pour sa chienne vient très probablement de son statut de mère célibataire. Divorcée du père de son fils et n'ayant pas retrouvé l'amour, elle a trouvé en son animal domestique un compagnon fidèle jusqu'à sa mort. Elle qui a été déçue des hommes affirme déjà entrevoir en son fils des vélléités de départ: "Du haut de ses onze ans et demi, il témoigne déjà d'un bourgeonnement d'indépendance. Plus question de donner la main à l'extérieur, de s'embrasser en public. Le petit garçon qui restait blotti contre moi dans le canapé et s'endormait la tête sur moi est parti depuis longtemps déjà. Et je dois le donner à son père un week-end sur deux, ce qui ponctue notre relation de séparations. Avec Matilda, ce n'est pas le cas, elle ne me quitterait jamais et ne se sent pas dans un conflit de loyauté", conclut Kelly Rose avec amertume.
"Il sera jaloux, et alors?"
De cette amertume justement découle un certain dédain de ce que le petit William peut ressentir vis-à-vis d'un chien qui prend trop d'importance. "Naturellement, il éprouvera un certain ressentiment envers elle (...) il la jalousera quand je lui dirai que non, je ne me lèverai pas du fauteuil pour regarder ce qu'il fait sur l'ordinateur vu que Matilda dort sur mes genoux, et que non, je ne la ferai pas bouger pour qu'il s'installe dans le canapé pour regarder la télé", croit-elle savoir sans pour autant s'en émouvoir.
"Il y a moi, puis mon chien, puis mon fils"
Et malgré les remontrances de son entourage, la jeune maman de Matilda s'en moque. "Tout le monde ne comprend pas encore bien. Un proche m'a un jour sévèrement reproché de d'abord embrasser mon chien avant même de regarder mon fils quand je rentre à la maison", s'étonne-t-elle. "Mais Matilda sait que dans la hiérarchie de la maison, il y a moi, puis elle, puis William. Quoi qu'en pensent les gens, Matilda passera toujours en premier". Clou de ses déclarations, la jeune mère s'affiche volontiers, pour la presse, dans une séance photo avec sa chienne et son fils chez qui on remarque immédiatement, excusez l'expression, un air de chien triste. Nul besoin de préciser l'effroi des lecteurs du Daily Mail et des internautes après ce manifeste.Par 7sur7.be
"Avec ses grand yeux bruns et son besoin constant d'affection et de câlins, Matilda réveille en moi toute ma fibre maternelle. Chaque fois que je la regarde - ou vois une photo d'elle - mon coeur se remplit d'un amour infini et de désir de la serrer tout contre moi en enfonçant ma tête dans la sienne puis de la protéger et la dorloter", confie Kelly Rose au Daily Mail. Pourtant, Kelly n'a pas de fille. Elle a un fils de 11 ans, William. Matilda est son chien, un Terrier blanc de quatre ans.
"Je préfère mon chien, et j'ai de très bonnes raisons"
"Je reconnais librement que je l'aime autant que mon fils William. En fait, parfois je l'aime même plus que lui. Et je ne me sens pas coupable de l'admettre", lance la Britannique qui estime avoir de très bons arguments pour préférer son animal de compagnie au fruit de ses entrailles.
Sans tabou, elle détaille visiblement désabusée par l'attitude de son pré-ado: "Mon fils sème le bazar dans toute la maison. Il faut le pousser et lui rappeler de faire ses devoirs et de ranger ses vêtements, et le gronder parce qu'il est impertinent tandis que ma chère et douce Matilda est toujours obéissante, d'humeur égale et débordante d'affection".
L'ingratitude d'un enfant
Une comparaison déplacée entre un chien dressé et un adolescent, que beaucoup ne comprennent pas. Pourtant, Kelly Rose renchérit: "Tout ce que je fais pour Matilda provoque amour et gratitude. Chaque assiette de nourriture est accueillie avec envie et queue frémissante, le simple mot 'promenade' conduit à des gémissements de joie et des baisers mouillés. En revanche, quel que soit le nombre de plats que je mitonne pour William, de vêtements que je lave et repasse, de leçons de natation et autres activités auxquelles je l'emmène après l'école, c'est à peine si j'ai un merci ou un soupçon de reconnaissance".
"Les autres femmes ressentent comme moi" (ah bon?)
Loin d'être naïve, la jeune mère sait qu'elle passe pour un monstre. "Avant d'appeler la Protection de l'Enfance, sachez que je ne suis pas seule à éprouver cela. Une étude récente révèle que les chiens réveillent le même instinct parental qu'un enfant. Preuve en est: la réaction de mères, confrontées à des clichés de leurs enfants et de leurs chiens, était sensiblement identique. Cela ne m'a pas surpris que lors d'un autre test, l'analyse faciale cette fois, on a déterminé que les femmes répondaient avec plus d'empathie aux images de leurs animaux domestiques que de leur progéniture", argumente Kelly Rose sur base d'une enquête "scientifique" qu'elle ne source d'ailleurs pas.
"J'ai tout le temps d'aimer mon fils, mais pas ma chienne"
Pourtant, la jeune provocatrice affirme aimer son fils au-delà de ce qu'elle pourrait exprimer. "Seulement, le temps qui m'est donné avec Matilda, 12 ans au mieux, est plus court qu'avec mon fils. On en est déjà au tiers du chemin elle et moi, donc je veux la rendre la plus heureuse possible à chaque instant. Je ne veux surtout pas qu'elle pense qu'elle est mal-aimée ou n'a pas été voulue. Mon fils aussi, mais j'ai des décennies à partager avec lui tandis que les besoins de Matilda sont plus pressants", estime-t-elle.
Selon la jeune femme, c'est parce qu'un enfant grandit et se libère de ses besoins envers ses parents que la relation est moins intense. "Un chien, lui, reste au fond toujours un chiot: il aura toujours autant besoin de vous qu'au début de sa vie", résume-t-elle, visiblement soucieuse d'être indispensable voire vitale pour ceux qu'elle aime.
"Ma chienne, au moins, n'est pas dans un conflit de loyauté"
L'obsession de Kelly Rose pour sa chienne vient très probablement de son statut de mère célibataire. Divorcée du père de son fils et n'ayant pas retrouvé l'amour, elle a trouvé en son animal domestique un compagnon fidèle jusqu'à sa mort. Elle qui a été déçue des hommes affirme déjà entrevoir en son fils des vélléités de départ: "Du haut de ses onze ans et demi, il témoigne déjà d'un bourgeonnement d'indépendance. Plus question de donner la main à l'extérieur, de s'embrasser en public. Le petit garçon qui restait blotti contre moi dans le canapé et s'endormait la tête sur moi est parti depuis longtemps déjà. Et je dois le donner à son père un week-end sur deux, ce qui ponctue notre relation de séparations. Avec Matilda, ce n'est pas le cas, elle ne me quitterait jamais et ne se sent pas dans un conflit de loyauté", conclut Kelly Rose avec amertume.
"Il sera jaloux, et alors?"
De cette amertume justement découle un certain dédain de ce que le petit William peut ressentir vis-à-vis d'un chien qui prend trop d'importance. "Naturellement, il éprouvera un certain ressentiment envers elle (...) il la jalousera quand je lui dirai que non, je ne me lèverai pas du fauteuil pour regarder ce qu'il fait sur l'ordinateur vu que Matilda dort sur mes genoux, et que non, je ne la ferai pas bouger pour qu'il s'installe dans le canapé pour regarder la télé", croit-elle savoir sans pour autant s'en émouvoir.
"Il y a moi, puis mon chien, puis mon fils"
Et malgré les remontrances de son entourage, la jeune maman de Matilda s'en moque. "Tout le monde ne comprend pas encore bien. Un proche m'a un jour sévèrement reproché de d'abord embrasser mon chien avant même de regarder mon fils quand je rentre à la maison", s'étonne-t-elle. "Mais Matilda sait que dans la hiérarchie de la maison, il y a moi, puis elle, puis William. Quoi qu'en pensent les gens, Matilda passera toujours en premier". Clou de ses déclarations, la jeune mère s'affiche volontiers, pour la presse, dans une séance photo avec sa chienne et son fils chez qui on remarque immédiatement, excusez l'expression, un air de chien triste. Nul besoin de préciser l'effroi des lecteurs du Daily Mail et des internautes après ce manifeste.Par 7sur7.be