En Guinée, l'accalmie observée depuis le mois de juillet dans la propagation de l'épidémie à virus Ebola dans le pays a été rompue ...
En Guinée, l'accalmie observée depuis le mois de juillet dans la propagation de l'épidémie à virus Ebola dans le pays a été rompue depuis la fin du mois. Les centres de traitements du virus accueillent de plus en plus de patients, ce qui risque de mettre en mal le personnel soignant. Médecins sans frontières a manifesté son inquiétude dans un communiqué rendu public jeudi 9 octobre à Conakry.
Cette flambée des cas, si l'on en croit les humanitaires, remonte à fin août, début septembre, notamment dans les périphéries de Conakry, où la seule localité de Coyah, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale, a enregistré 18 nouveaux cas. Plus de 120 cas au total ont été détectés ces dernières semaines dans tout le pays, dont 85 cas confirmés et pris en charge dans les deux centres de gestion des cas Ebola de Médecins sans frontières en Guinée. Celui de Donka, au centre de Conakry, initialement prévu pour trois mois, est confronté à ses limites physiques et l'aménagement en cours du site pour maximiser sa capacité d'accueil risquerait de ne pas suffire, selon MSF.
Une information contestée dans une déclaration à RFI du docteur Sakoba Kieta, coordonnateur national chargé de la lutte contre Ebola en Guinée, qui assure que ce n'est pas encore le trop-plein à Conakry : « Pour vous parler de chiffres ; pour Conakry, nous avons 46 malades confirmés, 18 cas suspects. Et les capacités d'hospitalisation sont autour de 90 lits. Pour le moment, nous ne sommes pas au trop-plein parce que dans l'ensemble du pays, nous avons 119 cas confirmés et 27 cas suspects. Ce qui fait donc 146 malades pour tout le pays. »
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) fait remarquer des taux de transmission élevés à Conakry et dans la région forestière dans le sud du pays, d'où est partie cette épidémie, la plus meurtrière depuis la première épidémie d'Ebola il y a 38 ans. Par RFI
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Cette flambée des cas, si l'on en croit les humanitaires, remonte à fin août, début septembre, notamment dans les périphéries de Conakry, où la seule localité de Coyah, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale, a enregistré 18 nouveaux cas. Plus de 120 cas au total ont été détectés ces dernières semaines dans tout le pays, dont 85 cas confirmés et pris en charge dans les deux centres de gestion des cas Ebola de Médecins sans frontières en Guinée. Celui de Donka, au centre de Conakry, initialement prévu pour trois mois, est confronté à ses limites physiques et l'aménagement en cours du site pour maximiser sa capacité d'accueil risquerait de ne pas suffire, selon MSF.
Une information contestée dans une déclaration à RFI du docteur Sakoba Kieta, coordonnateur national chargé de la lutte contre Ebola en Guinée, qui assure que ce n'est pas encore le trop-plein à Conakry : « Pour vous parler de chiffres ; pour Conakry, nous avons 46 malades confirmés, 18 cas suspects. Et les capacités d'hospitalisation sont autour de 90 lits. Pour le moment, nous ne sommes pas au trop-plein parce que dans l'ensemble du pays, nous avons 119 cas confirmés et 27 cas suspects. Ce qui fait donc 146 malades pour tout le pays. »
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) fait remarquer des taux de transmission élevés à Conakry et dans la région forestière dans le sud du pays, d'où est partie cette épidémie, la plus meurtrière depuis la première épidémie d'Ebola il y a 38 ans. Par RFI
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