Mayotte, à 10 000 kilomètres de l'hexagone, au cœur de l'océan indien, est département français depuis 2009. Au vu du faible nomb...
Mayotte, à 10 000 kilomètres de l'hexagone, au cœur de l'océan indien, est département français depuis 2009. Au vu du faible nombre d'infrastructures universitaires sur place, il est de tradition pour les étudiants mahorais de s'exiler en métropole pour la durée de leurs études.
C'est dans ce cadre que se sont tenues hier, à l'Université Jean-Jaurès, les troisièmes «assises sur les conditions de réussite des étudiants mahorais hors de Mayotte». Un exil pas toujours facile pour ces jeunes : sentiment d'éloignement, difficultés d'intégration, logement, les obstacles sont nombreux.
C'est pourquoi le conseil général de Mayotte, représenté hier par son président Daniel Zaïdani, multiplie les actions en faveur des jeunes Mahorais. Une aide financière, d'abord, 80 % d'entre eux étant boursiers. Un suivi régulier, ensuite, avec par exemple la mise en place d'un réseau de médiateurs, souvent des assistantes sociales pour un travail de proximité, afin de favoriser l'insertion administrative, régler le problème du logement, obtenir des bourses nationales ou encore servir de relais avec le conseil général.
Près de trois cents étudiants, venus de toute la France, ont pu hier avoir réponse à toutes leurs questions. Devant un parterre de responsables et d'intervenants, économiques, associatifs et politiques, l'accompagnement pédagogique et l'insertion étaient au cœur des débats : recherche d'un stage ou d'un emploi, préparation du retour, accompagnement pédagogique dans les universités.
Imani, 21 ans, et Houzzaimati, 19 ans, se connaissent depuis le lycée. Le premier souhaite devenir prof d'histoire ou sociologue, la seconde entend bien enseigner l'anglais. Une fois leurs diplômes en poche, ils retourneront à Mayotte, certains de trouver du travail. Par Philippe Abetel |ladepeche.fr
C'est dans ce cadre que se sont tenues hier, à l'Université Jean-Jaurès, les troisièmes «assises sur les conditions de réussite des étudiants mahorais hors de Mayotte». Un exil pas toujours facile pour ces jeunes : sentiment d'éloignement, difficultés d'intégration, logement, les obstacles sont nombreux.
C'est pourquoi le conseil général de Mayotte, représenté hier par son président Daniel Zaïdani, multiplie les actions en faveur des jeunes Mahorais. Une aide financière, d'abord, 80 % d'entre eux étant boursiers. Un suivi régulier, ensuite, avec par exemple la mise en place d'un réseau de médiateurs, souvent des assistantes sociales pour un travail de proximité, afin de favoriser l'insertion administrative, régler le problème du logement, obtenir des bourses nationales ou encore servir de relais avec le conseil général.
Près de trois cents étudiants, venus de toute la France, ont pu hier avoir réponse à toutes leurs questions. Devant un parterre de responsables et d'intervenants, économiques, associatifs et politiques, l'accompagnement pédagogique et l'insertion étaient au cœur des débats : recherche d'un stage ou d'un emploi, préparation du retour, accompagnement pédagogique dans les universités.
Imani, 21 ans, et Houzzaimati, 19 ans, se connaissent depuis le lycée. Le premier souhaite devenir prof d'histoire ou sociologue, la seconde entend bien enseigner l'anglais. Une fois leurs diplômes en poche, ils retourneront à Mayotte, certains de trouver du travail. Par Philippe Abetel |ladepeche.fr