PALAIS DE MRODJOU, 28 octobre 2014 – Le Commissaire à la Santé de l’île de Ngazidja, Rachadi Mistoihi, a ouvert officiellement deux s...
PALAIS DE MRODJOU, 28 octobre 2014 – Le Commissaire à la Santé de l’île de Ngazidja, Rachadi Mistoihi, a ouvert officiellement deux sessions de formation sur la santé maternelle et sur le dépistage des troubles d’apprentissage à l’Ecole de santé mardi 28 octobre en présence de trois formatrices venues de l’île de la Réunion, Denise Rahim Khan, France Marie Boulanger et Marie Antoinette Di Gaétano.
Ces formations entrent dans le cadre d’une convention signée entre le Gouvernorat de Ngazidja et le Conseil général de la Réunion portant notamment sur des projets d’appui au secteur de la Santé.
« L’insuffisance de capacité du personnel qualifié dans les centres de soins de base et des Centres de Références ne permet pas de livrer à la population des soins de qualité » peut-on lire dans une note technique du gouvernorat de Ngazidja.
« La qualité de prestation des soins obstétricaux de base et d’urgence est aussi à corriger. C’est dans ce cadre que l’amélioration de la santé maternelle et néonatale reste une des priorités du Plan National de Développement de la Santé (PNDS) » , poursuit le document.
On y apprend en outre qu’en milieu scolaire « les élèves sont victimes de retard dans le suivi du cursus primaire à cause parfois de troubles d’apprentissage alors que le personnel n’est pas formé pour le dépistage de ce type de problèmes. D’où la nécessité d’apprendre aux infirmiers à dépister d’une manière précoce ces troubles chez les enfants à l’école primaire.
« Malgré une bonne couverture géographique des formations sanitaires (80% de la population se situent à moins d’une heure d’une formation sanitaire), la qualité de l’offre des services de maternité restent insuffisante. Dans la plupart des villages où existent des Postes de Santé, les services de consultations prénatales ou d’accouchement font défaut » précise la note citée.
Il faut savoir que le taux de mortalité maternelle est estimé à 172 pour 100000 naissances vivantes (chaque mois 4 femmes décèdent en union des Comores) et la mortalité infantile à 36 pour 1000 naissances vivantes selon les dernières statistiques (RGPH 2003, EDS-MICS 2012). En renforçant les compétences du personnel, on peut espérer renverser cette tendance. Par Ngazi Ngomé
Ces formations entrent dans le cadre d’une convention signée entre le Gouvernorat de Ngazidja et le Conseil général de la Réunion portant notamment sur des projets d’appui au secteur de la Santé.
« L’insuffisance de capacité du personnel qualifié dans les centres de soins de base et des Centres de Références ne permet pas de livrer à la population des soins de qualité » peut-on lire dans une note technique du gouvernorat de Ngazidja.
« La qualité de prestation des soins obstétricaux de base et d’urgence est aussi à corriger. C’est dans ce cadre que l’amélioration de la santé maternelle et néonatale reste une des priorités du Plan National de Développement de la Santé (PNDS) » , poursuit le document.
On y apprend en outre qu’en milieu scolaire « les élèves sont victimes de retard dans le suivi du cursus primaire à cause parfois de troubles d’apprentissage alors que le personnel n’est pas formé pour le dépistage de ce type de problèmes. D’où la nécessité d’apprendre aux infirmiers à dépister d’une manière précoce ces troubles chez les enfants à l’école primaire.
« Malgré une bonne couverture géographique des formations sanitaires (80% de la population se situent à moins d’une heure d’une formation sanitaire), la qualité de l’offre des services de maternité restent insuffisante. Dans la plupart des villages où existent des Postes de Santé, les services de consultations prénatales ou d’accouchement font défaut » précise la note citée.
Il faut savoir que le taux de mortalité maternelle est estimé à 172 pour 100000 naissances vivantes (chaque mois 4 femmes décèdent en union des Comores) et la mortalité infantile à 36 pour 1000 naissances vivantes selon les dernières statistiques (RGPH 2003, EDS-MICS 2012). En renforçant les compétences du personnel, on peut espérer renverser cette tendance. Par Ngazi Ngomé