La très grande pauvreté des Comores avec des chiffres effrayants avoisinant les 65°/° de notre population vivant sous le seuil de la misè...
La très grande pauvreté des Comores avec des chiffres effrayants avoisinant les 65°/° de notre population vivant sous le seuil de la misère et de la pauvreté explique la facilité de la prolifération des courants religieux extrémistes jusque là inconnus dans notre archipel. (Chiisme, Wabisme, Hamadiyas...etc.)Tout aurait été différent aux Comores sans la conjugaison des trois phénomènes ; l'un sociétal, l'autre à enjeu économique et financier et un homme clé au cœur du dispositif, le Président Sambi, mû par l'appât du gain, une course effrénée à l'argent engluée à la gestion chaotique de la citoyenneté économique. Du reste, nos gouvernants, autorités élues comme autorités missionnées, auront, j'ai l'intime conviction, à rendre compte devant des juridictions compétentes aux graves dérives dans la gestion de la manne financière issue de la citoyenneté.
Il n'est un secret pour personne que de profondes entorses dans la collecte et la sécurisation des fonds de la Citoyenneté économique sont relevées sous la mandature du Président Sambi. L'après Sambi n'est pas non plus un gage d'opacité ni de transparence mais on peut tout de même noter un léger retour aux règles d'orthodoxie budgétaire de ce dossier délicat néanmoins tout reste à vérifier. Là où le bats blesse est le fait que notre pays, les Comores, n'en a vraiment pas tiré les dividendes et encore moins le Comorien, pire, l'on apprend que les Comores se voient répertorier, de part la problématique de la Citoyenneté économique même, parmi les 40 destinations à haut risque. (Sources du Quai d'orsay) . Dans le même temps, les auteurs de ces crimes économiques courent en toute impunité, certains sont à nouveau tentés de vouloir solliciter les suffrages des Comoriens pour exercer des mandats électifs . Le devoir de mémoire nous interpelle de rappeler à l'ordre ceux là qu'ils ont nui à l'image de notre pays et on se trouve tous avec une réputation écornée et mis en quarantaine, à l'extérieur . Et que dire de ces groupuscules inter-Confessionnels fondamentalistes qui ont vocation à enrôler des recrues notamment dans les milieux des jeunes diplômés désœuvrés, Tout comme dans les autres catégories sociales les plus économiquement exposées et fragilisées de notre population.
Ces courants d'obédience religieuse visent à instaurer l'application stricte de la charia islamique sur tout le territoire. Personne n'est épargnée dans le recrutement dont le but avoué est de métamorphoser la dynamique en une nébuleuse fondamentaliste et qui impose comme crédo certes d'enrôler et d'endoctriner davantage d'adeptes Comoriens pour combattre l'éducation Occidentale et lutter pour la bonne cause mais aussi se vouer intégralement au service de Dieu, d'une justice et d'une certaine idée de la liberté soit dit. Ce qui est à l'opposé de l'Islam, en tout cas, de notre Islam de rite sunnite, tourné vers la tolérance et ouvert à la modernité dans sa genèse. Il nous faut condamner par les textes mais aussi par les actes, les horreurs de ces fous fondés dans la propagande, les manipulations et des zones d'ombre innombrables ponctuées d'appels au djihad. Cependant les objectifs des différents groupes peuvent différer grandement selon le lieu où ils opèrent.Ces groupes bénéficient, en général, du financement de la branche armée d'Al -Qaida au Soudan et des fonds issus des riches particuliers étrangers notamment saoudiens . Les sources de financement des courants fondamentalistes sont multiples. Ils tirent une part de leurs revenus de ses adhérents qui versent des cotisations permettant aux groupes de s'équiper et de se renforcer .De nos jours, ces groupes procèdent également au pillage des banques dans les villes tombées sous leur coupe, ce qui leur permet de faire main-basse sur des grosses liquidités. Enfin , les rançons obtenues contre la libération d'otages représentent une part du financement leur permettant de disposer des fonds supérieurs à ceux des armées conventionnelles. Il convient néanmoins de nuancer mon propos que les Comores n'en sont pas encore à un stade alarmant de la terreur mais qu'on y glisse inexorablement vers cette tendance extrême.
Si Rien n'est fait d'ici là, la chute aux enfers n'est pas loin. La rigueur doit, être de mise, car les Comores peuvent à tout moment basculer dans le cycle infernal des pays dits de l'axe du mal, le pays est déjà infiltré par des réseaux mafieux et que dire des milliers des jeunes Comoriens , des jeunes filles et garçons, partis en formation au Soudan , en Iran, Au Yémen , en Libye, en Syrie.... etc.Il est aussi un facteur aggravant étroitement lié à cet environnement fait d'incertitudes et de fragilité des rapports de force, c'est celle de la porosité de nos frontières qui y est en partie pour quelque chose dans la , montée en puissance du fondamentalisme religieux et les effets collatéraux à une politique d'immigration marquée par une complaisance se traduisant par des conditions d'entrée et de séjour des étrangers simplifiées à tout candidat désireux de s'installer durablement aux Comores.
Mutsamudu le 20 Octobre 2014
Monsieur Djaanfar salim Allaoui Ancien Vice- Premier Ministre des Comores (2002) Ancien Ministre de l'Intérieur de l'Île Autonome d'Anjouan (2002-2008)
Il n'est un secret pour personne que de profondes entorses dans la collecte et la sécurisation des fonds de la Citoyenneté économique sont relevées sous la mandature du Président Sambi. L'après Sambi n'est pas non plus un gage d'opacité ni de transparence mais on peut tout de même noter un léger retour aux règles d'orthodoxie budgétaire de ce dossier délicat néanmoins tout reste à vérifier. Là où le bats blesse est le fait que notre pays, les Comores, n'en a vraiment pas tiré les dividendes et encore moins le Comorien, pire, l'on apprend que les Comores se voient répertorier, de part la problématique de la Citoyenneté économique même, parmi les 40 destinations à haut risque. (Sources du Quai d'orsay) . Dans le même temps, les auteurs de ces crimes économiques courent en toute impunité, certains sont à nouveau tentés de vouloir solliciter les suffrages des Comoriens pour exercer des mandats électifs . Le devoir de mémoire nous interpelle de rappeler à l'ordre ceux là qu'ils ont nui à l'image de notre pays et on se trouve tous avec une réputation écornée et mis en quarantaine, à l'extérieur . Et que dire de ces groupuscules inter-Confessionnels fondamentalistes qui ont vocation à enrôler des recrues notamment dans les milieux des jeunes diplômés désœuvrés, Tout comme dans les autres catégories sociales les plus économiquement exposées et fragilisées de notre population.
Ces courants d'obédience religieuse visent à instaurer l'application stricte de la charia islamique sur tout le territoire. Personne n'est épargnée dans le recrutement dont le but avoué est de métamorphoser la dynamique en une nébuleuse fondamentaliste et qui impose comme crédo certes d'enrôler et d'endoctriner davantage d'adeptes Comoriens pour combattre l'éducation Occidentale et lutter pour la bonne cause mais aussi se vouer intégralement au service de Dieu, d'une justice et d'une certaine idée de la liberté soit dit. Ce qui est à l'opposé de l'Islam, en tout cas, de notre Islam de rite sunnite, tourné vers la tolérance et ouvert à la modernité dans sa genèse. Il nous faut condamner par les textes mais aussi par les actes, les horreurs de ces fous fondés dans la propagande, les manipulations et des zones d'ombre innombrables ponctuées d'appels au djihad. Cependant les objectifs des différents groupes peuvent différer grandement selon le lieu où ils opèrent.Ces groupes bénéficient, en général, du financement de la branche armée d'Al -Qaida au Soudan et des fonds issus des riches particuliers étrangers notamment saoudiens . Les sources de financement des courants fondamentalistes sont multiples. Ils tirent une part de leurs revenus de ses adhérents qui versent des cotisations permettant aux groupes de s'équiper et de se renforcer .De nos jours, ces groupes procèdent également au pillage des banques dans les villes tombées sous leur coupe, ce qui leur permet de faire main-basse sur des grosses liquidités. Enfin , les rançons obtenues contre la libération d'otages représentent une part du financement leur permettant de disposer des fonds supérieurs à ceux des armées conventionnelles. Il convient néanmoins de nuancer mon propos que les Comores n'en sont pas encore à un stade alarmant de la terreur mais qu'on y glisse inexorablement vers cette tendance extrême.
Si Rien n'est fait d'ici là, la chute aux enfers n'est pas loin. La rigueur doit, être de mise, car les Comores peuvent à tout moment basculer dans le cycle infernal des pays dits de l'axe du mal, le pays est déjà infiltré par des réseaux mafieux et que dire des milliers des jeunes Comoriens , des jeunes filles et garçons, partis en formation au Soudan , en Iran, Au Yémen , en Libye, en Syrie.... etc.Il est aussi un facteur aggravant étroitement lié à cet environnement fait d'incertitudes et de fragilité des rapports de force, c'est celle de la porosité de nos frontières qui y est en partie pour quelque chose dans la , montée en puissance du fondamentalisme religieux et les effets collatéraux à une politique d'immigration marquée par une complaisance se traduisant par des conditions d'entrée et de séjour des étrangers simplifiées à tout candidat désireux de s'installer durablement aux Comores.
Mutsamudu le 20 Octobre 2014
Monsieur Djaanfar salim Allaoui Ancien Vice- Premier Ministre des Comores (2002) Ancien Ministre de l'Intérieur de l'Île Autonome d'Anjouan (2002-2008)