La catastrophe avait fait 152 morts et une seule rescapée, une adolescente de 13 ans. Le crash de la Yemenia Airlines au large des Comore...
La catastrophe avait fait 152 morts et une seule
rescapée, une adolescente de 13 ans. Le crash de la Yemenia Airlines au
large des Comores en juin 2009 reste un sujet sensible alors que s’ouvre
une première étape judiciaire ce lundi au tribunal d’Aix-en-Provence,
près de Marseille. Un rendez-vous important pour les familles des
victimes qui espèrent surtout la tenue d’un procès pénal.
Un premier round judiciaire au goût amer. Ces familles espèrent surtout un procès au pénal, procédure où la chaîne des responsabilités serait passée au crible et des sanctions prises s’il y avait lieu. Mais la séquence de ce lundi matin ne concernera que les réparations financières, une étape certes importante après cinq années de combat pour tous ceux qui ont perdu un proche dans le vol 626.
→ A (RE)LIRE : Accident d'un Airbus de Yemenia Airways au large des Comores
Même si la compagnie aérienne a été mise en examen en novembre dernier pour homicide involontaire, la procédure pénale n’aura peut-être jamais lieu, confiait dernièrement un de leurs avocats qui accuse la Yemenia Airlines de faire preuve d’opacité et de mauvaise volonté. Une plainte avait d’ailleurs été déposée en ce sens en avril 2011 pour obstacle à la manifestation de la vérité.
À ce jour, deux rapports ont lié ce drame à des erreurs de pilotage et une formation inadaptée de l’équipage. Des révélations insuffisantes aux yeux des familles.
Avec le correspondant de RFI à Marseille, Stéphane Burgatt