Ni plus, ni moins, le personnel d’Air Madagascar accuse la France d’être derrière le maintien de la compagnie nationale malgache dans l...
Ni plus, ni moins, le
personnel d’Air Madagascar accuse la France d’être derrière le maintien
de la compagnie nationale malgache dans l’annexe B. Sanction qui
empêche Air Madagascar de survoler l’espace aérien européen et qui
profite largement à la compagnie française d’après le personnel. Le
personnel a organisé un meeting hier et exige le retrait de la compagnie
Air Madagascar de cette liste. En guise de pression, les employés d’Air
Madagascar ne vont plus servir Air France en premier lieu et toutes les
compagnies aériennes européennes c’est-à-dire Air Austral et Corsair
après si leurs revendications ne sont pas prises en compte. Des efforts
considérables ont été effectués depuis 2012 selon le personnel mais les
contrôleurs européens qui sont passés au mois de février 2014 n’en ont
pas tenu compte.
Le maintien dans cette liste B cause des gouffres financiers catastrophiques pour la compagnie nationale malgache. Selon le personnel, ce genre de situation a déjà eu lieu dans d’autres pays africains, anciennes colonies françaises, et c’est toujours la France qui a le dernier mot pour le maintien ou la sortie dans cette liste.
Les dirigeants de la compagnie nationale, un peu mal à l’aise, appellent les grévistes à faire en sorte que leur mouvement n’entrave pas le bon fonctionnement du transport aérien en général dont notamment la sécurité. Ils promettent de discuter des conduites à tenir avec les membres du conseil d’administration et du ministère de tutelle.
Mais il n’est pas sûr que la compagnie nationale malgache va sortir gagnante si elle s’engage dans ce bras de fer. Sur le plan financier, les gouffres vont s’aggraver et les clients vont souffrir. Il est plus que temps que des mesures efficaces soient prises pendant qu’il est temps.
Par Léa | madagascar-tribune.com
Le maintien dans cette liste B cause des gouffres financiers catastrophiques pour la compagnie nationale malgache. Selon le personnel, ce genre de situation a déjà eu lieu dans d’autres pays africains, anciennes colonies françaises, et c’est toujours la France qui a le dernier mot pour le maintien ou la sortie dans cette liste.
Les dirigeants de la compagnie nationale, un peu mal à l’aise, appellent les grévistes à faire en sorte que leur mouvement n’entrave pas le bon fonctionnement du transport aérien en général dont notamment la sécurité. Ils promettent de discuter des conduites à tenir avec les membres du conseil d’administration et du ministère de tutelle.
Quelles mesures vont-elles prendre, les compagnies visées ?
Air France la première compagnie visée par le personnel d’Air Madagascar va sûrement prendre des mesures au cas où les menaces seront mises en application. Notons qu’Air France assure 4 vols hebdomadaires entre Paris et Antananarivo. En premier lieu, il peut tout simplement débarquer les passagers à Mayotte ou La Réunion sans passer par Tana. Pareil pour les autres compagnies ?Mais il n’est pas sûr que la compagnie nationale malgache va sortir gagnante si elle s’engage dans ce bras de fer. Sur le plan financier, les gouffres vont s’aggraver et les clients vont souffrir. Il est plus que temps que des mesures efficaces soient prises pendant qu’il est temps.
Par Léa | madagascar-tribune.com