(Agence Ecofin) - D’après L’Express de Madagascar, la nouvelle fiscalité en vigueur sur la grande île a suscité l’indignation des éleveurs ...
(Agence Ecofin) - D’après L’Express de Madagascar, la nouvelle fiscalité en vigueur sur la grande île a suscité l’indignation des éleveurs de volailles. Ces derniers ont en effet manifesté leur opposition à la restauration d’une taxe de 20% sur les poussins d’un jour. Sous couvert d’anonymat, certains de ces producteurs ont justifié leurs positions au quotidien malgache.
« Cette mesure pénalise principalement les éleveurs. Avec le faible pouvoir d’achat des consommateurs, nous ne pouvons pas nous aventurer à augmenter les prix de vente, or le prix de revient est à la hausse avec la re-taxation » explique l’un de ces producteurs tandis qu’un second dénonce une politique injuste qui traduit le manque d’intérêt des officiels pour ce secteur. « Il y a deux poids, deux mesures. L’Etat dit qu’il veut booster la production locale, il accorde des abattements pour des secteurs qui ne contribuent pas à la santé de population, et pourtant il nous afflige de telles mesures. Peut-être que le secteur Elevage concerne de nombreux ménages qui ne peuvent pas se défendre comme le font les gros industriels », affirme-t-il.
D’une façon générale, beaucoup y voient une décision qui va en opposition avec les déclarations du président malgache, Hery Rajaonarimampianina, à la foire internationale de l’Elevage qui se tenait à Nanisana en mai dernier. « Lors de cet événement, le Président a avancé que des mesures seront prises par rapport aux taxes et impôts, pour faciliter l’accès aux outils et équipements d’élevage. Nous avons pensé à plus d’exonération, mais c’est le cas contraire qui s’est produit » déclare un dernier aviculteur.
A Madagascar, la consommation annuelle d’œuf qui est de onze unités, se situe largement en deçà de la moyenne continentale de 50 œufs.
D’une façon générale, beaucoup y voient une décision qui va en opposition avec les déclarations du président malgache, Hery Rajaonarimampianina, à la foire internationale de l’Elevage qui se tenait à Nanisana en mai dernier. « Lors de cet événement, le Président a avancé que des mesures seront prises par rapport aux taxes et impôts, pour faciliter l’accès aux outils et équipements d’élevage. Nous avons pensé à plus d’exonération, mais c’est le cas contraire qui s’est produit » déclare un dernier aviculteur.
A Madagascar, la consommation annuelle d’œuf qui est de onze unités, se situe largement en deçà de la moyenne continentale de 50 œufs.
Aaron Akinocho