Le cadre supérieur retraité Veloarisoa Rabeson est sévère, il faut « une rigueur impitoyable » dans la formation de paramédicaux Veloariso...
Le cadre supérieur retraité Veloarisoa Rabeson est sévère, il faut « une rigueur impitoyable » dans la formation de paramédicaux
Veloarisoa Rabeson est concepteur de plan de carrière paramédicale. Elle était à Antsiranana sur l’invitation d’Olivier Razafindranosy, directeur fondateur de l’institut supérieur des infirmiers et des sages-femmes d’Antsiranana pour une formation de deux semaines en sciences humaines.
Ce cadre supérieur déclare qu’il y a trop d’instituts de formation de paramédicaux à Madagascar, nombre d’entre eux ne respectent pas les normes nationales et internationales. L’ouverture de tels centres de formation tend à devenir un simple générateur de bénéfices. Les diplômés entrent dans le domaine de la santé ne maitrisant pourtant pas la profession. D’après Veloarisoa Rabeson, certains instituts placent les élèves en stage sans leur avoir prodigué des connaissances théoriques, d’autres par contre se bornent à leur donner des cours théoriques sans pratique. S’y ajoute, l’absence d’autorisation pour des écoles formant des gens qui auront la responsabilité de soigner sinon des autorisations que d’autres instituts viennent de leur céder comme des documents de commerce. Des jeunes qui n’ont pas été sélectionnés au concours pour l’entrée aux instituts publics sont repêchés par les écoles privées. Le résultat ? Une qualité de soin et d’accueil qui laisse à désirer. L’incompétence de ces « diplômés » met en danger la vie des malades. Tout ceci justifie l’inquiétude de ce cadre supérieur qui milite pour la mise en place de balises, de conditions plus sévères à l’ouverture de telles écoles. « Il faut donner de la valeur aux diplômes décernés, si le taux de réussite n’est pas satisfaisant, il vaut mieux fermer l’école car la vie des patients est en danger », elle recommande aussi que soit imposé le redoublement et le renvoi de l’élève en cas de renouvellement d’échec.
Il y a eu une période où ce cadre supérieur s’est opposé à l’ouverture d’instituts privés proposant des formations de paramédicaux. Seulement, le domaine de la santé à Madagascar manque de personnels et les établissements publics limitent le nombre d’élèves à accueillir. A partir de 2007 donc, elle décide de s’investir dans le domaine privé. A la retraite, elle prépare maintenant la relève.
14 élèves de l’Institut Sainte Anne ont reçu leur certificat de
fin de stage de la clinique Appollo Bramwell School de l’île Maurice.
Ces élèves en deuxième année de formation paramédicale ont suivi deux
mois de stage à l’île voisine et la remise des certificats s’est
déroulée le 2 août 2014 à l’Hôtel de La Poste. Le certificat est valide
pour deux ans, au bout de cette période, le recyclage est
indispensable.
La directrice de l’école, le Dr Marinette Razafindrazanabary avance que l’institut ainsi que ses diplômes sont agréés par l’Etat. Les enseignements théoriques et pratiques visent à former des infirmiers généralistes et spécialisés, des aides-soignants, des auxiliaires puériculture, des ambulanciers et des assistants sociaux. La formation dure trois ans sauf pour les sages-femmes, la durée de leur formation est plus longue car elles apprennent à manipuler l’appareil échographique. Ils sont actuellement 35 élèves par filière à suivre la formation. Pour le perfectionnement de ces connaissances théoriques et pratiques, lSA collabore avec les pays plus développés. Cela concerne notamment l’utilisation de scanner et d’appareils de dialyse. Les diplômés auront par la suite le choix de rester à Madagascar ou de travailler à l’étranger. Les cliniques prennent en charge les dépenses liées au stage et les parents celles liées aux transports vers l’île Maurice.
Le Pr Cécile Manorohanta, président de l’université d’Antsiranana qui est aussi marraine de l’institut a averti ceux qui ont l’intention d’ouverture une école ou un institut de formation de paramédicaux qu’il y a des procédures à suivre et à respecter. Elle a ainsi recommandé aux parents et aux candidats à ce type de formation de demander aux responsables de ces établissements la présentation de leur autorisation d’ouverture.
■ V.M. latribune.cyber-diego.com
Veloarisoa Rabeson est concepteur de plan de carrière paramédicale. Elle était à Antsiranana sur l’invitation d’Olivier Razafindranosy, directeur fondateur de l’institut supérieur des infirmiers et des sages-femmes d’Antsiranana pour une formation de deux semaines en sciences humaines.
Ce cadre supérieur déclare qu’il y a trop d’instituts de formation de paramédicaux à Madagascar, nombre d’entre eux ne respectent pas les normes nationales et internationales. L’ouverture de tels centres de formation tend à devenir un simple générateur de bénéfices. Les diplômés entrent dans le domaine de la santé ne maitrisant pourtant pas la profession. D’après Veloarisoa Rabeson, certains instituts placent les élèves en stage sans leur avoir prodigué des connaissances théoriques, d’autres par contre se bornent à leur donner des cours théoriques sans pratique. S’y ajoute, l’absence d’autorisation pour des écoles formant des gens qui auront la responsabilité de soigner sinon des autorisations que d’autres instituts viennent de leur céder comme des documents de commerce. Des jeunes qui n’ont pas été sélectionnés au concours pour l’entrée aux instituts publics sont repêchés par les écoles privées. Le résultat ? Une qualité de soin et d’accueil qui laisse à désirer. L’incompétence de ces « diplômés » met en danger la vie des malades. Tout ceci justifie l’inquiétude de ce cadre supérieur qui milite pour la mise en place de balises, de conditions plus sévères à l’ouverture de telles écoles. « Il faut donner de la valeur aux diplômes décernés, si le taux de réussite n’est pas satisfaisant, il vaut mieux fermer l’école car la vie des patients est en danger », elle recommande aussi que soit imposé le redoublement et le renvoi de l’élève en cas de renouvellement d’échec.
Il y a eu une période où ce cadre supérieur s’est opposé à l’ouverture d’instituts privés proposant des formations de paramédicaux. Seulement, le domaine de la santé à Madagascar manque de personnels et les établissements publics limitent le nombre d’élèves à accueillir. A partir de 2007 donc, elle décide de s’investir dans le domaine privé. A la retraite, elle prépare maintenant la relève.
Institut Sainte Anne : remise de certificat de stage
14 élèves de l’Institut Sainte Anne ont reçu leur certificat de
fin de stage de la clinique Appollo Bramwell School de l’île Maurice.
Ces élèves en deuxième année de formation paramédicale ont suivi deux
mois de stage à l’île voisine et la remise des certificats s’est
déroulée le 2 août 2014 à l’Hôtel de La Poste. Le certificat est valide
pour deux ans, au bout de cette période, le recyclage est
indispensable.La directrice de l’école, le Dr Marinette Razafindrazanabary avance que l’institut ainsi que ses diplômes sont agréés par l’Etat. Les enseignements théoriques et pratiques visent à former des infirmiers généralistes et spécialisés, des aides-soignants, des auxiliaires puériculture, des ambulanciers et des assistants sociaux. La formation dure trois ans sauf pour les sages-femmes, la durée de leur formation est plus longue car elles apprennent à manipuler l’appareil échographique. Ils sont actuellement 35 élèves par filière à suivre la formation. Pour le perfectionnement de ces connaissances théoriques et pratiques, lSA collabore avec les pays plus développés. Cela concerne notamment l’utilisation de scanner et d’appareils de dialyse. Les diplômés auront par la suite le choix de rester à Madagascar ou de travailler à l’étranger. Les cliniques prennent en charge les dépenses liées au stage et les parents celles liées aux transports vers l’île Maurice.
Le Pr Cécile Manorohanta, président de l’université d’Antsiranana qui est aussi marraine de l’institut a averti ceux qui ont l’intention d’ouverture une école ou un institut de formation de paramédicaux qu’il y a des procédures à suivre et à respecter. Elle a ainsi recommandé aux parents et aux candidats à ce type de formation de demander aux responsables de ces établissements la présentation de leur autorisation d’ouverture.
■ V.M. latribune.cyber-diego.com