Les Émirats Arabes Unis ont financé le nouveau bloc opératoire de l'hôpital El Maarouf, pour 3,3 millions d'euros. Un autre centre ...
Les Émirats Arabes Unis ont financé le nouveau bloc opératoire de l'hôpital El Maarouf, pour 3,3 millions d'euros. Un autre centre hospitalier voit le jour à Hombo grâce au Qatar. La Chine, qui est en train de bâtir le plus grand hôpital des Comores à Bambao-Anjouan, vient d'annoncer la construction d'un stade de 10.000 places, pour plus de 10 millions d'euros à Ngazidja. Tandis que le stade d'Anjouan est l’œuvre de la Turquie.
Le sultanat d'Oman vient d'envoyer une trentaine de voitures de luxe au gouvernement comorien. L'Algérie a contribué récemment à l'équipement de la police nationale. L'île Maurice annonce qu'elle apportera son aide au financement des prochaines élections.
Cette situation devrait mettre mal à l'aise, tout Comorien ayant un minimum de fierté et d'amour-propre. Mais cela ne semble pas déranger outre mesure, nos dirigeants, toutes tendances confondues. Bien au contraire, ils en sont fiers, car ils ont tous érigé la mendicité en politique économique. Ils appellent ça pudiquement la coopération internationale.
Une chose est certaine en économie, on ne devient pas riche en mendiant. Toute l'Afrique a compris et assimilé cette leçon. Résultat la croissance économique moyenne du continent est d'environ 6%, soit le double de la croissance comorienne. Des pays, sans matières premières, tels que l'Éthiopie et le Rwanda se hissent parmi les meilleurs élèves.
Nous devons remettre en cause le bien-fondé et l'efficacité de cette aide au développement, qui empêche notre économie de décoller, en soutenant artificiellement notre gouvernement, qui sans elle, s'écroulerait.
Sans les aides, le gouvernement utiliserait de manière plus efficace ses recettes propres. Il serait plus rigoureux en matière de finances publiques. Il serait dans l'obligation de lutter contre la corruption car le moindre sou serait important. Il serait contraint de soutenir l'activité économique, fournir de l'électricité aux entrepreneurs locaux, car ce sont eux qui rempliraient ses caisses. En bref sans les aides, nous aurions un vrai gouvernement, avec une véritable politique économique.
Le maitre de la sagesse chinoise, Confucius a dit "quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson."
Thomas Sankara, lui, a dit que « ces aides (…) qui installent dans nos esprits (…) ces réflexes de mendiant, d’assisté, nous n’en voulons vraiment plus ! Il faut produire, produire plus parce qu’il est normal que celui qui vous donne à manger vous dicte également ses volontés.”
Par Comores Developpement
Le sultanat d'Oman vient d'envoyer une trentaine de voitures de luxe au gouvernement comorien. L'Algérie a contribué récemment à l'équipement de la police nationale. L'île Maurice annonce qu'elle apportera son aide au financement des prochaines élections.
Cette situation devrait mettre mal à l'aise, tout Comorien ayant un minimum de fierté et d'amour-propre. Mais cela ne semble pas déranger outre mesure, nos dirigeants, toutes tendances confondues. Bien au contraire, ils en sont fiers, car ils ont tous érigé la mendicité en politique économique. Ils appellent ça pudiquement la coopération internationale.
Une chose est certaine en économie, on ne devient pas riche en mendiant. Toute l'Afrique a compris et assimilé cette leçon. Résultat la croissance économique moyenne du continent est d'environ 6%, soit le double de la croissance comorienne. Des pays, sans matières premières, tels que l'Éthiopie et le Rwanda se hissent parmi les meilleurs élèves.
Nous devons remettre en cause le bien-fondé et l'efficacité de cette aide au développement, qui empêche notre économie de décoller, en soutenant artificiellement notre gouvernement, qui sans elle, s'écroulerait.
Sans les aides, le gouvernement utiliserait de manière plus efficace ses recettes propres. Il serait plus rigoureux en matière de finances publiques. Il serait dans l'obligation de lutter contre la corruption car le moindre sou serait important. Il serait contraint de soutenir l'activité économique, fournir de l'électricité aux entrepreneurs locaux, car ce sont eux qui rempliraient ses caisses. En bref sans les aides, nous aurions un vrai gouvernement, avec une véritable politique économique.
Le maitre de la sagesse chinoise, Confucius a dit "quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson."
Thomas Sankara, lui, a dit que « ces aides (…) qui installent dans nos esprits (…) ces réflexes de mendiant, d’assisté, nous n’en voulons vraiment plus ! Il faut produire, produire plus parce qu’il est normal que celui qui vous donne à manger vous dicte également ses volontés.”
Par Comores Developpement