Une étude présentée le 25 juillet 2014 à la vingtième conférence internationale sur le sida à Melbourne (Australie) indique que la promotion...
Une étude présentée le 25 juillet 2014 à la vingtième conférence internationale sur le sida à Melbourne (Australie) indique que la promotion de la circoncision pour réduire la contamination par le virus du sida bénéficie également aux femmes. Leur risque d'être infectées par le sida diminue, à l'image de ce qui est déjà prouvé chez les hommes.
Depuis 2013, quatre études ont déjà attesté de l'utilité de la circoncision pour réduire l'épidémie de VIH en Afrique sub-saharienne. De façon plus précise, la réduction des risques chez les hommes a été prouvée à plusieurs reprises :
- Les hommes circoncis ont jusqu'à 60% de risques en moins que les autres de contracter le virus du sida
- De plus, la circoncision ne favorise pas les pratiques sexuelles à risques, non protégées
C'est pour cela que l'Organisation mondiale de la santé recommande la circoncision, sur la base du volontariat, aux hommes de quatorze pays de l'Afrique sub-saharienne dotés de taux élevés d'infection.
Restait donc à évaluer l'impact de la circoncision sur les risques de contamination pour les femmes. Une étude de l’ANRS(Agence nationale de recherche sur le sida) a pour cela travaillé avec 2.452 femmes âgées de 15 à 29 ans, vivant à Orange Farm en Afrique du Sud, une communauté où de nombreux hommes ont été circoncis.
Des tests sanguins ont eu lieu en 2007, 2010 et 2012, et les femmes étaient interrogées sur leurs partenaires sexuels, sachant que le taux de circoncision des hommes est passé de 12% à 53% pendant la durée de l'étude.
- Sur le groupe de femmes n'ayant eu de relations sexuelles qu'avec des hommes circoncis (environ 30%),17,8% d'entre elles ont été infectées pendant la période de l'étude
- Sur le groupe de femmes ayant eu des relations sexuelles avec des hommes non circoncis, le taux d'infection est presque du double, à 30,4%
Le risque d'être contaminé pour les femmes ayant eu des relations sexuelles uniquement avec des hommes circoncis est donc 15% inférieur à celui des autres. "La réduction du risque est petite mais c'est un début", a déclaré Kevin Jean, un des auteurs de l'étude. Le taux de baisse est par ailleurs assez faible car les femmes n'ayant eu que des partenaires circoncis étaient relativement peu nombreuses et ces femmes étaient moins susceptibles d'avoir plusieurs partenaires, et donc moins de risque de contracter le virus du sida.
Source : allodocteurs.fr
Depuis 2013, quatre études ont déjà attesté de l'utilité de la circoncision pour réduire l'épidémie de VIH en Afrique sub-saharienne. De façon plus précise, la réduction des risques chez les hommes a été prouvée à plusieurs reprises :
- Les hommes circoncis ont jusqu'à 60% de risques en moins que les autres de contracter le virus du sida
- De plus, la circoncision ne favorise pas les pratiques sexuelles à risques, non protégées
C'est pour cela que l'Organisation mondiale de la santé recommande la circoncision, sur la base du volontariat, aux hommes de quatorze pays de l'Afrique sub-saharienne dotés de taux élevés d'infection.
Restait donc à évaluer l'impact de la circoncision sur les risques de contamination pour les femmes. Une étude de l’ANRS(Agence nationale de recherche sur le sida) a pour cela travaillé avec 2.452 femmes âgées de 15 à 29 ans, vivant à Orange Farm en Afrique du Sud, une communauté où de nombreux hommes ont été circoncis.
Des tests sanguins ont eu lieu en 2007, 2010 et 2012, et les femmes étaient interrogées sur leurs partenaires sexuels, sachant que le taux de circoncision des hommes est passé de 12% à 53% pendant la durée de l'étude.
- Sur le groupe de femmes n'ayant eu de relations sexuelles qu'avec des hommes circoncis (environ 30%),17,8% d'entre elles ont été infectées pendant la période de l'étude
- Sur le groupe de femmes ayant eu des relations sexuelles avec des hommes non circoncis, le taux d'infection est presque du double, à 30,4%
Le risque d'être contaminé pour les femmes ayant eu des relations sexuelles uniquement avec des hommes circoncis est donc 15% inférieur à celui des autres. "La réduction du risque est petite mais c'est un début", a déclaré Kevin Jean, un des auteurs de l'étude. Le taux de baisse est par ailleurs assez faible car les femmes n'ayant eu que des partenaires circoncis étaient relativement peu nombreuses et ces femmes étaient moins susceptibles d'avoir plusieurs partenaires, et donc moins de risque de contracter le virus du sida.
Source : allodocteurs.fr