C'est toujours la même question à la fin: qui a marqué le plus beau but ? Il y a quelques prétendants cette année entre James Rodrigu...
C'est toujours la même question à la fin: qui a marqué le plus beau but ? Il y a quelques prétendants cette année entre James Rodriguez, Tim Cahill, Toni Kroos, Robin van Persie ou encore, évidemment, Lionel Messi.
«C'est le plus beau but du Mondial et il va rentrer dans l'histoire des plus beaux buts en Coupe du monde». Qui parle ? Ronaldo «O Fenomeno», qui jusqu'à une date récente était meilleur buteur en Coupes du monde (15 buts), aujourd'hui dépassé par le vétéran allemand Miroslav Klose (16 buts).
Et de quoi s'agit-il ? D'une merveille de reprise de volée du gauche de l'Australien Tim Cahill sous la barre du portier des Pays-Bas, Jasper Cillessen.
Et un enchaînement amorti poitrine-volée sous la barre face à l'Uruguay ! Signé qui ? James Rodriguez, appelé désormais par son seul prénom, qu'il faut prononcer à la Colombienne, «Ramess». Voilà un joueur qui ravit tout le monde en tribunes.
Les filles ont brandi au fil du tournoi des banderoles où on pouvait lire «James, te amo» («James je t'aime»). Le joueur de Monaco a réussi l'exploit de faire oublier au grand public que la Colombie a joué sans celui qui était censé la porter à bout de dribbles; Radamel Falcao, forfait sur blessure avant le tournoi.
C'est une frappe enroulée du gauche, geste exquis en dehors de la surface, de «la pulga» Lionel Messi, dans les arrêts de jeu, qui a envoyé l'Albiceleste en 8e de finale après un succès étriqué (1-0) contre l'Iran. Ce but a fait exploser de joie un pays de plus de 40 millions d'habitants et a généré 256'246 tweets par minute ! Le commentateur, lui, doit probablement encore être en train de crier «goaaaaaal».
Les Pays-Bas ont corrigé l'Espagne (5-1), prenant ainsi leur petite revanche sur la finale 2010. Quel but retenir ? Assurément celui de Robin Van Persie, une tête lobée, dans un plongeon en suspension, qui a trompé Iker Casillas, le gardien de la Roja. Une action «phénoménale et fantastique», a jugé d'un oeil expert Gérard Houllier, ex-coach de Liverpool, aujourd'hui membre d'un groupe d'étude sur la technique du jeu à la Fifa.
C'était sa 50e sélection avec l'Allemagne contre le Brésil en demi-finales. Et Toni Kroos l'a fêtée de la plus belle des façons avec un doublé qui a tué le match, deux buts coup sur coup: un extérieur du gauche (24e), et surtout, la conclusion d'un une-deux avec Sam Khedira après avoir lui-même chipé le ballon à Fernandinho (26e) !
Le milieu du Bayern s'est aussi offert sa quatrième passe décisive d'un corner pour l'ouverture du score de Thomas Müller. «Il a une main à la place du pied», a salué son coach Joachim Löw. Le Brésil (7-1) a encore la trace de ses gifles sur sa joue rougie. (afp)
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