Rien ne va plus pour la Seleçao. Les joueurs du Brésil ont visiblement bien du mal à gérer l'immense pression qu'ils subissent depu...
Rien ne va plus pour la Seleçao. Les joueurs du Brésil ont visiblement bien du mal à gérer l'immense pression qu'ils subissent depuis le début du Mondial. Plus de 200 millions de Brésiliens attendent en effet de voir leur équipe décrocher cette Coupe du monde à domicile et les Auriverde n'ont pas le droit à l'échec. Une situation vécue comme un fardeau par certains, à l'instar du capitaine Thiago Silva, qui s'est littéralement effondré lors de la séance de tirs au but face au Chili samedi dernier. Afin de surmonter cette difficulté, le sélectionneur Luiz Felipe Scolari a de nouveau fait appel à une psychologue pour préparer le quart de finale contre la Colombie, vendredi.
Au moment de la séance de tirs au but, plusieurs joueurs brésiliens ont craqué sous la pression, à l'instar du capitaine Thiago Silva, inconsolable malgré la victoire de son équipe.
AFP
Regina Brandão, qui était déjà intervenue auprès des joueurs brésiliens avant la compétition, a donc été appelée à la rescousse pour tenter de corriger le «déséquilibre émotionnel» qui affecte la sélection. Et même si cette dernière affirme que sa venue était prévue bien avant le match contre le Chili, sa tâche s'annonce ardue pour remettre d'aplomb les Brésiliens.
Thiago Silva pointé du doigt
Face au Chili, l'équipe Auriverde a en effet eu bien du mal à digérer l'égalisation d'Alexis Sanchez. Elle s'en est finalement sortie in extremis à l'issue d'une séance de tirs au but pleine de suspense. Mais certains joueurs ont montré leurs limites psychologiques, incapables de faire abstraction de l'enjeu, qui n'est pas seulement sportif, mais aussi politique et social dans le pays où le «futebol» est une religion.
Il faut dire que la pression y est tout simplement très (trop?) forte. Avant chaque rencontre des Brésiliens, dès les hymnes, les larmes de Neymar et consorts sont venues rappeler la dimension émotionnelle de l'événement. Mais c'est sans doute le comportement de Thiago Silva, capitaine de la Seleçao qui a fait prendre conscience à tous de la pression démesurée ressentie par les joueurs. C'est prostré et à l'écart que le joueur du PSG a suivi la séance de tirs au but face au Chili. Il aurait même refusé de figurer parmi la liste des tireurs après la prolongation. La goutte d'eau qui aurait fait déborder le vase pour le sélectionneur Luiz Felipe Scolari, qui n'aurait pas du tout apprécié ce comportement d'après des médias toujours à l'affut de la moindre information.
Selon Radio Globo l'entraîneur Auriverde est remonté à l'encontre de son capitaine, qui n'aurait pas tenu son rôle de leader. Il aurait confié «en off» à six journalistes brésiliens qu'il n'était pas satisfait par le «niveau de son équipe» et que Thiago Silva ne s'était «pas comporté comme un homme» et qu'il avait été «indigne» de son brassard de capitaine. Toujours d'après la presse locale, le sélectionneur aurait même affirmé s'être trompé en élaborant sa liste des 23 pour le Mondial... Des informations à prendre avec des pincettes mais qui font déjà bien des remous au Brésil, à deux jours d'affronter la Colombie, une équipe impressionnante de maîtrise depuis le début de la compétition.
Comme pour enterrer dans l'oeuf toute polémique, Luiz Felipe Scolari s'est montré très proche de Thiago Silva mardi, lors de la séance d'entraînement de son équipe. Un Thiago Silva qui semblait au plus mal, tête basse et soutenu par Neymar...
(Teresópolis, Brésil, mardi après-midi. AFP).
Devant l'ampleur des critiques, Thiago Silva a d'ailleurs tenu à répondre lui-même à ses détracteurs sur son compte Instagram. « Les gens jugent sans savoir ce qui se passe ! Pour ceux qui disent que je suis vaincu sur cette photo, assis sur le ballon : ils ont complètement tort, je suis Brésilien et je n'abandonne jamais… Je voulais juste un moment pour faire ma prière. »
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