Quel est l'impact de l'excès de gras sur le système sensoriel? Des chercheurs se sont penchés notamment sur l'odorat (lié au...
Quel est l'impact de l'excès de gras sur le système sensoriel? Des chercheurs se sont penchés notamment sur l'odorat (lié au goût à hauteur de 20%) et aux envies, rejets, choix de telle ou telle nourriture. Si ce sens là est modifié ou altéré par un comportement alimentaire (en l'occurrence ici, manger tout le temps beaucoup de graisses), il pourrait donc ensuite lui-même modifier les comportements alimentaires.
L'étude, publiée dans le Journal of Neuroscience, se base sur une expérience sur des souris. Celles-ci ont été nourries avec une alimentation très grasse pendant 6 mois et ainsi rendues obèses. Ensuite, les chercheurs ont observé leur capacité à associer une odeur particulière et une récompense. Les souris au régime alimentaire gras ont été beaucoup plus lentes à intégrer l'association que les souris ayant été soumises à un régime normal.
Les chercheurs observent ainsi chez les souris concernées «une perte marquée de neurones olfactifs», jusqu'à 50%, et une «réduction concomitante de l'amplitude de l'électro-olfactogramme» et de la capacité à identifier les odeurs une à une.
Ensuite, les souris obèses ont été remises à un régime normal, jusqu'à ce qu'elles retrouvent un poids moyen. Mais des dysfonctionnement olfactifs sont restés. L'équipe conclut que «le déséquilibre énergétique chronique présente donc des changements structurels et fonctionnels durables» dans la gestion des informations chimiques par le système olfactif.
Debra Ann Fadool, prof de biologie en Floride et une des auteurs de l'étude, explique à CBS News que«nous ne savons pas encore si les résultats peuvent s'appliquer aux humains».
Elle envisage en tous cas de conduire une autre étude pour voir si mettre les souris sur des roues d'exercice pourrait réduire les effets néfastes du régime gras sur l'odorat des animaux. Et de refaire ces mêmes expériences avec un régime trop riche en sucre.
Avec slate.fr
L'étude, publiée dans le Journal of Neuroscience, se base sur une expérience sur des souris. Celles-ci ont été nourries avec une alimentation très grasse pendant 6 mois et ainsi rendues obèses. Ensuite, les chercheurs ont observé leur capacité à associer une odeur particulière et une récompense. Les souris au régime alimentaire gras ont été beaucoup plus lentes à intégrer l'association que les souris ayant été soumises à un régime normal.
Les chercheurs observent ainsi chez les souris concernées «une perte marquée de neurones olfactifs», jusqu'à 50%, et une «réduction concomitante de l'amplitude de l'électro-olfactogramme» et de la capacité à identifier les odeurs une à une.
Ensuite, les souris obèses ont été remises à un régime normal, jusqu'à ce qu'elles retrouvent un poids moyen. Mais des dysfonctionnement olfactifs sont restés. L'équipe conclut que «le déséquilibre énergétique chronique présente donc des changements structurels et fonctionnels durables» dans la gestion des informations chimiques par le système olfactif.
Debra Ann Fadool, prof de biologie en Floride et une des auteurs de l'étude, explique à CBS News que«nous ne savons pas encore si les résultats peuvent s'appliquer aux humains».
Elle envisage en tous cas de conduire une autre étude pour voir si mettre les souris sur des roues d'exercice pourrait réduire les effets néfastes du régime gras sur l'odorat des animaux. Et de refaire ces mêmes expériences avec un régime trop riche en sucre.
Avec slate.fr