(Agence Ecofin) - Une fin de non recevoir. Voilà le sort qu’a connu l’invitation que le Premier ministre de Madagascar a adressée aux res...
(Agence Ecofin) - Une fin de non recevoir. Voilà le sort qu’a connu l’invitation que le Premier ministre de Madagascar a adressée aux responsables de la presse malgache. Directeurs d’entreprise médiatique, directeurs de publication et rédacteurs en chef ont refusé de prendre part au « petit-déjeuner d’échange » auquel les a conviés Roger Kolo (photo à gauche), le 30 juillet 2014.
Ils ont répondu à l’invitation du Pm par une lettre qui indique : « Les derniers développements des relations entre le Gouvernement et les patrons de presse, en particulier l'incarcération de journaliste et de directeur de publication, l'organisation d'un séminaire sur le code de la Communication sans concertation, ne reflètent pas un climat favorable aux échanges ».
Les relations entre la presse et le gouvernement malgache se sont davantage détériorées après l’incarcération de deux responsables du quotidien Madagascar Matin. Il s’agit du directeur de la publication, Jean Luc Rahaga, et du rédacteur en chef, Didier Ramanoelina. Ils sont accusés de diffamation à la suite d’une plainte du ministre d’Etat chargé des Infrastructures, de l’Equipement et de l’Aménagement du territoire, Rivo Rakotovao, qui est par ailleurs le président national du parti au pouvoir, le HVM.
Les professionnels des médias reprochent au Premier ministre, Roger Kolo, son mutisme depuis l’arrestation et l’incarcération des deux journalistes le 21 juillet dernier. Le tribunal leur a refusé la liberté provisoire. Les patrons de presse dénoncent également la tenue sans eux de l’atelier sur l’actualisation du Code de la communication. Ils ont boycotté ces assises aux motifs que leurs intérêts étaient ignorés.
Une récente sortie du nouveau président de la République n’était pas pour aplanir les rapports entre la presse et le pouvoir. En effet, Hery Rajaonarimampianina (photo à droite) avait déclaré : « Il est vrai que la liberté de presse existe à Madagascar, mais il y a des limites. Prenez garde ! » Des propos considérés comme une menace réitérée plus tard par le Premier ministre.
Ils ont répondu à l’invitation du Pm par une lettre qui indique : « Les derniers développements des relations entre le Gouvernement et les patrons de presse, en particulier l'incarcération de journaliste et de directeur de publication, l'organisation d'un séminaire sur le code de la Communication sans concertation, ne reflètent pas un climat favorable aux échanges ».
Les relations entre la presse et le gouvernement malgache se sont davantage détériorées après l’incarcération de deux responsables du quotidien Madagascar Matin. Il s’agit du directeur de la publication, Jean Luc Rahaga, et du rédacteur en chef, Didier Ramanoelina. Ils sont accusés de diffamation à la suite d’une plainte du ministre d’Etat chargé des Infrastructures, de l’Equipement et de l’Aménagement du territoire, Rivo Rakotovao, qui est par ailleurs le président national du parti au pouvoir, le HVM.
Les professionnels des médias reprochent au Premier ministre, Roger Kolo, son mutisme depuis l’arrestation et l’incarcération des deux journalistes le 21 juillet dernier. Le tribunal leur a refusé la liberté provisoire. Les patrons de presse dénoncent également la tenue sans eux de l’atelier sur l’actualisation du Code de la communication. Ils ont boycotté ces assises aux motifs que leurs intérêts étaient ignorés.
Une récente sortie du nouveau président de la République n’était pas pour aplanir les rapports entre la presse et le pouvoir. En effet, Hery Rajaonarimampianina (photo à droite) avait déclaré : « Il est vrai que la liberté de presse existe à Madagascar, mais il y a des limites. Prenez garde ! » Des propos considérés comme une menace réitérée plus tard par le Premier ministre.