Les Comores attendent toujours la réponse des quatre autres chefs d'Etats de la Commission de l'océan Indien (COI) à la propositio...
Les Comores attendent toujours la réponse des quatre autres chefs d'Etats de la Commission de l'océan Indien (COI) à la proposition de fixer un nouveau sommet à la fin du mois d'août, à Moroni. Le IVe sommet des chefs d'Etat de l'organisation a été reporté sur proposition du président de l'Union des Comores, Ikililou Dhoinine, après que François Hollande a annulé sa venue suite au crash de l'avion d'Air Algérie.
La visite de François Hollande
était très attendue dans le pays, où la situation de l’île de
Mayotte suscite encore beaucoup de débats. A Moroni, plusieurs
banderoles accrochées dans les rues attendaient le président français.
Des messages, souvent engagés, adressés directement au chef de l’Etat,
comme le confirme Aït Ahmed Djalim, président de l'association Ngo Shawo
(Mouvement de la jeunesse consciente) : « Il y a une banderole qui disait : "Pertes humaines au large de Mayotte, quelle solidarité de la COI au peuple comorien ?". L'autre banderole disait : "Non a l'expulsion brutale de mineurs comoriens de Mayotte" ».
L’Union des Comores, membre de la Commission de l'Océan indien et hôte du IVe sommet des chefs d'Etat de l'organisation, revendique toujours officiellement l'île de Mayotte, département français. Mayotte figure même, sur le drapeau comorien, pourtant, la plupart de ces banderoles, posées par l'association Ngo Shawo, ont disparu : « Il y a une banderole qui a été décrochée, nous sommes partis la récupérer, la reposer le lendemain. D'autres n'ont pas eu le temps de tenir 24 heures », ajoute Ait Ahmed Djalim.
A Moroni, beaucoup de Comoriens critiquent la décision du président Dhoinine de reporter le sommet de la COI, à cause de l'absence de François Hollande. Ils y voient un geste de faiblesse. Aux Comores, les revendications populaires ne changent pas : réintégration de Mayotte dans l'Union, suppression des visas entre les pays membres de la Commission de l'Océan Indien.
Par ailleurs, les médias comoriens font état de discussions au sein de la COI pour rebaptiser l'organisation « Communauté des îles de l'océan Indien ». La porte ouverte, selon eux, à la reconnaissance et l'intégration de Mayotte, dans la COI, en tant que territoire français. RFI
L’Union des Comores, membre de la Commission de l'Océan indien et hôte du IVe sommet des chefs d'Etat de l'organisation, revendique toujours officiellement l'île de Mayotte, département français. Mayotte figure même, sur le drapeau comorien, pourtant, la plupart de ces banderoles, posées par l'association Ngo Shawo, ont disparu : « Il y a une banderole qui a été décrochée, nous sommes partis la récupérer, la reposer le lendemain. D'autres n'ont pas eu le temps de tenir 24 heures », ajoute Ait Ahmed Djalim.
A Moroni, beaucoup de Comoriens critiquent la décision du président Dhoinine de reporter le sommet de la COI, à cause de l'absence de François Hollande. Ils y voient un geste de faiblesse. Aux Comores, les revendications populaires ne changent pas : réintégration de Mayotte dans l'Union, suppression des visas entre les pays membres de la Commission de l'Océan Indien.
Par ailleurs, les médias comoriens font état de discussions au sein de la COI pour rebaptiser l'organisation « Communauté des îles de l'océan Indien ». La porte ouverte, selon eux, à la reconnaissance et l'intégration de Mayotte, dans la COI, en tant que territoire français. RFI