La CRC poursuit la formation politique de ses militants sur le terrain. Après le 13 juillet dernier dans le Oichili, hier, 20 juillet 20...
La CRC poursuit la formation politique de ses militants sur le terrain. Après le 13 juillet dernier dans le Oichili, hier, 20 juillet 2014, une délégation de cadres du parti avec à sa tête, l’ancien Président de l’Union des Comores, M. AZALI Assoumani est allé à la rencontre des militants à Ntsinimoipanga dans le Mbadjini, au Sud de la Grande Comore. Trois thèmes ont été débattus, à cette occasion : la notion de « responsabilité », « le sens du vote en démocratie », et « la place et le rôle de la femme dans l’échiquier politique national ».
Les intervenants ont mis en évidence la responsabilité individuelle et collective, mais différenciée de tous les citoyens, dans la construction d’une société humaine, juste et prospère. Nul ne peut s’en extraire et rejeter la responsabilité sur les autres. Ceci est particulièrement vrai dans le choix des hommes et des femmes pour la conduite des affaires du pays. Ce choix s’opère à travers une consultation populaire, le vote qui consiste à choisir des responsables pour une alternative politique crédible. Il s’agit là, d’une responsabilité collective qui n’est pas transférable à un seul individu. Lors d’une élection, l’abstention par exemple, exclut la participation à ce choix et favorise souvent, le maintien d’une politique aux antipodes des aspirations des citoyens.
Les intervenants ont par ailleurs insisté sur l’implication effective de la femme dans la politique pour assurer sa participation pleine et entière dans les décisions qui engagent l’avenir du pays. Ses capacités intellectuelles se mesurent aujourd’hui à celles des hommes, son rôle dans l’éducation et l’économie sont autant de qualités qui en font, une figure de proue dans l’échiquier politique national. Cette rencontre fut également l’occasion pour la CRC de présenter aux militants, quelques unes de ses orientations politiques, mais aussi de faire un survol du bilan de son passé.
Les exposés ont été suivis par un dialogue interactif entre le Président Azali et les militants sur des thèmes aussi divers que variés comme l’emploi, les accusations sur un soi-disant retrait de la question de Mayotte des Nations-Unies par la CRC, la tournante, etc….
Les intervenants ont mis en évidence la responsabilité individuelle et collective, mais différenciée de tous les citoyens, dans la construction d’une société humaine, juste et prospère. Nul ne peut s’en extraire et rejeter la responsabilité sur les autres. Ceci est particulièrement vrai dans le choix des hommes et des femmes pour la conduite des affaires du pays. Ce choix s’opère à travers une consultation populaire, le vote qui consiste à choisir des responsables pour une alternative politique crédible. Il s’agit là, d’une responsabilité collective qui n’est pas transférable à un seul individu. Lors d’une élection, l’abstention par exemple, exclut la participation à ce choix et favorise souvent, le maintien d’une politique aux antipodes des aspirations des citoyens.
Les intervenants ont par ailleurs insisté sur l’implication effective de la femme dans la politique pour assurer sa participation pleine et entière dans les décisions qui engagent l’avenir du pays. Ses capacités intellectuelles se mesurent aujourd’hui à celles des hommes, son rôle dans l’éducation et l’économie sont autant de qualités qui en font, une figure de proue dans l’échiquier politique national. Cette rencontre fut également l’occasion pour la CRC de présenter aux militants, quelques unes de ses orientations politiques, mais aussi de faire un survol du bilan de son passé.
Les exposés ont été suivis par un dialogue interactif entre le Président Azali et les militants sur des thèmes aussi divers que variés comme l’emploi, les accusations sur un soi-disant retrait de la question de Mayotte des Nations-Unies par la CRC, la tournante, etc….
Au sujet de l’emploi, le Président AZALI a indiqué que l’emploi occupe une place de choix dans le programme politique de la CRC en cours de révision et de finalisation. S’agissant de la question de Mayotte, le Président AZALI a répondu que cette allégation est dénuée de tout fondement. Il faut rappeler aussi, qu’en 2012, lors d’une conférence de presse, à l’occasion de la célébration du 12 novembre, la même question a été posée à l’ancien ministre des affaires étrangères de l’ex Président Sambi. Sa réponse était non et il l’a répété trois fois devant les journalistes et plus d’une cinquantaine de personnes.
Les éclairages apportés sur les différents thèmes et l’entretien du Président AZALI avec les militants font de la CRC, une grande école, source d’une passion politique. La CRC vise ainsi, à former des grands responsables, capables de prendre en charge la destinée de leur pays, sur la base de son programme politique, en faveur du peuple comorien. La confiance en la CRC, à ce sujet est inébranlable. On retiendra en effet, que la CRC a réussi à dépasser la culture de l’aide, grâce à sa conviction, à sa volonté et à son sens élevé du devoir, au service de la nation. Durant l’exercice du pouvoir, ce parti a engagé des choix politiques volontaristes pour des grandes réalisations, sur la base de ressources domestiques, que personne ne conteste aujourd’hui.
C’est précisément parce que cet état d’esprit demeure l’option, la plus réaliste pour notre développement, que le Président AZALI a choisi de se livrer à cet exercice d’éducation de masse, sur les principes qui se doivent guider l’action du parti pour garantir l’avenir de notre pays. Cette voie s’impose plus que jamais, face au déclin de l’aide publique au développement qui découle de la crise économique mondiale.
La CRC fait régulièrement aussi, le point sur ses forces et ses faiblesses. Elle écoute attentivement les citoyens, observe et analyse la situation du pays, depuis bientôt dix ans, en dehors du pouvoir. Elle étudie et réfléchit sur les effets de la mondialisation sur les petites économies et s’est mise à la recherche des voies possibles pour construire notre avenir. Cet exercice d’auto-évaluation, d’analyse et de réflexion mûrit et prépare la CRC à plus de perspicacité et de dextérité dans l’action, au bonheur des Comoriens.
Pour de nombreux observateurs, ce parti est porteur d’espérance. Les messages qu’il véhicule, à travers les débats avec ses militants, le distinguent des autres formations politiques et dessinent les contours et même l’architecture d’une alternative politique crédible pour les Comores. Le peuple se tient à sa disposition et prêt à l’accompagner pour d’autres exploits encore.