Incroyable soirée à Salvador ! Les Pays-Bas ont surclassé l'Espagne (5-1) lors de la revanche de la finale du Mondial 2010, vendredi. Le...
Incroyable soirée à Salvador ! Les Pays-Bas ont surclassé l'Espagne (5-1) lors de la revanche de la finale du Mondial 2010, vendredi. Les Néerlandais, menés à la marque, ont renversé la situation et surclassé une Roja qui n'a été que l'ombre d'elle-même. Arjen Robben, malheureux en 2010, a été géant. Il a réussi un doublé, comme Robin van Persie.
Quel tremblement de terre ! Championne du monde en titre, l'Espagne a été balayée pour son entrée en lice dans le match qui l'opposait à l'autre finaliste du dernier Mondial, les Pays-Bas, vendredi à Salvador (5-1). Bien que menés sur un penalty de Xabi Alonso (27e), les Néerlandais ont su renverser la Roja grâce à des buts de Robin van Persie (44e, 72e), Arjen Robben (53e, 80e) et Stefan de Vrij (64e) au terme d'un match complètement fou. L'équipe de Louis van Gaal prend la tête du groupe B en attendant le duel entre le Chili et l'Australie (00h00). Celle de Vicente del Bosque devra impérativement réagir.
La suite n'a fait que confirmer les lacunes d'une arrière-garde espagnole pourtant réputée comme l’une des plus solides. Robben, si malheureux lors de la finale il y a quatre ans, en a profité pour se venger de la Roja. Sur un nouveau service de Blind, l'ailier du Bayern s'est joué de Piqué avant de résister au retour de Ramos et de battre Casillas (2-1, 53e). Il a ensuite parachevé la démonstration néerlandaise sur un contre, faisant exploser Ramos grâce à sa vitesse, avant d'éliminer Casillas avec une facilité déconcertante et de marquer (5-1, 80e).
Entre-temps, le cauchemar de l'Espagne avait déjà pris des proportions incroyables. De Vrij avait permis aux Pays-Bas de faire le break en reprenant au deuxième poteau un coup franc de Sneijder (3-1, 64e). Et van Persie, auteur d'une demi-volée sur la barre deux minutes auparavant, s'était chargé de mettre la confiance de Casillas au plus bas en venant voler un ballon dans les pieds du gardien espagnol avant de marquer dans le but vide (4-1, 72e). Même dans leurs rêves les plus fous, les Oranje pouvaient difficilement imaginer une revanche plus savoureuse. Et dans ses pires cauchemars, l'Espagne n'avait sans doute jamais songé subir une telle humiliation.
L'Espagne semblait pourtant avoir
fait le plus dur. Après une entame poussive, la Roja a pris le contrôle
des opérations avec son traditionnel jeu de possession. Sur une
inspiration de Xavi, Diego Costa
a été accroché dans la surface par de Vrij, obtenant un penalty
transformé par Xabi Alonso (1-0, 27e s.p.). Mais la Roja n'a pas su
faire fructifier cet avantage. Et les Pays-Bas ont profité de
l'attentisme espagnol pour revenir dans la rencontre grâce à un geste de
grande classe de Robin van Persie… et une première erreur défensive
espagnole qui a permis à l'avant-centre néerlandais de placer une
superbe reprise de la tête au fond des filets de Casillas, sur un long
ballon de Blind (1-1, 44e).
Après le chef d'œuvre de van Persie, la revanche de Robben
La suite n'a fait que confirmer les lacunes d'une arrière-garde espagnole pourtant réputée comme l’une des plus solides. Robben, si malheureux lors de la finale il y a quatre ans, en a profité pour se venger de la Roja. Sur un nouveau service de Blind, l'ailier du Bayern s'est joué de Piqué avant de résister au retour de Ramos et de battre Casillas (2-1, 53e). Il a ensuite parachevé la démonstration néerlandaise sur un contre, faisant exploser Ramos grâce à sa vitesse, avant d'éliminer Casillas avec une facilité déconcertante et de marquer (5-1, 80e).
Entre-temps, le cauchemar de l'Espagne avait déjà pris des proportions incroyables. De Vrij avait permis aux Pays-Bas de faire le break en reprenant au deuxième poteau un coup franc de Sneijder (3-1, 64e). Et van Persie, auteur d'une demi-volée sur la barre deux minutes auparavant, s'était chargé de mettre la confiance de Casillas au plus bas en venant voler un ballon dans les pieds du gardien espagnol avant de marquer dans le but vide (4-1, 72e). Même dans leurs rêves les plus fous, les Oranje pouvaient difficilement imaginer une revanche plus savoureuse. Et dans ses pires cauchemars, l'Espagne n'avait sans doute jamais songé subir une telle humiliation.
