Une fois de plus, le Président Ikililou Dhoinine prouve que pour être promu et nommé par lui aux fonctions les plus stratégiques et les p...
Une fois de plus, le Président Ikililou Dhoinine prouve que pour être promu et nommé par lui aux fonctions les plus stratégiques et les plus prestigieuses, il faut être un criminel endurci et de notoriété publique. En effet, médusés et au bord de l'évanouissement et du vomissement, les Comoriens ont déjà assisté, en janvier 2014, à la nomination d'Ibrahim Mzé Abdallah à la tête de la MAMWÉ, la défunte et désormais enterrée Société nationale d'Eau et d'Électricité des Comores, alors que ce chef des Chemises rouges qui remplaçait le chef des Chemises jaunes a «réussi» auparavant à ruiner l'Agence nationale de Réglementation des Technologies de l'Information et de la Communication (ANRTIC). Cette fois, le Président Ikililou Dhoinine «exporte» ses bonnes manières Outre-Atlantique, en remplaçant aux États-Unis l'Ambassadeur Kaambi Roubani par Soilih Mohamed Soilih. Les Comoriens ne le savent pas encore, pourtant Kaambi Roubani a été brutalement limogé depuis qu'il a abandonné son poste et qu'il s'est incrusté à Moroni, où il réclame des montagnes d'argent à l'État, après avoir passé le plus clair de son temps à Washington à faire la manche auprès des autres missions diplomatiques pour demander de l'argent car, selon ses dires, «les Comores sont un pays très pauvre ayant besoin d'être aidé», alors que l'argent obtenu n'allait pas dans les caisses de l'État comorien.
Aujourd'hui, sur 700.000 Comoriens vivants, le Président de la République n'a trouvé personne pour remplacer Kaambi Robani à la tête de l'Ambassade des Comores dans la capitale de la première puissance mondiale si ce n'est Soilih Mohamed Soilihi dit «SMS». La décision est déjà prise en vue de cette désignation, et on n'attend que la signature du décret de sa nomination et l'envoi de la demande d'agrément le concernant chez le «Mohélien» Barack Obama. Pourtant, quand on examine de près la personnalité du nouvel Ambassadeur, ce crypto-sambiste notoire et décomplexé, naguère candidat malheureux d'Ahmed Sambi à la députation à Badjanani, Moroni, on se rend compte qu'il s'agit d'un vrai crime d'État tant le parcours de l'intéressé est parsemé de casseroles bruyantes et encombrantes. Qui plus est, «SMS» n'est même pas capable de diriger un poulailler, tant il a géré l'ORTC-TNC, la Télévision nationale des Comores, en véritable voleur de poules de basse-cour.
De surcroît, rien que ce qu'il a fait sur le dos des Comoriens vivant en France lui vaudrait la prison au cours de deux petites décennies. Que de dégâts commis par lui dans la «ville comorienne» de Marseille, où il est activement recherché. On peut gloser et ergoter sur les 15.000 euros qu'il avait reçus des Comoriens de Lyon pour le développement de l'ORTC-TNC, avant que ces derniers, sachant que l'argent avait été volé, aient exigé sa restitution, une restitution obtenue plus d'une année après la demande des Comoriens de Lyon. Une triste affaire… Discrédité, il avait organisé une réunion avec les Comoriens à Sarcelles, en Région parisienne, mais celle-ci tourna au désastre en termes médiatique et de relations publiques.
Mais, l'homme Soilih Mohamed Soilih a trouvé une autre méthode mafieuse pour siphonner jusqu'à la dernière goutte, le sang des Comoriens de France, en les escroquant sans vergogne et en toute impunité. En effet, en France l'abonnement à l'ORTC-TNC coûte par mois 6,99 euros, et pour une seule chaîne de télévision, alors que les autres chaînes africaines sont regroupées par bouquets de plus de 15 télévisions nationales, presque pour le même prix. Sans tenir compte de la qualité très contestable des émissions de l'ORTC-TNC, plus de 100.000 Comoriens installés en France, par pur patriotisme, sont abonnés à la Télévision comorienne. Or, un calcul rapide permet de constater que 100.000 X 6,99 = 699.000 euros, soit 343.885.632 francs comoriens par mois. Même en déduisant les sommes reversées aux diffuseurs français (SFR, Bouygues et Free), notre homme ramasse une belle somme. Aujourd'hui donc, il doit répondre à une question et à une seule: où passe l'argent de l'abonnement à l'ORTC-TNC?
Les Comoriens comprendraient la nomination de ce joyeux luron s'il était fonctionnaire au ministère des Relations extérieures, s'il avait une expérience dans le domaine sensible de la diplomatie et s'il était honnête. Ce qui n'est pas le cas. Du coup, nous retrouvons dans trois capitales prestigieuses de drôles de cocos: Sa Suffisance royale et divine, l'Ambassadeur-Dieu Ali Saïd Mdahoma à Bruxelles (Royaume de Belgique et Union européenne), le Dieu-Ambassadeur Mahmoud Aboud à Pékin et dans une flopée d'autres capitales asiatiques, et bientôt Soilih Mohamed Soilih aux États-Unis et aux Nations Unies. Pourquoi tant de désinvolture? Seul le chef de l'État pourra répondre à cette question. Nous espérons qu'un jour cette réponse viendra.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Mercredi 7 mai 2014.