Kampala (AFP) -Les étudiants ougandais qui ne rembourseront pas un prêt contracté via un nouveau programme gouvernemental pour les études...
Kampala (AFP) -Les étudiants ougandais qui ne rembourseront pas un prêt contracté via un nouveau programme gouvernemental pour les études supérieures seront arrêtés et passibles de prison, a averti vendredi le président Yoweri Museveni en lançant cette initiative.
"Rappelez-vous que vous devez rembourser votre prêt quand vous terminez vos études et obtenez un travail. Sinon, nous allons devoir venir vous chercher où vous travaillez et vous arrêter pour manquement à vos engagements et pour avoir été un mauvais chrétien, un mauvais musulman ou même un mauvais païen", a lancé le président ougandais Yoweri Museveni, cité par le quotidien Daily Monitor.
Selon la loi mettant en place ce programme de prêts gouvernementaux pour les étudiants, ceux qui ne remboursent pas, une fois leurs études terminées, risquent une amende de 400 dollars ou une peine de six mois de prison.
Le nouveau programme, dont l'objectif est de permettre aux étudiants venant de milieux défavorisés de financer leurs études universitaires, bénéficiera d'un fonds de près de 2,5 millions de dollars pour commencer, amené à s'accroître, a indiqué le président Museveni cité par le quotidien.
"Nous allons commencer par les programmes scientifiques, les Arts devront attendre un peu. Quand nous aurons davantage d'argent, nous envisagerons (de financer ceux qui étudient) les Arts. Ce programme est le point culminant du plan de financement de l'éducation", a poursuivi M. Museveni.
Il a cependant simultanément annoncé l'arrêt graduel d'un programme de bourses étudiantes, financé directement par la présidence ougandaise, d'une valeur annuelle de près de 12 millions de dollars. L'argent, a-t-il assuré, sera transféré vers le nouveau programme de prêts.
Au cours des 20 dernières années, le nombre d'inscriptions universitaires a été multiplié par six en Ouganda, mais une importante proportion d'étudiants n'arrivent pas à payer leurs frais universitaires, selon un rapport de la Banque mondiale publié en 2013.
"Rappelez-vous que vous devez rembourser votre prêt quand vous terminez vos études et obtenez un travail. Sinon, nous allons devoir venir vous chercher où vous travaillez et vous arrêter pour manquement à vos engagements et pour avoir été un mauvais chrétien, un mauvais musulman ou même un mauvais païen", a lancé le président ougandais Yoweri Museveni, cité par le quotidien Daily Monitor.
Selon la loi mettant en place ce programme de prêts gouvernementaux pour les étudiants, ceux qui ne remboursent pas, une fois leurs études terminées, risquent une amende de 400 dollars ou une peine de six mois de prison.
Le nouveau programme, dont l'objectif est de permettre aux étudiants venant de milieux défavorisés de financer leurs études universitaires, bénéficiera d'un fonds de près de 2,5 millions de dollars pour commencer, amené à s'accroître, a indiqué le président Museveni cité par le quotidien.
"Nous allons commencer par les programmes scientifiques, les Arts devront attendre un peu. Quand nous aurons davantage d'argent, nous envisagerons (de financer ceux qui étudient) les Arts. Ce programme est le point culminant du plan de financement de l'éducation", a poursuivi M. Museveni.
Il a cependant simultanément annoncé l'arrêt graduel d'un programme de bourses étudiantes, financé directement par la présidence ougandaise, d'une valeur annuelle de près de 12 millions de dollars. L'argent, a-t-il assuré, sera transféré vers le nouveau programme de prêts.
Au cours des 20 dernières années, le nombre d'inscriptions universitaires a été multiplié par six en Ouganda, mais une importante proportion d'étudiants n'arrivent pas à payer leurs frais universitaires, selon un rapport de la Banque mondiale publié en 2013.