On libère Abou Achirafi Ali Bacar et on embête des petits fonctionnaires Incorrigible, Président Ikililou Dhoinine. Décidément, il a ch...
On libère Abou Achirafi Ali Bacar et on embête des petits fonctionnaires
Incorrigible, Président Ikililou Dhoinine. Décidément, il a choisi d’être déroutant et de faire de la provocation permanente une façon de gouverner mal les Comores, pour le malheur des Comoriens. Voilà un Président de la République qui, sans tenir compte des susceptibilités, sensibilités et sentiments des Comoriens, a osé faire libérer Abou Achirafi Ali Bacar, ancien chef de la Direction nationale de la Sûreté du Territoire (DNST), le «Pablo Escobar comorien», le criminel qui a falsifié sa présidentielle signature pour établir de faux documents administratifs qui lui ont permis de vendre pour son compte personnel des passeports à des trafiquants de drogue et à des terroristes du Moyen-Orient, et de se constituer une fortune d’au moins 8 milliards de francs comoriens. Alors que des rumeurs de corruption et de chantage entourent cette libération scandaleuse et de mauvais goût, et au lieu d’évaluer les dégâts provoqués par sa petite politique aveugle, incohérente et irresponsable, le chef de l’État se lance dans des opérations internationales tout simplement désopilantes et horripilantes: la recherche de fonctionnaires comoriens à l’étranger, alors que ceux qui étaient entre les mains de la «Justice» aux Comores ont tous été libérés sur instruction présidentielle, avec les excuses de la République à la sauce tomate. C’est la joie.
On a appris avec effarement les tentatives de lancement d’un mandat d’arrêt international contre Zoubert Ahmed Soufiane (voir photo), ancien Ambassadeur des Comores au Qatar, qui a volé une somme de 12 milliards de francs comoriens (4 milliards de plus par rapport à Abou Achirafi Ali Bacar), sur fond et fonds de la hideuse «citoyenneté économique», en ayant recours à un trabendo parallèle et personnel de passeports comoriens dans son ancien État d’accréditation. Comment et pourquoi donc aller chercher un bandit qui s’est très bien calfeutré à l’étranger quand on relâche celui qu’on a sous la main, à portée des yeux? Ça ne fait donc pas sérieux car, aujourd’hui, il est sûr et certain qu’aucun des bandits comoriens les plus en vue ne se sent menacé dans un pays où les crimes les plus graves se font oublier et se font pardonner en quelques secondes comme un pot de confiture vide qu’on jette dans une poubelle.
C’est alors qu’on apprend une autre affaire qui fait pleurer de honte car, aujourd’hui, Abdoul-Mouinze Youssouf Bacar dit «Robert», fonctionnaire à l’Ambassade des Comores au Qatar, est dans le collimateur de l’État comorien. Les Mohéliens de Beït-Salam. Personne ne veut l’envoyer en prison, mais il est presque limogé. Presque. On l’accuse sans preuves d’avoir trempé dans le trabendo parallèle des passeports comoriens à Abu Dhabi. En réalité, «Robert» n’est pas homme à se laisser marcher sur les pieds, et ce qu’il dit au sujet de son limogeage vaut le détour: «On veut me limoger? Très bien. Qu’on me limoge. Je n’y peux rien. Seulement, que ceux qui ont décidé de me faire des misères sachent que mon limogeage sera suivi de la diffusion des listes des bénéficiaires très haut placés de conteneurs d’huiles et de riz et qui ont bénéficié, rien qu’en 2013, de l’émission de 100 billets d’avion pour le pèlerinage en Arabie Saoudite. Il y a eu sous mes yeux trop d’actes illicites, et quand je me mettrais à parler, ça fera du vilain. Ceux qui me cherchent me trouveront». Cherchez l’erreur.
«Robert» n’a qu’un seul tort: sa proximité avec Ahmed Sambi, qui l’avait nommé à l’Ambassade des Comores au Qatar. Pourtant, en homme qui sait vivre, il avait réussi sa spectaculaire reconversion et son implication dans la campagne électorale d’Ikililou Dhoinine en 2010. Mais, aujourd’hui, l’année 2010 semble à des milliers d’années-lumière de nous, et il ne peut plus s’accrocher à ce passé très récent pour faire son beurre. Une fois de plus, on est dans le schéma d’Abou Achirafi Ali Bacar: «Si on me fait des misères, je déballe tous les secrets dégueulasses des autorités impliquées dans des saletés». Ce qui signifie que nos autorités sont bien sales. En même temps, on ne comprend pas pourquoi on s’en prend à Abdoul-Mouinze Youssouf Bacar, du menu fretin, et on fait la bise sur les deux joues à un criminel de la trempe d’Abou Achirafi Ali Bacar. Jean Rostand avait raison: «On tue un homme, on est un assassin. On tue des millions d’hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est un Dieu».
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 25 avril 2014.
On a appris avec effarement les tentatives de lancement d’un mandat d’arrêt international contre Zoubert Ahmed Soufiane (voir photo), ancien Ambassadeur des Comores au Qatar, qui a volé une somme de 12 milliards de francs comoriens (4 milliards de plus par rapport à Abou Achirafi Ali Bacar), sur fond et fonds de la hideuse «citoyenneté économique», en ayant recours à un trabendo parallèle et personnel de passeports comoriens dans son ancien État d’accréditation. Comment et pourquoi donc aller chercher un bandit qui s’est très bien calfeutré à l’étranger quand on relâche celui qu’on a sous la main, à portée des yeux? Ça ne fait donc pas sérieux car, aujourd’hui, il est sûr et certain qu’aucun des bandits comoriens les plus en vue ne se sent menacé dans un pays où les crimes les plus graves se font oublier et se font pardonner en quelques secondes comme un pot de confiture vide qu’on jette dans une poubelle.
C’est alors qu’on apprend une autre affaire qui fait pleurer de honte car, aujourd’hui, Abdoul-Mouinze Youssouf Bacar dit «Robert», fonctionnaire à l’Ambassade des Comores au Qatar, est dans le collimateur de l’État comorien. Les Mohéliens de Beït-Salam. Personne ne veut l’envoyer en prison, mais il est presque limogé. Presque. On l’accuse sans preuves d’avoir trempé dans le trabendo parallèle des passeports comoriens à Abu Dhabi. En réalité, «Robert» n’est pas homme à se laisser marcher sur les pieds, et ce qu’il dit au sujet de son limogeage vaut le détour: «On veut me limoger? Très bien. Qu’on me limoge. Je n’y peux rien. Seulement, que ceux qui ont décidé de me faire des misères sachent que mon limogeage sera suivi de la diffusion des listes des bénéficiaires très haut placés de conteneurs d’huiles et de riz et qui ont bénéficié, rien qu’en 2013, de l’émission de 100 billets d’avion pour le pèlerinage en Arabie Saoudite. Il y a eu sous mes yeux trop d’actes illicites, et quand je me mettrais à parler, ça fera du vilain. Ceux qui me cherchent me trouveront». Cherchez l’erreur.
«Robert» n’a qu’un seul tort: sa proximité avec Ahmed Sambi, qui l’avait nommé à l’Ambassade des Comores au Qatar. Pourtant, en homme qui sait vivre, il avait réussi sa spectaculaire reconversion et son implication dans la campagne électorale d’Ikililou Dhoinine en 2010. Mais, aujourd’hui, l’année 2010 semble à des milliers d’années-lumière de nous, et il ne peut plus s’accrocher à ce passé très récent pour faire son beurre. Une fois de plus, on est dans le schéma d’Abou Achirafi Ali Bacar: «Si on me fait des misères, je déballe tous les secrets dégueulasses des autorités impliquées dans des saletés». Ce qui signifie que nos autorités sont bien sales. En même temps, on ne comprend pas pourquoi on s’en prend à Abdoul-Mouinze Youssouf Bacar, du menu fretin, et on fait la bise sur les deux joues à un criminel de la trempe d’Abou Achirafi Ali Bacar. Jean Rostand avait raison: «On tue un homme, on est un assassin. On tue des millions d’hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est un Dieu».
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 25 avril 2014.