Un seul impair et… l’entretien d’embauche peut vous être fatal. Pour éviter de répéter certaines erreurs types, voici 10 commandements po...
Un seul impair et… l’entretien d’embauche peut vous être fatal. Pour
éviter de répéter certaines erreurs types, voici 10 commandements pour
le jour J, face au recruteur.
Un entretien d’embauche sert avant tout à
valider votre savoir-être (votre CV ayant déjà permis au recruteur de
confirmer votre savoir-faire). L’étape déterminante de votre recrutement
se jouera donc lors de ce face-à-face. Et tout peut aller très vite. En
quelques minutes, votre attitude, qui passe autant par le verbal que le
non-verbal, peut séduire un recruteur... ou le rebuter. Pour mettre
toutes les chances de votre côté, adoptez les 10 préceptes suivants.
1. À l’heure, tu seras
La ponctualité est la première règle à
respecter lors d’un entretien. Estelle Raoul, directrice senior de Page
Personnel, préconise de se présenter avec "5 à 10 minutes d’avance". Une fois sur place, "sortez un magazine, ajoute-t-elle, soyez souriant avec le ou la standardiste.
N’hésitez pas non plus à parler avec les personnes présentes. Cela vous
permettra d’évacuer le stress et de faire preuve de sociabilité, atout
indispensable pour le monde de l’entreprise. D’autant qu’on ne sait jamais qui sont vraiment les personnes que l’on croise dans les couloirs."
En aval de ce rendez-vous, vous aurez bien sûr vérifié votre itinéraire (sur Google Map par exemple) en anticipant les éventuels problèmes de circulation. Si, malgré tout, vous veniez à être en retard, passez un coup de téléphone pour prévenir. Et présentez vos excuses en arrivant.
En aval de ce rendez-vous, vous aurez bien sûr vérifié votre itinéraire (sur Google Map par exemple) en anticipant les éventuels problèmes de circulation. Si, malgré tout, vous veniez à être en retard, passez un coup de téléphone pour prévenir. Et présentez vos excuses en arrivant.
2. Un look adapté, tu choisiras
Rien ne vaut les valeurs sûres. Pour les hommes, un costume, des chaussures confortables, le tout dans des couleurs neutres (noir, gris clair). Pour les femmes, un tailleur – jupe ou pantalon – et des escarpins noirs. Et pour marquer votre personnalité : un sac à main ou un petit bijou. Misez sur l’élégance et la discrétion.
Attention au maquillage qui doit rester léger et à la hauteur des talons quand vous n’avez pas l’habitude d’en porter. "Ne confondez pas décrocher un job dans une boîte et s’habiller pour sortir en boîte", lâche en souriant Nicolas Pradon, DG du cabinet Pradon, société d’administration de biens. "Il faut se sentir bien", résume Gwenaëlle Quénaon-Hervé, directrice générale et cofondatrice de RégionsJob. Et coller avec l’image de l’entreprise. Si vous postulez pour un job dans un domaine artistique, une petite touche créative sera la bienvenue. Inversement pour un poste de comptable...
Attention au maquillage qui doit rester léger et à la hauteur des talons quand vous n’avez pas l’habitude d’en porter. "Ne confondez pas décrocher un job dans une boîte et s’habiller pour sortir en boîte", lâche en souriant Nicolas Pradon, DG du cabinet Pradon, société d’administration de biens. "Il faut se sentir bien", résume Gwenaëlle Quénaon-Hervé, directrice générale et cofondatrice de RégionsJob. Et coller avec l’image de l’entreprise. Si vous postulez pour un job dans un domaine artistique, une petite touche créative sera la bienvenue. Inversement pour un poste de comptable...
3. L’arrogance, tu éviteras
Les règles de savoir-vivre et de
courtoisie doivent être respectées. Une évidence ? Pas pour tous les
candidats. Consulter son portable pendant que le recruteur cherche un
papier, par exemple, ou tout simplement oublier de mettre son téléphone
sur silencieux et recevoir un appel durant cette entrevue peut s’avérer
rédhibitoire. "Le respect de la parole et de tout ce qui gravite autour de l’écoute, c’est là que ça se joue", prévient Gwenaëlle Quénaon-Hervé.
Donner des signes d’impatience ou d’arrogance démontre tout simplement votre absence d’égards pour votre interlocuteur. "Ne croisez pas les bras, soyez ouvert et avenant", insiste Gwenaëlle Quénaon-Hervé. Prendre des notes est un bon moyen de ne pas avoir l’air trop sûr de vous. Relancez aussi votre interlocuteur avec des questions précises sur le poste.
Donner des signes d’impatience ou d’arrogance démontre tout simplement votre absence d’égards pour votre interlocuteur. "Ne croisez pas les bras, soyez ouvert et avenant", insiste Gwenaëlle Quénaon-Hervé. Prendre des notes est un bon moyen de ne pas avoir l’air trop sûr de vous. Relancez aussi votre interlocuteur avec des questions précises sur le poste.
4. Ta motivation, tu montreras
"À niveau de qualification égale, c’est
la motivation qui fait la différence", indique Catherine de Verdière,
directrice de Bonnel Conseils Associés et membre de Syntec, conseil en
recrutement. Pourtant, beaucoup de recruteurs se plaignent du peu d’entrain de certains postulants.
"Un jour, une jeune fille m’a dit qu’elle n’avait aucune motivation
pour travailler dans l’entreprise !" se souvient Gwenaëlle
Quénaon-Hervé.
À l’inverse, la motivation ne se manifeste pas en usant de superlatifs. Le moyen le plus sûr de rassurer le recruteur sur votre engagement, c’est encore de venir informé sur l’entreprise et ses besoins en termes de recrutement. "On ne peut pas être motivé par un poste dont on ne connaît rien", plaide Estelle Raoul.
À l’inverse, la motivation ne se manifeste pas en usant de superlatifs. Le moyen le plus sûr de rassurer le recruteur sur votre engagement, c’est encore de venir informé sur l’entreprise et ses besoins en termes de recrutement. "On ne peut pas être motivé par un poste dont on ne connaît rien", plaide Estelle Raoul.
5. Ton authenticité, tu prôneras
Lors d’un entretien d’embauche, il s’agit d’être soi-même mais en mieux. "C’est comme au début d’une relation amoureuse : il faut se montrer sous son meilleur jour, toujours à son avantage",
rappelle Gwenaëlle Quénaon-Hervé. Pas besoin pour autant de vous
inventer des qualités ou des expériences imaginaires. "Ne mentez pas,
vous serez démasqué", relève Estelle Raoul.
Aux questions du recruteur qui peuvent vous sembler embarrassantes, ne faites pas le choix du déni. Soyez authentique. Catherine de Verdière préconise de parler toujours en termes positifs : "Ça démontre la capacité du candidat à rebondir, à aborder les choses sous un angle constructif." Sur les sujets sensibles (pour vous), préparez votre discours avant l’entretien pour ne pas vous empêtrer dans vos explications ; positiver, ce n’est pas mentir.
Aux questions du recruteur qui peuvent vous sembler embarrassantes, ne faites pas le choix du déni. Soyez authentique. Catherine de Verdière préconise de parler toujours en termes positifs : "Ça démontre la capacité du candidat à rebondir, à aborder les choses sous un angle constructif." Sur les sujets sensibles (pour vous), préparez votre discours avant l’entretien pour ne pas vous empêtrer dans vos explications ; positiver, ce n’est pas mentir.
6. Ton stress, tu cacheras
Être stressé n’est pas une erreur en soi.
Ce sont plutôt les incidences – bafouillements, tics nerveux, réponses
inadaptées... – qui posent problème. Même si Catherine de Verdière, à
l’instar d’autres recruteurs, confie qu’elle est plutôt compréhensive,
surtout envers les jeunes diplômés. En filigrane, c’est encore la
question de la préparation qui se pose. Vous imaginer dans la
situation, en amont de l’entretien, peut vous aider. Vous vivrez ainsi
par anticipation, du fait de cette projection, la tension inhérente à
cet entretien. Et, à terme, elle en sera atténuée dans la
mesure où vous vous serez familiarisé avec cette épreuve. Cette méthode
est couramment utilisée par les sportifs de haut niveau.
7. Salaire, tu parleras le temps venu
Une erreur courante consiste à demander
très rapidement des informations sur la rémunération ou les avantages
liés au poste... Gwenaëlle Quénaon-Hervé conseille d’attendre plutôt le deuxième entretien pour aborder le sujet ou de laisser le recruteur s’en emparer.
Autre possibilité : obtenir des précisions, après l’entretien, par un
appel téléphonique auprès du service des ressources humaines, non pas
sur votre cas personnel, mais sur la politique salariale de
l’entreprise.
8. La rancune, tu oublieras
Que l’organigramme pyramidal de la
plupart des entreprises vous pose problème ou que votre ancien patron
ait eu des méthodes contestables, "ce n’est pas du tout indispensable
d’en parler" insiste Gwenaëlle Quénaon-Hervé. "Comment pouvons-nous faire confiance à quelqu’un qui dénigre son ancien patron ? Nous savons que nous serons les prochains sur cette liste de reproches", surenchérit Catherine de Verdière.
Évitez donc le sujet. Et si le recruteur l’aborde, faites preuve d’esprit critique et de recul, en affirmant qu’on ne peut pas toujours s’entendre avec tout le monde et que cette expérience malheureuse vous a beaucoup appris. Surtout sur vous-même.
Évitez donc le sujet. Et si le recruteur l’aborde, faites preuve d’esprit critique et de recul, en affirmant qu’on ne peut pas toujours s’entendre avec tout le monde et que cette expérience malheureuse vous a beaucoup appris. Surtout sur vous-même.
9. Ta vie, tu laisseras de côté
Les questions "comment vous vous percevez
et comment les autres vous perçoivent" sont déterminantes lors d’un
l’entretien d’embauche. Pour autant, le recruteur n’est pas là pour que
vous vous épanchiez sur son épaule. Vous n’êtes pas obligé de répondre aux questions trop précises sur votre vie, ni d’aborder de vous-même vos difficultés de recherche d’emploi ou de vie de couple.
Ne pensez pas vous préparer à l’exercice de l’entretien d’embauche une bonne fois pour toutes. Votre discours doit être adapté à l’entreprise et au poste à pourvoir.
Vous n’êtes pas là pour réciter une leçon. "Je reçois beaucoup de
jeunes complètement bloqués à force de suivre à la lettre toutes les
recommandations", souligne Catherine de Verdière, directrice de Bonnel
Conseils Associés et membre de Syntec Recrutement. 10. La rencontre, tu prépareras
Une fois convoqué, renseignez-vous sur l’entreprise et imprégnez-vous de sa culture. Adaptez-vous aussi à votre interlocuteur : est-ce un DRH qui vous recevra (très attaché à votre potentiel) ou un opérationnel, sensible à votre personnalité et à vos compétences techniques ?
Une fois ces éléments rassemblés, prévoyez une présentation en quelques minutes de vous-même et des réponses aux questions les plus courantes (défauts, qualités, votre avenir dans 5 ans…) toujours en liaison avec le poste.
Joseph Dauce | letudiant.fr