La question de l’énergie / MAMWE aux Comores est l’une des questions les plus difficiles qu’aucun gouvernement et aucun directeur n’a pu ...
La question de l’énergie / MAMWE aux Comores est l’une des questions
les plus difficiles qu’aucun gouvernement et aucun directeur n’a pu
apporter de solutions ni pour le court terme et n’en parlons plus du
long terme.
Plusieurs réflexions ont eu lieu sans aucun rapport
fructueux et sans aucun suivi réel. Tous nos responsables politiques et
qui se vente éligible à la magistrature suprême n’ont jamais traiter et
présenter aux citoyens un vrai plan d’action à la résolution de ce
problème. C’est pour dire que ce sujet n’est pas si facile que l’on y
croit.
En partant du constant dressé dans cette rubrique, nous
allons essayé d’apporter quelques analyses par rapport aux
dysfonctionnements de la société MAMWE.
Depuis EEDC jusqu’à MAMWE
en passant par CEE, il a été constaté qu’aucun projet d’investissement
par rapport au renouvellement et infrastructure de distribution
d’énergie n’a eu lieu. Un exemple concret me saute sur les yeux. Près de
75 % de la distribution de l’énergie sur l’Ile de Ngazidja est, jusqu’à
nos jours, réalisé par des financements communautaires et
villageoises. C’est à dire que plus de 75 % du chiffre d’affaire
générait par la facturation demeure 100 % gratuite, car aucune
contribution de la part de notre société MAMWE qui en tire les bénéfices
de cette investissement communautaire. Si un générateur, un poteau, une
fil électrique, tombe en panne, c’est la communauté qui s’en charge de
tout les dépenses, a part le main d’œuvre.
Si aucun investissement de ce genre n’a jamais eu lieu de la part de EEDC / CEE / MAMWE, il y a trois raisons possibles ;
- Soit, notre société EEDC / CEE / MAMWE ne disposait pas les moyens pour s’investir dans la distribution de l’énergie. Cela veut dire que depuis que notre société a vu le jour n’a jamais crée des bénéfices dans ses activités. Il serait très difficile d’apporter des explications aux comoriens et comoriennes que depuis EEDC jusqu’à MAMWE en passant par CEE, les activités de la société continuait sans aucun bénéfice, donc non rentable. On pourrait supposer que comme il s’agissait d’une société d’état, malgré la non rentabilité de la société, l’état continu à la faire fonctionné pour assurer un certain devoir étatique envers son peuple. Et si c’est le cas, qu’on nous explique pourquoi, au nom d’une privatisation, Vivendi – France s’était intéressé par l’ex – EEDC. Est – il possible qu’au bout de quatre ans d’existence de CEE, Vivendi est parti sans aucun bénéfice ?
- Soit, elle disposait les moyens mais que le conseil d’administration, l’Etat, n’avait jamais affecté ses priorités sur une stratégie et une politique d’investissement. Cette supposition est beaucoup plus intéressant dans la mesure où les seuls pourvoyeurs du budget de notre état sont Comores Télécoms, Comores Hydrocarbures, la Douane et les Impôts. Les rentrées généraient par ces trois sociétés d’états avec les quelques aides (toutes formes compris) sont loin de garantir le bon fonctionnement de l’état. L’état pourrait, sans doute, être tenté de retourner sur les caisses de EEDC / MAMWE. Donc, à la place d’une politique d’investissement pour satisfaire le clientèle, le peuple comorien, et garantir une société fiable, l’état s’est trouvé dans la logique d’épuiser au quotidien les bénéfices de la société pour le train – train des différents gouvernements.
- L’autre hypothèse serait la mauvaise gestion de la société par la direction exécutive. En supposant que les deux cas cité ci – dessus sont écartés de la logique du dysfonctionnement de la société. On remettrait en cause une manque de compétence des différents directions qui ont géré la société. Nous n’allons pas chercher les raisons de cette incompétence qui peuvent être liées à des mauvaises fois des différents directions ou tout simplement une manque de compétence et de connaissance technique, administratif, gestionnaire et managériale.
Ces trois
hypothèses sont valables, quant à la question des projets
d’investissements pour le renouvellement et la distribution des
infrastructures énergétique, au grand problème de maintenance des
équipements de la société et à la situation financière chaotique de la
société.
Par contre, la question liée à l’insatisfaction du
clientèle est en grande partie un problème de management de la société.
C’est à la direction d’assumer ses responsabilités et de mettre en place
les personnes compétentes afin de diminuer ses erreurs de facturation,
d’assurer un service après vente digne de ce nom, de garantir un suivi
de service satisfaisant et une fluidité permanente de l’information,
surtout en période de délestage.
Cette analyse peut ramener à
certains lecteurs d’en déduire que les raisons du dysfonctionnement de
la société EEDC / CEE / MAMWE peuvent être appropriée aux deux dernières
hypothèses énumérées ci – dessus.
C’est à la fois une mauvaise
politique et stratégie de la part du conseil d’administration, c’est à
dire, des différents gouvernements. Mais aussi une mauvaise gestion de
la société par les différents directions qui se sont succédés.