PALAIS DE MRODJOU, 03 déc 2013 - En ouvrant officiellement l’agence Dar Zakât mardi à Moroni , le grand Moufti de l’Union des Comores, S...
PALAIS DE MRODJOU, 03 déc 2013 - En ouvrant officiellement l’agence Dar Zakât mardi à Moroni , le grand Moufti de l’Union des Comores, Said Toihir Said Maoulana, a plaidé pour le recrutement de gestionnaires intègres et compétents.
Pour le chef religieux, il faut éviter le piège de réduire la zakât aux opérations de distribution de quelques denrées alimentaires comme on le voit souvent dans les villages. « Car, il n’y a pas de comparaison possible entre ce qu’elle était autrefois et ce qu’elle est devenue aujourd’hui ».
De nos jours la Zakât renvoie à des budgets importants, à des outils de productions modernes, a poursuivi le leader religieux, qui s’est dit opposé à la tendance de laisser la gestion du don islamique aux seuls responsables religieux et lettrés en arabes. Parce qu’elle fait partie des moyens financiers de l’État, la zakat est concerne tout le monde.
L’investissement de cette manne est sujet d’économie politique qui devrait interpeller l’élite du pays au lieu de perdre son temps dans d’inutiles et stériles querelles de confréries. Il appartient aux responsables de l’Économie d’intégrer la zakât comme faisant partie des ressources de l’État et en moderniser la gestion au profit des nécessiteux, a encore dit le Moufti.
La cérémonie de l’inauguration de la Dari Zakât, créé par une loi du 3 janvier 2006, se déroulait au palais du peuple en présence du gouverneur de Ngazidja , de certains commissaires, du vice-président du conseil de l’île, de l’ambassadeur du Soudan et du chargé d’affaires d’Arabie Saoudite.
« Nous ne devons pas perdre de vue qu’une telle institution peut susciter la convoitise des individus de mauvaise réputation. Ces tristes personnages sont partout, chez nous comme ailleurs. Il y a donc lieu de nous tenir sur nos gardes pour que cette structure de bienfaisance ne devienne un lieu d’exploitation des réseaux mafieux » a prévenu, dans son discours, Mme Sania Boina Boina, commissaire chargée des affaires islamiques.
Selon la commissaire l’agence a pour mission de promouvoir la pratique du don de la Zakât en conformité avec les prescriptions de l’Islam , par le un travail d’information et de sensibilisation systématique. Elle doit aussi promouvoir l’esprit de solidarité sociale et assurer un minimum de ressources aux personnes atteintes par l’extrême pauvreté. Elle doit contribuer à soulager « les pauvres, les nécessiteux, les endettés, les voyageurs… »
Quant au gouverneur Mouigni Baraka Said Soilihi, il a appelé les gérants de l’agence à faire preuve de rigueur. En cas de manquement de leur part, l’exécutif de Ngazidja n’hésiterait pas à les poursuivre en justice, a déclaré le gouverneur. Ngazi Ngomé
Pour le chef religieux, il faut éviter le piège de réduire la zakât aux opérations de distribution de quelques denrées alimentaires comme on le voit souvent dans les villages. « Car, il n’y a pas de comparaison possible entre ce qu’elle était autrefois et ce qu’elle est devenue aujourd’hui ».
De nos jours la Zakât renvoie à des budgets importants, à des outils de productions modernes, a poursuivi le leader religieux, qui s’est dit opposé à la tendance de laisser la gestion du don islamique aux seuls responsables religieux et lettrés en arabes. Parce qu’elle fait partie des moyens financiers de l’État, la zakat est concerne tout le monde.
L’investissement de cette manne est sujet d’économie politique qui devrait interpeller l’élite du pays au lieu de perdre son temps dans d’inutiles et stériles querelles de confréries. Il appartient aux responsables de l’Économie d’intégrer la zakât comme faisant partie des ressources de l’État et en moderniser la gestion au profit des nécessiteux, a encore dit le Moufti.
La cérémonie de l’inauguration de la Dari Zakât, créé par une loi du 3 janvier 2006, se déroulait au palais du peuple en présence du gouverneur de Ngazidja , de certains commissaires, du vice-président du conseil de l’île, de l’ambassadeur du Soudan et du chargé d’affaires d’Arabie Saoudite.
« Nous ne devons pas perdre de vue qu’une telle institution peut susciter la convoitise des individus de mauvaise réputation. Ces tristes personnages sont partout, chez nous comme ailleurs. Il y a donc lieu de nous tenir sur nos gardes pour que cette structure de bienfaisance ne devienne un lieu d’exploitation des réseaux mafieux » a prévenu, dans son discours, Mme Sania Boina Boina, commissaire chargée des affaires islamiques.
Selon la commissaire l’agence a pour mission de promouvoir la pratique du don de la Zakât en conformité avec les prescriptions de l’Islam , par le un travail d’information et de sensibilisation systématique. Elle doit aussi promouvoir l’esprit de solidarité sociale et assurer un minimum de ressources aux personnes atteintes par l’extrême pauvreté. Elle doit contribuer à soulager « les pauvres, les nécessiteux, les endettés, les voyageurs… »
Quant au gouverneur Mouigni Baraka Said Soilihi, il a appelé les gérants de l’agence à faire preuve de rigueur. En cas de manquement de leur part, l’exécutif de Ngazidja n’hésiterait pas à les poursuivre en justice, a déclaré le gouverneur. Ngazi Ngomé