Depuis les images télévisées de la cérémonie officielle d’adieu à Mandela au stade de Soweto, la mise en ligne des photos montrant le rayo...
Depuis les images télévisées de la cérémonie officielle d’adieu à
Mandela au stade de Soweto, la mise en ligne des photos montrant le
rayonnement mondial de l’ex-président A.A.M.Sambi côtoyant les grands de
ce monde dans un exercice qui lui est tout à fait naturel, c’est la
panique chez ses détracteurs qui voient peut-être là le signe que la
chérie communauté internationale ne sera pas là pour faire respecter je
ne sais quoi, la lettre ou l’esprit, de la constitution pour empêcher la
candidature tant attendue et souhaitée de l’enfant chéri des Comores en
2016.
Un article posté ce jour, le 11 décembre 2013, intitulé « Sambi fout le bordel à Sowo : dégage », signé des initiales ARM dans le mohélien en dit long sur le désarroi qui s’abat sur certaines personnes hostiles au retour du président Sambi à Bat-Salam en 2016. Encore une fois, on cherche vainement à se servir de cette affaire pour jeter l’anathème sur notre icône nationale. Notre ami ARM, qui n’est pas à son premier coup d’essai, n’a pas de mots durs pour diaboliser cette dernière, ne voyant même pas que la majorité des comoriens est fière de voir le sage et respectable A.A.M.Sambi représenter dignement notre pays, ne nourrissant aucun complexe comme ARM, considérant avant tout l’intérêt de notre nation avant tout autre chose.
Qu’en est au juste de cette affaire ? On parle de scandale ! Mais de
scandale, il n’y a pas eu ! L’ex-président Sambi s’est dignement
comporté en homme de bonne éducation et de droiture ! En un homme résolu
à aller là où l’intérêt des Comores l’appelle ! Selon des sources bien
renseignées, contrairement aux allégations d’ARM, et cela ne m’étonne
pas de ce docteur qui confond subjectivité avec la réalité,
l’ex-président Sambi avait demandé à se rendre en Afrique du sud pour
participer au dernier hommage à l’icône de l’Afrique. Et je pense que
l’ex-président Sambi avait toutes les raisons de le faire. Autant on
peut se demander comment un gouvernement de gens sans idéal ni panache
peut-il s’aviser d’aller rendre un dernier hommage à un homme dont le
parcours ne leur ressemble guère, autant on s’attendait à ce que
l’ex-président le fasse, témoignant bien du sens aigu des rendez-vous.
Sans trop forcer la comparaison, on peut concéder l’idée que ce dernier a
quelques ressemblances avec l’homme Mandela : le courage, l’abnégation,
l’amour de son peuple de son pays et le désir de paix… Sans compter le
devoir de reconnaissance pour ce pays dont l’apport était décisif dans
l’organisation des élections démocratiques libres en 2006.
Je pense qu’Ikililou, malgré l’expertise du constitutionnaliste
émérite ne joue pas le sien ou le joue très mal, et il se met à en
vouloir à ceux qui réussissent bien le leur. Selon des sources dignes de
foi, les sud-africains ont proposé à Sambi de rejoindre la délégation
comorienne, s’il n’y voyait pas d’inconvénient… Sa réponse fut : « aucun
souci à mon niveau ! Cela ne me dérange absolument pas si les autres
[Boléro et Iki] veulent bien m’intégrer dans leur délégation… Quel crime
Sambi aurait-il commis ? D’être en Afrique du Sud à un moment
historique comme celui-ci ?
Je laisse les comoriens en juger eux-mêmes. Peut-on honnêtement reprocher à quelqu’un de faire ce que je ne sais pas faire ? Oui Sambi a compris l’importance d’être là et il s’est donné les moyens de le faire dans un cadre parfaitement clair et compréhensible. Que les sud-africains ait diplomatiquement appris aux comoriens comment il faut se comporter en pareilles circonstances, et ait posé des règles que nous n’avons pas l’habitude d’observer au pays, est une chose. Au cas où notre ami ARM ne le sait, la leçon a été tellement bien apprise que les deux présidents ont fait le déplacement dans la même voiture pour se rendre au Stade de Sowéto, alors que trois voitures étaient mises à leur disposition. Espérons que désormais Sambi va pouvoir se consacrer tranquillement à son opposition et Iki à l’exercice de son pouvoir sans que cela ait une autre signification particulière. Que notre cher Boléro dont on dit qu’il serait enragé de voir Sambi avec les grands de ce monde reviennent à de meilleurs sentiments considère que tout cela n’est pas peut-être à son avantage personnel et clanique, mais surement pour le bien des Comores.
Mais à qui la faute si couac il y en a eu ? Car du côté de Sambi, je ne vois rien de tel ; il n’a fait que jouer sa partition ? Qui n’a pas su éviter le ridicule et pourquoi ? Dans tous les cas, la présence en Afrique du Sud de l’ex-président Sambi n’est pas ce qui pose problème ; je pense que les comoriens ne regrettent pas de voir un Sambi faire honneur aux Comores à cette cérémonie, en côtoyant les grands de ce monde. C’est sa nature ! C’est l’homme ! C’est comme cela que nous l’aimons et nous le soutiendrons toujours ! ARM doit comprendre qu’on ne dirige pas un pays en étant prisonnier des complexes, mais plutôt avec des règles. Et de ce point de vue, ses protégés comme lui ont encore du chemin à faire. N’est pas président qui veut…
Ahmed Bourhane
L'Équipe Merci Sambi
Un article posté ce jour, le 11 décembre 2013, intitulé « Sambi fout le bordel à Sowo : dégage », signé des initiales ARM dans le mohélien en dit long sur le désarroi qui s’abat sur certaines personnes hostiles au retour du président Sambi à Bat-Salam en 2016. Encore une fois, on cherche vainement à se servir de cette affaire pour jeter l’anathème sur notre icône nationale. Notre ami ARM, qui n’est pas à son premier coup d’essai, n’a pas de mots durs pour diaboliser cette dernière, ne voyant même pas que la majorité des comoriens est fière de voir le sage et respectable A.A.M.Sambi représenter dignement notre pays, ne nourrissant aucun complexe comme ARM, considérant avant tout l’intérêt de notre nation avant tout autre chose.
L’ex-président Sambi a donc exprimé le souhait de faire le voyage en Afrique du Sud auprès de l’Ambassadeur de ce pays en Union des Comores, selon les mêmes sources, et aucunement auprès de son « ami » et actuel Dircab chargé de la Défense comme l’affirme ARM. Selon ces mêmes sources, cette demande a été faite à un moment où les autorités comoriennes n’avaient pas encore envisagé ce déplacement à Prétoria, sans doute trop pris par le HCP et par le sommet de France Afrique à Paris. ARM aurait donc menti en affirmant que l’ex-président A.A.M.Sambi a adressé une demande en vue de participer à la délégation du gouvernement comorien quand il a su qu’Ikililou, et les siens au départ de la France ont décidé de faire un crochet en Afrique du Sud. Mais le plus important à relever, c’est que l’ex-président dont le vœu de partir en Afrique du sud est antérieur à la décision du gouvernement comorien de participer à cette cérémonie, a introduit sa demande au titre de personnalité importante du pays. Il faut rappeler que les gens qui étaient partis en Afrique du Sud n’étaient pas tous en délégation gouvernementale, d’autres l’ont été à titre personnel en tant que haute personnalité, à l’image de Bill Clinton. Evidemment à ce titre, la réponse à la demande de l’ex-président AAM Sambi ne posait aucun problème.
Sambi était le bienvenu en Afrique du sud. Quand ARM dit que pendant qu’Ikililou et sa délégation étaient aux petits soins à Nairobi, et que l’ex-raïs n’a pas été accueilli de cette façon, quoi de plus normal ! Il n’avait pas besoin d’ajouter la phrase « on n’accueille pas des gens qu’on n’a pas invités ! ». Il n’y avait donc pas matière à souffrir à la place de l’ex-président, car là il n’était qu’en transit et que de toutes les façons rien absolument rien ne l’obligeait à se mettre à côté d’Ikililou. La réalité, somme toute logique, est que les deux personnages se sont ignorés. Ce n’est pas une nouveauté, compte tenu de l’état des relations politiques que ces derniers entretiennent depuis que le président actuel a fait le choix de tourner le dos à la continuité. Faut-il encore rappeler à notre ami ARM que l’ex-président A.A.M.Sambi était en déplacement en tant que haute personnalité en Afrique du Sud, pas en délégation gouvernementale ? La question qu’il faut se poser est comment fut son accueil en Afrique du Sud, pays de destination.
Et bien là, il sera reçu comme haute personnalité, accueillie à l’aéroport et conduite à son hôtel avec tous les égards dus à son statut. Jusque-là tout se passe comme prévu, et il n’y a pas de couac. Les deux déplacements de ces deux hommes ne se font pas dans le même cadre. D’où vient la polémique ? D’où vient cette idée que le Ministre des Affaires Etrangères a du passer son badge à l’ex-président Sambi qui aurait indisposé la délégation comorienne ? Et qui amène ARM à délirer, à trouver une élégance d’esprit à Ikililou et à Boléro qui auraient cédé un badge à Sambi, pour éviter un scandale diplomatique… Posons nous la question autrement, et si Ikililou avait poussé cette supposée élégance à l’instar de Hollande qui a convié Sarkozy à faire ensemble le voyage, en proposant à Sambi de rejoindre la délégation comorienne… ? Mais quand vous voyez que même pour fêter le 6 juillet, jour anniversaire de notre indépendance, la présence de Sambi est encombrante pour le régime, alors que le peuple comorien ne fait que rendre à César ce qui appartient à César, c’est tout simplement cette éventualité qu’il faut exclure. N’est-ce peut-être pas là, c'est-à-dire le complexe du pouvoir Ikililou, la source de ce que les petits esprits considèrent comme un scandale, une volonté de déstabiliser ce dernier ? Oui un complexe qui trahit un sentiment de faiblesse, de fragilité loin de cette élégance qu’ARM veut prêter aux autorités actuelles, que je ne vois nulle part. Que chacun joue son rôle !
Je laisse les comoriens en juger eux-mêmes. Peut-on honnêtement reprocher à quelqu’un de faire ce que je ne sais pas faire ? Oui Sambi a compris l’importance d’être là et il s’est donné les moyens de le faire dans un cadre parfaitement clair et compréhensible. Que les sud-africains ait diplomatiquement appris aux comoriens comment il faut se comporter en pareilles circonstances, et ait posé des règles que nous n’avons pas l’habitude d’observer au pays, est une chose. Au cas où notre ami ARM ne le sait, la leçon a été tellement bien apprise que les deux présidents ont fait le déplacement dans la même voiture pour se rendre au Stade de Sowéto, alors que trois voitures étaient mises à leur disposition. Espérons que désormais Sambi va pouvoir se consacrer tranquillement à son opposition et Iki à l’exercice de son pouvoir sans que cela ait une autre signification particulière. Que notre cher Boléro dont on dit qu’il serait enragé de voir Sambi avec les grands de ce monde reviennent à de meilleurs sentiments considère que tout cela n’est pas peut-être à son avantage personnel et clanique, mais surement pour le bien des Comores.
Mais à qui la faute si couac il y en a eu ? Car du côté de Sambi, je ne vois rien de tel ; il n’a fait que jouer sa partition ? Qui n’a pas su éviter le ridicule et pourquoi ? Dans tous les cas, la présence en Afrique du Sud de l’ex-président Sambi n’est pas ce qui pose problème ; je pense que les comoriens ne regrettent pas de voir un Sambi faire honneur aux Comores à cette cérémonie, en côtoyant les grands de ce monde. C’est sa nature ! C’est l’homme ! C’est comme cela que nous l’aimons et nous le soutiendrons toujours ! ARM doit comprendre qu’on ne dirige pas un pays en étant prisonnier des complexes, mais plutôt avec des règles. Et de ce point de vue, ses protégés comme lui ont encore du chemin à faire. N’est pas président qui veut…
Ahmed Bourhane
L'Équipe Merci Sambi